(F/LIBRE) HALEY WEBB

Keatie Caldwell
FEATURING HALEY WEBB

quelques informations
SURVOLE PETIT COQUIN

nom❞ Caldwell rien de bien alambiqué. prénoms❞ Son vrai prénom est Katherine, mais très peu de personnes sont au courant. Tout le monde l'appelle Keatie et ses proches la surnomme Keats. âge, date et lieu de naissance❞ Vingt-six ans, née dans une petite ville de campagne de l'Ohio. La date de naissance est au choix. métier❞ Elle a fait ses études à Brown, Providence RI (Architecture - Histoire de l'Art) Elle est décoratrice d'intérieur - antiquaire Elle travaille à son compte en tant que décoratrice mais possède également une boutique où elle acquiert, restaure, vend des meubles chinés. Elle est très douée dans son travail. situation civile❞ Célibataire caractère❞ Douce, déterminée, sérieuse, intelligente, naturelle, spontanée, dynamique, prévenante, communicative, altruiste. Méfiante, indécise, sensible, trop magnanime, nerveuse, franche. quartier❞ Blabla. N'hésitez pas à laisser une petite anecdotes là-dessus. groupe❞ Je vous oriente sur Career. featuring❞ Haley Webb, Emilia Clarke, Katharine McPhee, Jenna-Louise Coleman, Crystal Reed...

parlons un peu d'histoire
LES VOYAGES FORMENT LA JEUNESSE

more about the story❞ (Tout élément peut être modulable !) Les Caldwell sont des gens modestes et humbles + Je vois bien trois enfants dans la famille Caldwell. Une soeur cadette et un frère ainé peut être + Pour ce qui est de l'enfance, les ressentis, ses relations familiales je vous laisse carte blanche, ça peut donner plus de matière au personnage + Ils ont vécu dans l'Ohio jusqu'à ses quinze ans. (À vous de voir les raisons du déménagement) + Elle a été élevée sous toutes les bonnes coutures. C'est une bonne élève, elle a des valeurs très respectables. + Si un évènement a frappé sa famille (notamment les parents), c'est à vous de voir. + Ellis est un chapitre majeur de sa vie. Ils se connaissent depuis le début du lycée et sont sortis ensemble à l'âge de dix-huit ans. Elle n'a pas toujours eu une grande estime lui même en étant son amie. N'hésitez pas à me pourrir et à émettre des jugements. Enfin, comme vous voulez ! + Elle s'entendait très bien avec Luann, la soeur de Ellis + Ce dernier a toujours été un sujet délicat avec son frère aîné + Elle a fait ses études à Brown, elle rentrait tous les week-end + Pour sa grossesse, elle a fait le choix de garder l'enfant (raisons au choix, déroulement au choix, si elle s'est exilée durant cette période, comment a t-elle choisi de l'annoncer etc.), et c'est une petite fille. (Reste que Ellis n'est pas au courant) + Pour son travail, à vous de voir si elle s'est directement lancée à son compte ou si elle a été dans diverses agences auparavant. La boutique est assez récente, un an à peu près. + Mettez votre grain de sel !

ce qui se trame avec..
ELLIS MULVANEY

2008 + Keatie. C'est probablement la plus naturelle des filles que je connaisse. À cette époque on était ensemble depuis deux voire trois ans. Elle et moi, on se connaissait depuis le lycée; c'est juste qu'on avait mis du temps à se trouver. Presque trois ans. Elle n'a pas toujours apprécié mon tempérament. Il faut dire que je n'ai jamais été très stable avec les filles. Elles filles défilaient à la maison comme sur un podium. Avec Keatie, c'était différent. J'avais envisagé cette possibilité bien avant que cela n'arrive. J'avais retourné la question dans tous les sens, parcourus les pour et les contre. La réflexion avait été d'autant plus pénible qu'elle était incessamment dans mes pensées alors que je fréquentais d'autres demoiselles. Elle m'a fait ramer et un jour elle m'a laissé rentrer. Et je dois bien avouer que c'est la seule qui a réussi à me soutirer ce genre d'engagement. C'est le genre de fille qui voit le bon côté des choses. Assez optimiste, pleine de compassion, compréhensive, elle révèle le meilleur de vous même. Je ne pourrais même pas le nier. Ça se voyait gros comme une maison. J'étais canalisé, un peu plus sérieux aux yeux de tous, mais pas vraiment plus sage. Ma mère était ravie. Elle adorait Keatie et la considérait comme un membre de la famille. Ma soeur, elle était ravie. Perspicace, elle avait sûrement du y penser avant moi. (...) Ce soir là, Keatie et moi étions en train de travailler. Les examens de fin de cursus nous pendaient au nez et il était temps d'être diplômés. De ses études d'architecture, moi de finance. J'avais toujours été un peu jaloux d'elle. Elle faisait ce qu'elle voulait, mais également ce que je n'avais pas pu faire. J'avais toujours vécu à ma passion à travers elle. Tête-bêche, elle a fermé son bouquin avant de venir s'allonger à côté de moi, tête sur mon épaule. Rhett et Keatie se sont pris un appartement. Il t'en a parlé. Je n'ai pas tout de suite réalisé l'allusion qu'elle était en train de me faire. Alors j'ai répondu instinctivement, voire bêtement. Non. Ils sont pas ensemble depuis toujours ? Pas sûr que ce fut la meilleure des réponses espérées. Elle s'est pressée contre moi, attrapant ma main. On est ensemble depuis plus longtemps. Je réalisai mon erreur et tout un tas de choses. On était ensemble depuis toujours c'était cette impression que ça me donnait. Mais ça ne faisait que trois ans. Conséquent tout de même. C'est vrai. Je prenais ça sous le ton de la rigolade. Je n'avais pas envie de la froisser ou de la blesser. Je l'ai embrassé. Elle m'a donné une tape en pleines côtes. Tu vas y penser ? Je pense qu'on peut passer à l'étape suivante Eli. J'étais mal à l'aise et pris au dépourvu. Elle était si belle que je n'avais pas envie de la décevoir. Oui, on va y penser. Je l'ai embrassé et nous avons mis fin à cette discussion. Du moins, en perspective.

Et j'ai recommencé avec mes mauvaises habitudes. On venait d'être diplômés. Et il a fallu que je tombe sur une ancienne fréquentation pour retomber. Avec cette histoire d'emménagement dans la tête, j'étais confus et déstabilisé. Je remettais tout en question. Et au lieu d'en parler aux personnes les plus avisées, je suis allé le faire autour d'un verre. Même plusieurs. C'était tellement simple de commettre une erreur. Une main s'est posée sur mon épaule. Ce n'était pas celle de Keatie. Non. C'était le genre de main qui se balade rapidement jusqu'à votre nuque. J'étais pas lucide, alors je l'ai suivi. On est allé chez elle. Je ne me souviens même pas avoir hésité. C'est bien le pire. Puis c'est le black-out. Le réveil fut fatal. Je me suis réveillé à côté d'une demoiselle à moitié nue. J'ai trompé Keatie ce soir là. Avec une de ses amies. Je ne savais même pas comment j'allais pouvoir la regarder en face. Je me sentais coupable. Sauf que c'était trop tard. J'aurais du me sentir coupable au moment où elle a posé sa main sur mon épaule. Keatie, ma Keatie. J'étais caillé de cette fille là. Mais comme d'habitude j'ai tout fait foiré. Ce n'était pas la première fois. J'avais déjà commis ce genre d'erreur au début de notre relation. Elle m'avait acquitté. On renoue avec ses démons facilement. En fait j'étais incapable de résister à une femme. Et le dilemme a commencé à se creuser. Je pouvais tout déballer, adviendra ce qu'il adviendra ou profiter de l'offre de mon père et partir. C'était choisir la facilité. Alors j'ai du me décider à aller la voir en personne. J'ai nerveux et il y avait de quoi. Qu'est ce que tu fais là ? Elle était sublime. Un rien l'habillait. Mais elle avait cet air légèrement grave. Après tout c'était bien compréhensible; je m'étais arrangé pour l'éviter. Il faut que je te parle de quelque chose. Elle a entrouvert la porte. On s'est retiré dans sa chambre. Elle a croisé les bras. Puis j'ai réalisé qu'elle avait déjà saisi une partie de la chose. C'était l'instinct ou cette jeune demoiselle. Tu as renouvelé tes exploits ? Les larmes naissantes aux coins de ses yeux venaient continuer leur chemin sur ses joues, tandis qu'elle passait sa main dans ses cheveux, désemparée. Je suis désolé Keatie. Je n'avais pas trop le choix. Je ne pouvais pas partir et la laisser sans lui dire. C'est pas la peine Eli. Je te connais. C'est juste que tu n'as pas vraiment changé. Elle me connaissait trop bien. Tu exagères. Peut être qu'elle avait raison, peut être avais-je tord. Le naturel revient toujours au galop. J'étais sûrement un con fini. Mon cas ne s'arrangerait peut être jamais. J'ai été plus qu'ouverte la dernière fois. Elle m'avait pardonnée. Comme on dit, on peut tromper une fois mille personnes mais on ne peut pas tromper mille fois la même personne. Ça fait trois ans Keatie. Keatie était fermée. Tu n'étais pas prêt pour l'exclusivité il a trois ans. Tu n'es toujours pas prêt. Je suis pas prêt à passer à l'étape suivante. De toute manière je pars pour New-York. J'ai accepté l'offre de mon père. J'ai été plutôt violent sur le coup. J'ai élevé la voix de manière assez impromptue et inappropriée. Ça, je n'en doutais pas. Quand Keatie prenait le ton de l'ironie c'est que quelque chose n'allait pas. Ses lèvres se sont écrasées contre les miennes le temps d'une dernière étreinte. Au revoir Ellis. Une semaine ou deux se sont écoulées avant que je ne parte pour New-York. Je n'ai pas revu Keatie. C'était probablement plus simple pour nous deux.

Il faut savoir que Keatie a accusé le coup pendant l'année suivante. Enceinte de deux mois au départ de Ellis, elle a vécu une épreuve difficile. Qui s'est soldée par la naissance d'une petite fille. Le déroulement de la période post-partum est totalement libre. Il faut juste savoir que c'est une période de changement. S'occuper du bébé, trouver un emploi, nourrir cette petite bouche. Pas évident. Keatie contrairement à Ellis ne s'apitoie pas sur son sort. Elle encaisse et essaye de vivre au delà du passé. Elle assimile vite et gère les choses avec résilience. Toutefois, elle n'a pas réussi à trouver un équilibre entre sa vie de jeune maman et son travail. Elle a du mal à décrocher de son travail, assez prenant, et ne passe pas autant de temps qu'elle le voudrait avec sa petite fille.

2013 + La soirée était bien avancée. Il était tard et pourtant j’étais là, face à la porte de son appartement. J’étais parti et je n’avais jamais récupéré mes affaires. Des photos, des fringues, sûrement des tas de choses. À moins que ce ne soit une excuse. Je voulais juste la voir. Son visage, à quoi elle ressemblait. En cinq ans, je peinais à imaginer ce qu’elle avait pu devenir. J’ai frappé à la porte. Elle a regardé par le judas. Je pouvais le sentir. Son sang n’a fait qu’un tour vu la tournure des événements. Elle a ouvert la porte en fracas, laissant la porte cogner contre le mur. Un air sauvagement contrarié sur le visage, elle en restait toujours aussi éblouissante. Ses traits s’étaient creusés, elle était plus fine, ses cheveux étaient plus longs, ondulés, un brin plus clair. Son air renfrogné, elle était plus sauvage que jamais. Keatie, la fille de l’Ohio. Accrochée à ma rétine, j’avais du mal à me défaire d’elle. Bonsoir Keatie. Elle s’est appuyée contre la porte, signe distinctif. Elle n’avait aucune envie que je rentre à l’intérieur. Face à elle, dans son peignoir enfilé à la va vite, je me sentais drôlement faible. Qu’est ce que tu veux ? J’ai répondu instinctivement. Je suis venu récupérer mes affaires. Keatie a levé les yeux au ciel avant de froncer les sourcils. Avant de me cracher mes quatre vérités. Tu te fiches de moi ? Tu n’as eu aucune gêne à tout laisser derrière toi, et maintenant tu reviens la bouche en cœur pour récupérer ton bien. Je vois franchement pas ce que ça peut t’apporter. Parce que ça t’apporte quelque chose à toi ? Ai-je demandé, ironiquement. C’était bien plus simple de rester cette personne insensible que j’avais été. Cette empreinte que j’avais laissée dans son esprit. J’avais mes raisons, ça ne m'apporte rien, t’as bien raison. Elle a resserré son déshabillé et est partie dans son appartement avant de revenir quelques minutes plus tard avec un carton, qu’elle m’a collé violemment dans les bras. Je te déteste. J’avais été rude. Au bord des larmes elle essayait de cacher le trop plein d’émotions. C’est faux. Elle m’a regardé un instant avant de ravaler ses larmes. Et bien je devrais. Je me suis approché d’elle. J’ai embrassé son front, comme avant, avant de partir, silencieux.

(...) Il y a quelques jours j’avais proposé le projet de maison d’hôte à mon supérieur. Ma mère avait insinué la chose lors d’une conversation téléphonique, et je lui devais bien ça. Il avait pris le dossier et avait dit qu’il me donnerait son avis plus tard. C’est mon assistante qui est venu me tenir au jus finalement. Monsieur Mulvaney, le retour de votre proposition. Elle m’a tendue le dossier. Toutes les recommandations et consignes sont à l’intérieur. Elle est restée à attendre que j’ouvre le dossier. Il est vrai que je lui avais confié que ce projet me tenait à cœur. J’ai ouvert le dossier. Alors ? S’est elle enquit, se penchant sur le bureau. Quelle curiosité. Et bien, on va avoir du pain à la planche. Il avait accepté, et tout un tas d’annotations et de recommandations étaient présentes. J’ai jeté un coup d’œil aux partenariats conseillés. J’étais de paire avec un de mes collègues et en tant que chef décoratrice..Mlle Keatie Caldwell, inscrit là au crayon à papier et entouré. Mon assistante était sur le point de partir. Jane ? Elle s’est retournée. Oui, je peux quelque chose pour vous ? Je me suis lancé. Est-ce que l’agence fait souvent appel à Keatie Caldwell ? Dis-je, en lui montrant la carte de visite. Elle s’est rapprochée avec un grand sourire. Oh oui. Il y avait cette sonorité admirative dans sa voix. Elle est très douée. Sans vouloir m’avancer, mais je pense que pour ce projet c’est exactement la décoratrice qu’il vous faut. Je ne savais pas vraiment quoi dire. Merci Jane. Le plus dur était à venir. J’avais du mal à concevoir le fait que j’allais devoir travailler avec elle. Maintenant ça fait des semaines que je repousse le dossier et que je me cache de tout le monde. Je n’ai même pas osé aller voir ma propre sœur. C'est à peine si j'ai reçu un accueil digne de Keatie. Les bouquet et les cartes de vœux ne suffisent pas parfois…