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 Surprise Encounter - K&L

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SURVOLE PETIT COQUIN

Surprise Encounter - K&L Vide
MessageSujet: Surprise Encounter - K&L Surprise Encounter - K&L I_icon_minitimeSam 5 Fév - 4:36

Surprise Encounter - K&L Jared-jared-leto-17058258-100-100 Surprise Encounter - K&L Jessica-3-jessica-stam-11571757-100-100
The Perfect Love


On ne peut pas dire que ma vie soit faite d’amour et d’eau fraiche. Non, je n’avais jamais eu réellement de chance, non, dès le moment ou ma mère m’avait refourgué dans cet orphelinat ma vie était damné à être malheureusement. Cela avait commencé alors que je n’avais que seize ans… Je m’étais foutue dans un pétrin que n’importe qui aurait tout fait pour ne pas s’y mettre. Mais c’était ainsi, je donnais beaucoup, j’avais ce besoin de donner beaucoup au gens que j’aimais. Que sa soit ma meilleure amie, mon meilleur ami, mon confident, frère de cœur ou je ne sais quoi… J’étais ainsi et je n’y pouvais rien… Lorsque j’aimais une personne j’étais capable de tout… absolument de tout et une personne pouvait le voir depuis peu. Oui, Kristopher ….Lui que j’aimais depuis plus d’un an maintenant… Une petite année, celui avec qui je m’étais rapproché… Et pourtant depuis maintenant un peu plus d’un mois… Nous couchions ensemble et nous avions eu enfin une discussion. Il savait que je l’aimais… Il savait et il avait quand même voulu me voir en le sachant, lui qui a peur d’aimer, lui qui ne voulait pas d’amour. Une chance ? J’espérais pouvoir en avoir une avec lui, moi qui l’aimais comme une folle, moi qui étais prête à tout pour lui… Mais maintenant, après une semaine sans avoir pu le joindre… Comment allait-il le prendre ? Une trahison ? Nous nous étions donnés rendez vous sur MSN Après son boulot, soit vers une heure du matin… sauf que malheureusement je n’ai jamais eu y aller… Pourquoi ? Tout simplement car un abruti a réussi à me faire tomber en me bousculant sans le faire exprès…

Tomber ce n’est rien, mais quand on entend un bruit bizarre et que votre os sort de la peau… La sa devient encore plus bizarre… J’étais tombé la main en avant comme une idiote, et l’os de mon poignet s’était brisé et sorti de ma peau faisant rétrécir mon avant bras. La douleur que j’avais ressentis à ce moment là était indescriptible tant c’était douloureux. J’avais fortement hurlé. Tellement que tout le monde dans la rue c’était retourné pour voir ce qu’il se passait. Le reste ? Bon sang, je ne m’en souvenais plus, je m’étais évanouit comme une idiote tant la souffrance était insupportable. Je m’étais alors réveillé le lendemain soir après une longue opération. Mon frère avait été là. Paniqué, comme jamais il avait de suite savoir si je n’avais pas trop mal. Ma première phrase fut de savoir quel heure il était et quel jour. Quand j’avais su que j’avais raté mon rendez vous avec Kris… Alors j’avais demandé mon téléphone. Mauvaise nouvelle, je l’avais cassé en tombant. Soit, j’avais perdu tout mes numéros. Je ne connaissais pas celui de Kris par cœur et je m’en voulais. Je ne voulais qu’une chose, partir. Mais malheureusement je ne le pouvais pas. Pourquoi ? Car je manquais énormément de calcium et de fer et qu’il me gardait alors en observation… Je ne pouvais même pas avoir mon ordinateur, puisque je n’avais pas de net… La poisse ? Bien évidemment. Kristopher allait croire que je l’abandonne… il allait me prendre pour une fille qui part quand elle a eu ce qu’elle voulait… Hors je n’étais pas du tout comme ça. Je négociais sans cesse pour sortir de cette chambre trop blanche à mon gout. Mais non, je devais reprendre des forces et manger un peu plus.

J’avais beau leurs expliqué que j’étais un mannequin et que c’était normal, rien à faire. Impossible de sortir… Impossible. Six jours que j’étais là, six long jour que j’étais dans ce fichu hôpital de Southampton… je ne voulais plus le voir, je voulais partir, m’enfuir en courant. Je n’en pouvais plus, ne plus avoir de ses nouvelles, ne pas pouvoir le contacter pour lui dire que j’avais eu un accident… Aujourd’hui… Aujourd’hui enfin je pouvais sortir. Un plâtre dans mon avant bras droit, quelques signature dessus, puisque mon frère avait tout de même prévenu Andréa qui lui-même en avait parler à Cameron, qui lui-même en avait touché un mot a Dora… du coup certains étaient venu me voir… Mais que faire quand ceux-ci ne connaissent pas Kris ? Je ne pouvais pas leur dire d’aller les voir… C’était pathétique… Regardant mon plâtre, je souriais en voyant les mots doux de Donnaiolo dessus. De L’italien bien évidemment et seul moi pouvait comprendre puisque j’étais la seule à parler et lire l’italien. Riant doucement j’enfilais alors mes Doc Martens que mon frère m’avait amenés. Un baggy comme signe de bas, l’entre jambe arrivant a mes genoux, j’enfilais un pull ample cachant mes fesses. Enfilant mon écharpe noir et blanche, cachant mon menton, j’enfilais alors ma capuche l’arrêtant au niveau de ma couette, en mode totalement dépravé. Ma manche retroussait sur mon plâtre, je ne supportais pas d’avoir le poids du pull dessus. Déjà que sa me grattait fortement alors sentir le pull dessus j’avais l’impression que sa me grattait encore plus. Allant a l’accueil, je payais alors ce que je devais l’hôpital et sorti du bâtiment en ayant une sensation de bien être.

Inspirant grandement l’air, je filais alors, a pieds, dans le centre de Southampton. Il fallait que je rentre chez moi, mais avant que je fasse certaines courses… Une semaine hors de chez moi, je doutais fortement que mon frère ait pu faire les courses pour la nourriture… Soupirant longuement, première chose que j’allais faire, acheter un téléphone ! Allant dans une boutique exprès, je pris mon temps pour choisir un téléphone dernier cri, histoire de pouvoir faire des photos, et pouvoir filmer. Je voulais faire un stock de photo de… Kris. Quel honte, j’avais pas mal de photo et de vidéo sur mon ancien téléphone… Maintenant je n’avais plus rien. Inspirant doucement Mon sac à dos que j’avais demandé à mon frère, sur une épaule, j’étais totalement méconnaissable. Moi qui d’habitude sortais en général super bien habillée… du moins, depuis que j’habitais Southampton… Puisque sur Londres je sortais toujours ainsi… j’avais l’impression de revivre mes années d’adolescente… Le cœur serrait je me pinçais les lèvres, allant alors faire quelques achats. Remplissant le sac de nourriture, et de quelques cachets que le docteurs m’avaient prescrits, je sortais alors du centre commercial. Soupirant, j’allais en face pour m’acheter un café dans ce petit bar. Il ne me tardait qu’une chose, être sur MSN pour tout dire à Kristopher, je ne voulais pas qu’il m’en veuille, je ne voulais pas le perdre a cause d’une histoire complètement idiote. Soufflant longuement, le sac remplit tenant sur l’épaule, j’entrais dans ce bar pour commandais alors un grand café bien serré à emporter. Une fois fait, je le pris mon poignet me faisant horriblement mal.

Gémissant doucement je sortais en poussant la porte d’un coup d’épaule, ne pouvant même pas pousser la porte avec mon plâtre tant j’avais mal encore. Sortant je soupirais en tournant doucement la tête quand je le vis. Me figeant sur place, telle une idiote, nos regards se croisèrent. Mon cœur s’emballant horriblement, je serrais mon café idiotement en déglutissant longuement. Il était à plusieurs mètres de mois, une quinzaine vois une vingtaine, je n’en savais trop rien, mais nous nous regardions. Me mordant la lèvre, je ne savais pas quoi faire. Et s’il partait ? Cela voudrait-il dire qu’il m’en voudrait ? Je ne savais pas comment réagir. Détournant le regard, je portais mon café à mes lèvres, me faisant alors bousculer par un vieux. Bloquant le passage. Je souriais doucement m’excusant furtivement. Reculant je tenais mon bras contre mon ventre, bon sang, j’avais horriblement mal, je comprenais pourquoi le docteur voulait que je porte une bandoulière pour tenir mon bras plié et non tendu. Me tournant, je croisais à nouveau le regard de Kris. Le regardant sans détourner le regard peut être qu’il ne m’avait pas reconnue ? Après tout, j’avais un baggy bleu a moitié enfilé dans mes chaussure, un pull mit à la rache, une capuche… Un plâtre, bref, j’étais immonde à voir… Me pinçant les lèvres, je ne savais pas quoi faire.
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SURVOLE PETIT COQUIN

Surprise Encounter - K&L Vide
MessageSujet: Re: Surprise Encounter - K&L Surprise Encounter - K&L I_icon_minitimeDim 6 Fév - 17:23

Surprise Encounter - K&L Thumb_15 & Surprise Encounter - K&L 006wz
one week later ...

Une semaine … La dernière fois que Kris avait vu Laety, remontait à une semaine. Et depuis … Plus la moindre nouvelle d’elle. Pourtant il ne se rappelait pas que quoi que ce soit, ce soit mal passé. Certes ils avaient couchés ensemble alors qu’elle venait de lui avouer ses sentiments et que lui-même avait été bien incapable de les lui retourner. Mais elle le savait … Oui il ne s’en était pas caché le moins du monde et elle savait que l’amour n’était pas franchement son ami et qu’il n’était pas certain d’en vouloir dans sa vie malgré elle, malgré tout. Certes il lui avait peut-être donné de faux espoirs en acceptant de la voir alors même qu’il venait juste d’apprendre qu’elle l’aimait. En temps normal, il aurait plutôt prit la fuite sans la moindre hésitation en apprenant une chose pareil. Mais là … Il ignorait totalement pourquoi il ne l’avait pas fait à vrai dire. Parce que c’était elle, Laety ? Parce que malgré tout il tenait à elle ? Parce qu’elle avait réveillé un violent désir en lui et qu’il était tout bonnement incapable de lutter contre ? Ou tout simplement parce qu’il pensait que ça pourrait être elle, celle qui pourrait lui faire changer d’avis et lui donner l’envie d’aimer de nouveau … Pourtant il avait terriblement peur de se lancer, craignant de le regretter par la suite et parce qu’il savait qu’il pourrait la blesser s’il venait à se rendre compte qu’il était réellement incapable d’aimer qui que ce soit, même en le désirant ardemment. Quoi qu’il en soit, il ne pouvait s’empêcher de se poser mille questions à propos de ce qu’il avait bien pus se passer pour que Laety décide de ne plus le voir ni même chercher à lui donner des nouvelles. Avait-elle déjà jeté l’éponge les concernant, pensant qu’elle ne parviendrait jamais à le convaincre ? Quoi qu’il en soit, cela faisait une semaine qu’il attendait, en vain, de ses nouvelles. Il avait envisagé de la contacter lui-même mais avait changé d’avis en songeant que ce serait étrange de l’appeler lui-même après tout cela. Après tout, c’était elle qui risquait de souffrir le plus dans toute cette histoire. Donc, elle pouvait tout à fait décider de mettre fin à cela dès à présent, pour éviter que cela n’arrive. Kris ne pouvait décemment pas le lui reprocher.

Ce jour là, comme tous les lendemains de soirées passées à travailler, Kristopher se leva à treize heures, ne prenant pas le temps de lézarder dans son lit. C’était dans ces moments là qu’il regrettait de ne pas avoir Laety avec lui, dans son lit, ne serait-ce que pour la prendre dans ses bras et sentir la chaleur du réveil de son corps, contre le sien. C’était complètement idiot, il n’en n’était même pas amoureux. Mais bon sang, parfois il se surprenait lui-même dans tout ce qu’elle suscitait chez lui. Il lui arrivait même parfois, de se réveiller en pleine nuit, réveillé par des rêves beaucoup trop érotiques à son goût et qui l’empêchait de se rendormir avant un long, très long, moment. Même sans la voir, il n’avait aucun mal à la revoir en pensées et à avoir envie d’elle au plus haut point. Pourtant il devait lutter, et le faisait. Parce que ce n’était plus seulement une question de sexe à présent. Laety était amoureuse de lui et il ne pouvait, ne devait pas, l’oublier. C’était réellement important s’il ne voulait pas la blesser, la vexer, la décevoir, ou autre. Il avait peur, terriblement peur, d’avoir trop d’emprise sur elle, sans même le vouloir réellement. Il savait qu’il n’avait pas grand-chose à faire pour la détruire ... Or, c’était là justement ce qu’il ne voulait pas. Il ne voulait pas qu’elle dépende de lui et de sa décision. Il ne voulait pas que son choix signifie tout. Elle avait beau lui avoir dit qu’elle accepterait sa décision, quel qu’elle soit, il n’en demeurait pas moins qu’il avait quelque peu peur. Mais il s’en faisait peut-être pour rien puisqu’elle n’avait pas donné signe de vie depuis une longue semaine. Elle avait peut-être donc réellement changé d’avis et s’était lassée d’attendre une réponse. Mais non c’était impossible … Après une année à attendre qu’il ouvre les yeux, elle ne pouvait pas abandonner au moment même où elle le lui disait enfin et constatait qu’il ne prenait pas directement la fuite. Ce n’était encore rien mais c’était toujours un bon signe malgré tout pour lui qui avait d’ordinaire si peur de l’amour et supportait difficilement qu’on l’aime d’amour. Tout ça parce qu’il n’aimait vraiment pas faire souffrir les gens et qu’il savait qu’il n’était pas capable d’aimer en retour. En temps normal …

Une fois levé, Kris fila sous la douche et y resta un long, très long, moment, avant de se raser de près, histoire de se réveiller pleinement et se remettre les idées en place après une nouvelle nuit de rêves érotiques. Laety le hantait beaucoup trop ce n’était pas normal. Et surtout, ça ne devrait pas être permit ce genre de chose ! Pas à lui qui ne voulait pas s’attacher à la moindre fille. Même s’il fallait avouer que Laety n’était pas n’importe quelle fille. Avec elle il se sentait bien et se surprenait à vouloir passer des moments simples avec elle. Il aimait l’embrasser sans pour autant finir dans un lit avec elle. Il aimait se réveiller à ses côté le matin. Ouvrir les yeux pour la voir c’était … wow ! Mais depuis qu’ils avaient commencés à coucher ensemble, il avait la sensation qu’ils avaient tout perdu de leur amitié. Ils ne passaient plus des moments comme avant, à simplement discuter de tout et de rien. Ils ne se voyaient plus après les concerts de Kris, pour parler autour d’un verre. Ils ne riaient plus comme deux idiots à propos de tout et de rien. Au final, tout ce qu’il avait refusé qu’il arrive, était quand même arrivé … Il avait lutté pour résister au désir qu’elle suscitait chez lui … Mais au final il avait craqué. Par la suite, les choses avaient faits qu’ils avaient été tout bonnement incapables de s’arrêter alors que Kris voyait leur amitié disparaître petit à petit. Au final, leur amitié c’était la seule chose qu’il regrettait dans toute cette histoire. Parce qu’il avait conscience qu’ils l’avaient tout simplement foutu en l’air pour de bon. Pour autant, il ne pouvait décemment pas regretter d’avoir couché avec elle à plusieurs reprises. Tout simplement parce que coucher avec elle, ça avait été mille fois meilleur que n’importe quoi. Il avait aimé cela. Il avait terriblement aimé ! Au point de vouloir recommencer en sachant que ça le mettait en danger dans son envie de ne pas se mettre en couple avec qui que ce soit. Mais il devait lutter parce qu’il ne pourrait plus la toucher, tant qu’il n’aurait pas décidé s’il voulait, oui ou non, lui laisser une chance de lui montrer qu’il pouvait et voulait être en couple. Mais à l’heure actuelle, il était totalement incapable de savoir s’il le voulait ou non. Tout portait à croire que non malheureusement … Et puis elle ne lui avait pas donné la moindre nouvelle depuis une bonne semaine. Alors ça ne l’incitait pas à dire oui. Ce n’était pas à lui de lui courir après, après tout … Non ce n’était réellement pas à lui de faire ça. Mais elle avait peut-être tout simplement abandonné l’idée de lui faire changer d’avis … Le regrettait-il ? Il était encore trop tôt pour le dire mais étonnement, il pensait que oui. Il ne voulait pas la perdre définitivement … Ce serait une bien trop grande perte à ses yeux, malgré tout.

Désireux de ne pas rester chez lui à se morfondre inutilement jusqu’à l’arrivée de l’heure d’aller travailler, il décida de sortir un peu. Il n’avait qu’à … Aller faire les courses tiens ! Il manquait cruellement de bouffe chez lui. Enfin … Pas réellement. Mais avoir trop de nourriture pour lui, ce n’était vraiment pas un problème. Plus il en avait et mieux c’était, à la vérité. La décision d’aller acheter encore un peu plus de nourriture, Kris fila dans sa chambre pour s’habiller de façon décente. Enfin décente … A sa façon bien entendu ! Rapidement, il enfila un pantalon moulant blanc avec fermetures à glissières noires, ainsi qu’un débardeur blanc et gris. Une fois ainsi vêtu, il alla dans sa salle de bain pour mettre une touche de gel dans ses cheveux toujours blonds mais dont les racines brunes commençaient à reprendre le dessus. Il les avait fait couper dans la semaine pour éviter qu’ils ne soient outrageusement longs. Résultat, il était plus que visible qu’il était brun. Une fois satisfait du résultat, il fila dans l’entrée de son appartement pour chausser une paire de chaussures noires et blanches, avant d’enfiler sa veste en cuir blanche avec fermetures noires et enfin, ses mitaines tout autant en cuir blanc. Une fois arrivé dans la rue, il hésita longuement à prendre sa voiture, avant d’opter pour la marche à pied. Un peu plus de sport ne pouvait décemment pas lui faire de mal. Marchant tranquillement, il ne tarda pas à arriver dans le centre de Southampton, bondé de monde à cette heure ci. Bondé de monde et pourtant … Il ne manqua pas Laety qui sortait d’un café. Elle avait beau ne pas être maquillée ni coiffée, ni même vêtue comme Kris avait l’habitude de la voir, il l’aurait reconnu entre mille. Ses cheveux blonds dans lesquels il avait prit goût à faufiler ses doigts, ses yeux bleus envoûtants et attirants, sa peau pâle qu’il avait aimé caresser … Non décidemment il ne pouvait pas la manquer, même ainsi vêtue. Et tu parles d’une tenue … Une capuche recouvrant à peine sa tête, un baggy bleu tout ce qu’il y a de plus larges et des Doc Marteens. Bon sang comment ne pas être fou d’elle ? Elle était naturellement magnifique ! Kristopher était en extase totale devant elle à cet instant plus que jamais. Bon ok … Il était temps qu’il se ressaisisse cela devait critique ! Croisant son regard, Kris cessa aussitôt de marcher, se retrouvant immobile dans la rue comme un crétin. Elle ne l’avait pas contacté depuis une semaine … D’accord mais était-ce une raison pour l’ignorer ? Ainsi non maquillée, elle paraissait tellement fragile qu’il avait l’envie subite de la prendre dans ses bras. Pourtant il ne se laisserait pas aller à cela. La voyant se faire bousculer par un homme, Kris baissa alors le regard sur son bras.

Blessée ? Elle était blessée ? Que lui était-il arrivé ? Est-ce que c’était plus important que le fait qu’elle n’ait pas daigné l’appeler depuis une semaine ? Oui largement ! Prenant son courage à deux mains, Kris reprit sa marche, sans quitter Laety du regard. C’était Laety … simplement Laety … Pourquoi craignait-il qu’elle l’envoie clairement chier ? C’était idiot, totalement idiot ! Soufflant longuement, il s’arrêta à sa hauteur, oubliant de parler durant plusieurs secondes. « Laety … Ca va ? » Finit-il par demander avant de grimacer légèrement en baissant le regard sur son plâtre. « Mouais …Question conne je suppose … » Marmonna-t-il doucement en s’insultant mentalement.



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SURVOLE PETIT COQUIN

Surprise Encounter - K&L Vide
MessageSujet: Re: Surprise Encounter - K&L Surprise Encounter - K&L I_icon_minitimeLun 7 Fév - 16:33

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The Perfect Love



L’amour… C’est un sentiment qui m’envahissait depuis pratiquement un an, voir maintenant un peu plus. Cela faisait un peu plus d’un an que je connaissais Kristopher, et que par conséquent, je l’aimais atrocement fort. Oui, je l’aimais d’une force que je ne pouvais pas expliquer. C’était ainsi, l’amour n’était pas contrôlable et il était venu sans même que je ne m’en rende réellement compte… J’avais essayé de l’oublier, oui j’avais essayé de l’oublier de me dire que lui et moi ce n’était pas possible. Je n’avais même pas stoppé ma relation avec Caleb. Non je voulais la continuer car je jugeais que Kristopher ne voulait pas de l’amour, ça se voyait d’ailleurs. A sa façon de parler, d’être, de montrer ce qu’il était. L’amour et lui ce n’était pas une grande histoire. Mais malgré mon fait de vouloir cesser de l’aimer… Je n’y étais pas arrivé. Une faible ? Peut être, peut être que je n’avais pas envie de souffrir… Mais en l’aimant je souffrais tout autant voir même plus… Puisque je le voyais constamment, je pouvais le toucher lui sourire, m’amuser avec lui, me confier à lui, mais ne rien pouvoir faire. C’était frustrant et déroutant, même si à présent nous couchions ensemble et qu’il savait l’amour que je lui portais. Oui mais l’affaire n’était pas gagné, non vraiment pas et j’avais de sérieux soucis à me faire. Je n’étais pas sûre qu’il dise oui. Pourquoi me dirait-il oui à moi et pas à une autre ? En quoi j’ai le mérite d’avoir Kristopher pour moi toute seule ? Moi Laety Opale Shackerwoods… J’ai quoi de plus ? Rien, absolument rien… Je ne suis qu’une simple fille, banale, je ne me trouvais pas si différente des autres. Bon ok, je suis complice de meurtre… Mes parents sont morts… J’ai été adopté… Cela ne fait pas de moi une fille super bien pour autant, car s’il savait que j’avais été complice de meurtre… Il partirait largement en courant… Oui n’importe qui partirait c’est clair… Moi la première je pourrais partir s’il m’annonçait qu’il avait tué quelqu’un… Enfin… Même pas à vrai dire, non je l’aimais comme il était, et quoi qu’il fasse, je resterais à ces côtés. Pourquoi ?

Pourquoi je l’aimais d’un amour si important alors qu’il ne me donnait rien en retour ? Je ne comprenais plus rien, je ne voulais plus y penser et pourtant j’étais obligée d’y penser, tous les jours, tout le temps surtout depuis cette semaine. Une semaine d’enfer. Je n’avais même pas pu entendre le son de sa voix, je n’avais pas pu lui parler sur MSN, ou bien même lui envoyer un simple texto pour le prévenir. J’aurais tellement voulu le voir venir à l’hôpital. Même si avec Jino, cela aurait été comique… Déjà que quand Cameron est venu me voir Jin’ a vu rouge, car il sait très bien que c’est mon ex… Alors imaginons Kristopher. Mon frère me connait, il aurait très bien vu que je l’aimais et que quelque chose se passait entre nous. Je ne comprenais pas comment Jino pouvait seulement supporter Andréa. Nous étions proches tout de même. Nous avions dormi ensemble, nous nous voyons nu et j’en passe, les soirées que j’avais fait avec lui, l’alcool, les joints, les fois ou nous sommes rentrée totalement mort, au point de ne pas pouvoir monter dans ma chambre s’endormant sur le canapé… Jino était bizarre, c’était Jin’ après tout… Mais… Avec Kristopher, est ce qu’il l’aimerait ? Est-ce qu’il l’accepterait ? J’osais croire que oui, je le voulais, je voulais qu’il l’apprécie, qu’ils soient amis et pas ennemis… J’aimais tellement Kristopher je ne voudrais pas le perdre à cause de mon frère… J’étais prête a quitter mon frère pour lui… Ok, c’était violent comme conséquences, mais… N’est-il pas l’amour de ma vie ? Je lui devais bien ça, surtout s’il me laisse une chance. Mais je devais vite redescendre sur terre… Je n’avais aucune chance, il m’en voudrait pour lui avoir foutu un plan à la con, nos soirées MSN …. Il m’en voudrait de ne pas lui avoir donnés de nouvelles de la semaine. Je ne pouvais que le comprendre. Mais bon après tout, nous n’étions pas en couple, donc je pouvais très bien ne pas lui donner de nouvelle.

Non c’était méchant, merde, je ne pouvais pas agir de la sorte, je ne pouvais pas penser cela, je l’aimais ! Beaucoup, cruellement beaucoup ! Je ne pouvais pas lui faire ce plan là, je devais être réceptive, je devais être une femme parfaite sur ce côté-là. Car s’il me donnait ma chance, la moindre erreur pouvait être fatale. Je pouvais le perdre à tout moment. Il n’aimait pas l’amour, s’il faisait des efforts et que moi de mon côté je fais ma jalouse, possessive, chieuse et qui pète son câble constamment, il n’allait plus vouloir de moi. Je n’étais pas comme ça. Jalouse et possessive, je ne l’avais jamais été… Mais… Bizarrement, depuis que je couchais avec Kristopher… J’avais l’impression que mes émotions, mes sentiments changeaient. Tout évolué. Mon amour grandissait, mais une sorte de jalousie était en train de s’installer. Bizarre comme réaction et parfois ça me rongeait de l’intérieur. Je n’avais jamais été jalouse d’une femme qui approche Caleb. Jamais au grand jamais je n’avais été possessive envers lui je ne lui avais jamais fait d’histoire concernant une femme trop proche, même si je savais que lorsque nous couchions ensemble, il n’avait pas d’autre femme. Non, Il était fidèle tout comme moi. Un an et demi de relation… Alors que j’aimais Kristopher… J’avais tout rompu il y a tout juste un peu plus d’un mois, dès lors que j’ai commencé à coucher avec Kris. J’étais une femme honnête, je préférais… Ne pas faire souffrir l’un d’eux. Mais si Kristopher refusait ? S’il me disait qu’il ne me laissait pas de chance qu’est ce que je devais faire ? Revenir auprès de Caleb ? Je devais faire quoi ? Je n’en savais foutrement rien et sa me tué. Je voulais Kristopher et personne d’autre ! C’était lui que j’aimais, pas Caleb, même si je tenais un temps soit peu à lui, en même temps on ne néglige pas une relation d ‘un an et demi de la sorte… Mais bon dieu c’était Lui, et seulement lui que je voulais. Kristopher Eiden McCormac… Lui et seulement lui, l’homme et l’amour de ma vie, j’en resté encore persuadé. Comment ne pas le savoir? Un amour si fort au bout d’un an, un amour qui grandit, qui évolue de la sorte…

Je ne pouvais que l’aimer, et il ne pouvait être que l’amour de ma vie. C’était lui et personne d’autre. Mon cœur sui s’emballait quand je le voyais, mon regard qui pétillait, ma façon d’agir, de me comporter avec lui, nos moments parfaits au lit… Tout ce que nous avions vécut… J’avais envie de me réveiller à ses côtés, je voulais sentir son corps quand je me tournais dans mon lit… Je voulais dormir sur lui, comme j’avais pris la fâcheuse habitude. Le pauvre… Certes je ne pesais que quarante cinq kilos… Trois kilos en plus depuis l’hôpital…. Mais tout de même ça ne devait pas être confortable. Mais j’avais tellement prit l’habitude… Sentir son souffle dans mon cou, ses caresses la nuit, sa façon de se réveiller et de me faire l’amour… nos regards complices qui en disait long, très long. La façon dont il avait d’être si doux avec moi, même si parfois nos rapports, viré dans le sauvages. Je n’avais jamais fait l’amour de façon si sauvage. Mais avec lui, wow… J’avais découvert pas mal de chose avec lui. Il m’avait montré et apprit certaines pratique, certaines position, et je ne pouvais pas oublier cette complicité que nous avions eu lors du camping. Ne serait ce que dans ce lac ou l’eau était glacial, ou bien sur cette branche d’arbre qui menaçait à tout moment de casser. Je lui avais fait l’amour de façon très lente, plus que lente. Sans ce quitté du regard, nos fronts collaient l’un contre l’autre. Bref, tout ceci qui me rendais totalement folle de lui. Aujourd’hui je pouvais enfin quitter l’hôpital et je ne me ferais pas prier, une seconde fois. Je sortais avant même que l’on puisse me dire de partir. Je ne voulais plus voir ces médecins, je ne voulais plus voir ses blouses blanches. J’avais trop passé de temps dans ces foutus hôpitaux… La mort de mes parents m’y avait amené, malheureusement trop de temps. Frissonnant légèrement, je sortais de ce bar ou un café bien serré se trouvait dans ma main. La fumée qui en sortait me donnait l’eau à la bouche. Je voulais le boire, mais me bruler la langue, non merci. Relevant le regard c’est là que je le vis. Il était là en face de moi. Kristopher. Me figeant doucement, je ne pu m’empêcher de le regarder. Il était beau, il était sublime, cette tenu…

Mon dieu, il me détruisait sur place, son jean en cuir, blanc, ses chaussures, de la tête aux pieds il me tuait. Sa ne devrait pas être permis de devoir tuer des gens rien qu’en portant une simple tenu. Me faisant bousculer, je renversais légèrement de mon café sans m’en rendre réellement compte. Passant ma langue sur mes lèvres, je m’excusais auprès du type, alors que c’était plutôt à lui de s’excuser… Mais bon… Ce n’était qu’un détail. Relevant la tête, je le vis s’approcher de moi. Sans me quitter du regard. Mon cœur tambourinant ma cage thoracique, je cru mourir sur place. Entrouvrant la bouche, je pris une grande goulée d’air. Alors qu’il était en face de moi, je scrutais ses yeux bleus, je mourrais. Je pouvais m’y noyer dedans tant ils étaient parfait, tout bonnement parfait. Je ne savais pas quoi dire ni quoi faire. Serrant mon café, j’oubliais de respirer. « Laety … Ca va ? » Laety ça va ? C’est tout… Ce dont j’avais droit ? Wow. Laety ça va… Génial, c’est quoi cette phrase idiote ? Même Devon quatre ans m’avait dit mieux à l’hôpital ! Merde il m’en voulait, il m’en voulait. Pouvais-je lui en vouloir de m’en vouloir ? Non, c’était la faute à ce gros abruti qui m’avait bousculé, qui m’avait faite tombé et qui comme un con était parti sans m’aider alors que je pissais le sang sur ce foutu trottoir ! Si je le recroise… Je lui fou mon plâtre dans sa gueule ! « Mouais …Question conne je suppose … »

Détournant le regard, je souriais nerveusement en déglutissant longuement. Passant ma langue sur mes lèvres je le regardais alors à nouveau droit dans les yeux. « Non, ne t’inquiète pas… Ce n’est pas une question conne, je vais… Bien même avec un plâtre qui pèse une tonne et qui me tue car j’ai envie de gratter dessous… Kris, je vais bien. » Dis-je doucement en serrant légèrement mon café, me disant qu’il serait peut être tant que je cesse de le serrer avant que le gobelet n’explose. Déglutissant longuement je relevais mon bras en grimaçant. « Je suis … Désolée pour notre rendez vous… Un type dans la rue m’a bousculé et en tombant je me suis fracturé méchamment le poignet… Du coup hôpital opération en tout genre… Bref, mon téléphone s’est cassé en plus du coup impossible de te contacter… Je… Je sors tout juste de l’hôpital, ces fous m’ont gardé une semaine je les aurais tué… » Soufflais-je doucement en serrant la mâchoire. Est-ce qu’il allait me croire ? Pourtant ce n’était que la strict vérité, je ne lui mentais pas, je ne voulais pas lui mentir, non… Buvant légèrement de mon café, je baissais le regard en regardant ses cuisses. J’avais envie de les toucher, de les tâter comme je le faisais lorsque nous étions dans le lit… Frissonnant doucement je passais à nouveau ma langue sur mes lèvres en me mordillant celle-ci. « Et toi ? Ta semaine ? Le boulot ? Tu vas bien ? » Dis-je doucement en relevant mon regard vers lui pour le plonger dans le sien. Entrouvrant la bouche, je cru mourir sous le coup.
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MessageSujet: Re: Surprise Encounter - K&L Surprise Encounter - K&L I_icon_minitimeMer 9 Fév - 1:38

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one week later ...

Un an … Cela faisait un an que Laety était amoureuse de Kris sans que celui-ci ne s’en rende seulement compte. Il était totalement et irrévocablement aveugle lorsque cela concernait l’amour, c’était plus qu’évident. Et c’était terriblement pathétique selon lui, d’en être arrivé là. Tout ça parce que l’amour l’avait déçu deux fois. Une fois, lorsque ses parents s’étaient séparés alors qu’ils n’auraient sans doute jamais du se mettre ensemble au final, et la seconde fois lorsqu’il avait été trahit par celle qui était sa petite amie depuis un an et demi. Autant dire qu’à partir de cette seconde blessure, il s’était totalement et définitivement fermé à l’amour. A quoi bon se prendre la tête avec une chose qui faisait plus de mal que de bien à ses yeux ? A part donner le bâton pour se faire battre, ça n’avait pas le moindre sens selon lui de faire cela. Donc forcément, il avait lâché l’idée de tomber de nouveau amoureux un jour. Mais c’était sans compter sur Laety qui le faisait étonnamment douter sur ce qu’il voulait et ne voulait pas. Elle était réellement super, du genre même parfaitement à son goût sur tous les plans. Mais comment tomber amoureux lorsque l’on repousse ce sentiment depuis de longues années, au point de laisser tomber une petite amie lorsque l’on réalise que l’on est trop attaché à elle ? Pourquoi devrait-il donner une chance à Laety alors qu’il fuyait l’amour depuis de longues années ? Pourquoi elle et pas une autre ? Tout simplement parce qu’elle était elle et que c’était une excellente raison en elle-même. Oui Laety était réellement parfaite à ses yeux, il ne pouvait décemment pas dire le contraire. Pour autant il n’était pas certain de vouloir en tomber amoureux. Tout simplement parce que ce serait se prendre au piège soit même … Et il n’était pas assez idiot pour faire une chose pareille. Du moins … C’était là ce qu’il pensait. Il ne pouvait pas savoir s’il penserait encore cela le lendemain ou le surlendemain. Il n’avait de cesse de changer d’avis. Mais il fallait avouer que le fait que Laety le lâche alors qu’ils devaient se retrouver, ne l’aidait pas à dire oui…

Même s’il en doutait quelque peu, il ne pouvait s’empêcher de songer qu’elle avait changé d’avis le concernant. Peut-être qu’elle ne supportait plus l’idée de l’aimer sans être aimée de la même façon par lui … Si tel était le cas, il ne pouvait décemment pas le lui reprocher. Après tout ce serait terriblement égoïste que de vouloir retenir une personne simplement parce que sexuellement c’était le top, sans savoir si l’on désirait plus … Non il n’était pas du genre à profiter de l’amour que lui portait une fille, même pour vivre des trucs terriblement bons. Jamais il ne ferait une chose pareille ! D’ailleurs, il ne comprenait même pas ce qu’elle pouvait bien lui trouver. Il n’était qu’un chanteur dans un bar comme un autre, qui avait cessé ses études de droit pour se remettre en question après avoir faillit mourir lors de son tour du monde. Un mec qui avait faillit être père, ce qui l’avait fait fuir avant de revenir auprès de sa petite amie, pour apprendre qu’elle avait avorté sans lui demander son avis. Il n’était rien d’autre qu’un type qui s’amusait à des jeux complètement stupides et idiots, parfois au dépends de gens, tel que sa petite amie de l’époque qui avait été lâchée par lui, le jour de leur mariage. Autant dire qu’il n’avait rien de plus que les autres hommes. Et puis, il était assez honnête avec lui-même pour savoir qu’elle méritait bien plus que lui. Oui elle méritait un type drôle, sympa, intelligent mais surtout, qui n’avait pas peur de s’engager avec elle, l’épouser lui faire des enfants, la rendre heureuse tout simplement. Oui il n’était rien de tout cela. Il était certes parfois drôle mais le fait d’être incapable de l’aimer comme elle le méritait, ne faisait pas de lui un type sympa. Quant à l’intelligence … Il avait abandonné ses études pour chanter dans la rue. Etait-ce un geste intelligent ? Non, loin de là ! C’était même complètement idiot et pourtant personne n’avait jamais cherché à l’arrêter, pas même sa mère. Tout simplement parce qu’elle voulait juste le bonheur de ses enfants. Kris était-il heureux ? Il n’en savait rien … Il ne s’était jamais posé la question à vraie dire. Mais s’il venait à le faire, il se dirait qu’il se contentait de vivre, plus qu’autre chose.

Depuis qu’il avait laissé tomber sa fiancée le jour de leur mariage, Kris et les filles c’était une bien petite histoire. Peu de petites amies, il se contentait généralement de coucher de ci et de là sans jamais avoir dans l’intention de se poser réellement avec qui que ce soit. Coucher avec une amie, ça n’avait jamais son genre et il refusait même catégoriquement de virer là dedans. Des amies restaient des amies et il ne voulait pas les perdre simplement parce qu’ils avaient eut dans l’idée de coucher ensemble. Et pourtant … C’était ce qui était arrivé avec Laety. Fait totalement nouveau auquel il n’aurait jamais pensé devoir faire face un jour. Même s’il avait connu tout simplement le paradis dans les bras de la jeune femme, il n’avait de cesse de regretter que cela ait put détruire totalement leur amitié. Et c’était encore pire depuis qu’il était au courant des sentiments qu’elle avait pour lui. Plus que jamais, il savait qu’il ne pourrait pas rester ami avec elle en faisant mine de rien, alors qu’elle était amoureuse de lui. Amoureuse de lui … Le simple fait de se dire ces quelques mots, le faisait presque frissonner d’horreur. Amoureuse ! Amoureuse de lui ! C’était atroce … Horrible, ça lui collait le frisson. Comment l’aimer lui ? Que faire avec Laety pour ne pas la blesser dans une telle situation ? Il était dans une situation critique … Très critique ! Il tenait réellement à Laety. Assez pour ne surtout pas vouloir la blesser. Or c’était pourtant ce qu’il faisait depuis bien trop longtemps, sans même en avoir conscience. Oui il avait honte de cela et ne savait vraiment pas comment faire pour se racheter. Lui dire oui ? Mais ça reviendrait à la blesser plus gravement, le jour où il réaliserait et ferait machine arrière. Ce jour là il ferait sans doute pire que la blesser, il la détruirait ouvertement. Tout simplement parce qu’il lui aurait donné de l’espoir avant de se rétracter et prendre la fuite. Non, il n’avait pas le droit de faire une chose parelle. Jamais ! S’il venait à lui laisser une chance, il le ferait parce qu’il serait conscient d’être réellement près pour cela et même, capable de l’aimer. Mais … Il s’inquiétait pour rien, ce n’était sans doute plus d’actualité puisqu’elle lui avait posé un lapin et n’avait pas cherché à le joindre depuis une semaine. Donc, il s’inquiétait pour rien à ce sujet là.

Pour autant, lorsqu’il l’a vit en face de lui, dans cette rue, sans s’y attendre le moins du monde, il ne put s’empêcher d’éprouver la forte envie de s’approcher d’elle et de la prendre dans ses bras tant elle semblait faible et fragile, avec ce plâtre. Bon sang, il en aurait tué ce vieux qui venait de la bousculer à la sortie de ce café, et d’accepter ses excuses à elle alors qu’elle n’avait strictement rien fait. Il crevait d’envie de venir lui parler, tout simplement, la faire sourire voir rire tant elle paraissait mal. Mais surtout, il ne pouvait s’empêcher de la trouver terriblement belle dans cette tenue dans laquelle il ne l’avait pourtant jamais vu jusqu’à présent. Simple, naturelle, débraillée … Elle était tout aussi belle que lorsqu’elle prenait soin d’elle et de ses tenues vestimentaires. Elle était envoûtante, hypnotisante, bref … Elle était parfaite et encore parfaite, comme toujours. Ce qui expliquait sans doute pourquoi Kris ne prit pas le temps de réfléchir et la rejoignit, réalisant seulement qu’elle avait un bras dans le plâtre. Aussitôt, il ne put s’empêcher de s’inquiéter, allant même jusqu’à se demander si cela pouvait expliquer la raison pour laquelle elle n’avait pas donné la moindre nouvelle depuis une semaine. Une fois arrivé devant elle, il se demanda alors que dire, que faire. Après une seconde d’hésitation, l se contenta de lui demander si ça allait, avant de réaliser que … Merde elle avait tout de même un plâtre ! Ce fut pourquoi il mentionna le fait que c’était là une question conne. En fait, il cherchait juste quelque chose à dire car il se sentait terriblement mal à l’aise. Et le rire nerveux de la jeune femme ne l’aida réellement pas. Elle devait se foutre de lui ... En même temps, il y avait de quoi. Il l’abordait dans la rue, sans même savoir quoi lui dire. Encore un peu et il se serait mit à bafouiller comme un crétin. Non, vraiment pas de quoi être fier ! « Non, ne t’inquiète pas… Ce n’est pas une question conne, je vais… Bien même avec un plâtre qui pèse une tonne et qui me tue car j’ai envie de gratter dessous… Kris, je vais bien. »

Kris eut un sourire à ses paroles, lorsqu’elle mentionna le fait qu’elle voulait gratter sous son plâtre. Elle était assez blessée pour porter un plâtre et la chose qui la dérangeait le plus, c’était le fait que ça la grattait … Cette fille était cinglée, à n’en pas douter ! Mais bon sang qu’il aimait cela ! « Tu me l’aurais dis une seule fois que je t’aurais crus Laety. » Di-il en souriant faiblement. Ok il était de plus en plus pathétique. Il fallait réellement qu’il se ressaisisse et vite ! « Je suis … Désolée pour notre rendez vous… Un type dans la rue m’a bousculé et en tombant je me suis fracturé méchamment le poignet… Du coup hôpital opération en tout genre… Bref, mon téléphone s’est cassé en plus du coup impossible de te contacter… Je… Je sors tout juste de l’hôpital, ces fous m’ont gardé une semaine je les aurais tué… » En apprenant cela, Kris ressenti un brusque bouffée de joie. Non pas qu’il soit heureux d’apprendre qu’un imbécile l’avait, volontairement ou non, blessé au point qu’elle avait dut filer dans un hôpital et y rester une semaine. Mais il était content d’apprendre que pour sa part, elle n’avait pas changé d’avis et ne lui avait pas volontairement laissé sans nouvelle aussi longtemps. Il aurait sans doute du sauter sur l’occasion pour dire que ça avait été une semaine de trop, et prendre rapidement la fuite. Mais il ne le voulait pas vraiment. Que voulait-il à la fin ? Qu’elle parvienne à l’attraper ? Non ... Pas lui … « Hm … C’est ce que j’ai commencé à penser en voyant ton plâtre. » Répondit-il après un bref instant de silence. « Enfin bref de toute façon je t’en veux pas, évidemment. » Quel idiot … C’était complètement stupide ce qu’il disait. Elle s’en fichait sans doute royalement de cela. Voir même, encore heureux qu’il ne lui en veuille pas. Bon sang elle sortait tout de même de l’hôpital après s’être salement blessée. Elle n’y pouvait donc vraiment rien à ce long silence d’une semaine ! « Et toi ? Ta semaine ? Le boulot ? Tu vas bien ? » Qu’avait-il fait de sa semaine lui ? Rien à part chanter le soir au bar, dormir jusque très tard le matin, voir en début d’après midi et voir ses amis pour une soirée alcoolisée. En clair … Rien de bien intéressant dans sa vie. Comme depuis longtemps déjà. « Oui moi ça va … Semaine comme une autre, le boulot et encore le boulot. Rien de plus et rien de moins. » *Et j’ai attendu ton appel* … Non ça il n’allait pas le lui dire, c’était idiot ! Certes cela lui ferait sans doute plaisir. Mais c’était aussi lui donner de faux espoirs …
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MessageSujet: Re: Surprise Encounter - K&L Surprise Encounter - K&L I_icon_minitimeJeu 10 Fév - 2:21

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The Perfect Love


Ce blanc si horrible, trop blanc tellement il est blanc. Les rideaux eux aussi blanc, ces stores tout aussi blanc. Le blanc, était une couleur que je détestais au plus haut point. Et il est vrai que je ne m’habillais que rarement en blanc. J’aimais chez les autres, oh ça oui. Mais chez moi, le blanc était littéralement rayé de la carte. Aucune pièce n’était blanche dans ma villa. Non, ma chambre était rouge et grise. Simplement. Ma salle de bains ? Elle était d’une couleur orangé virant vers le jaune éclaircissant la pièce au maximum puisque je jouais sur des couleurs pastel. Le reste les chambres étaient d’un léger saumon que j’aimais particulièrement. Le bas de la maison était de vert et de prune. Non, rien n’était blanc chez moi. Je le refusais. Je ne voulais pas vivre dans une pièce totalement blanche. C’était si… Triste si… Morbide. Oui, le blanc me rappelais la mort. Les hôpitaux sont blanc, les chambre sont blanche, les draps sont blanc, le lit et blanc… Même les douches étaient blanches… tout était de blanc, blanc et encore du blanc. Non, le blanc c’était flippant, trop pour moi. Je me souvenais parfaitement de cette pièce, froide, hostile, blanche, avec des objets métallisés partout. Ces tables de métal, cette odeur de chloroforme. L’odeur de la mort tout simplement. Quand j’étais alors, allée voir mes parents, décédés. Les voir là, allongés, inerte, blanc comme la mort. Tout ce blanc me tuait, il m’anéantissait. Puis mon long, très long séjour a l’hôpital en revenant d’Italie.

Chambre blanche, draps blanc, télévision blanche… Même la télécommande était blanche ! Bon sang de quoi vous rendre fou ! De quoi vous démoraliser pour toute la vie. Je ne supportais plus le blanc, et cette semaine, ma semaine a nouveau dans cet hôpital me rendait folle, hystérique. Je ne pouvais plus, je devais a tout prix voir des couleurs, ma chambre, ma couette noir et rose, mon mur rouge et gris… Mes photos affichées dessus… Je voulais voir le fond d’écran de mon ordinateur ou Kristopher se trouvait dessus… Je voulais prendre un bain dans cette baignoire ou il m’avait fait l’amour d’une lenteur extrême dos contre moi son bas ventre frottant mes fesses. Oui, cette même baignoire ou j’ai dû avoir des orgasmes en pagaille, car je ne les avais pas compté… Me blottir dans mes draps pour sentir son odeur. Je n’avais même pas changé les draps. Alors que nous avions tout de même était salement cochon le matin. Mon frère qui d’ailleurs, m’avait demandé pourquoi a certains moments j’avais crié. Prétextant un cauchemar, je me demandé s’il m’avait réellement cru ou s’il avait comprit qu’un homme était entré dans ma chambre. Mais maintenant je m’en fichais. Je voulais qu’il revienne, qu’il me prenne sur mon lit, tendrement, sauvagement, brutalement, comme il le voulait, je m’adonnais à lui dans tous les sens du terme. Je voulais simplement retrouver notre complicité que nous avions dans ces moments là. C’était bizarre, puisque nous ne sortions même pas ensemble, et la complicité que nous avions lors de nos rapports m’étonnait au plus haut point. Cette façon si naturel que j’avais de prendre son membre en main, de le caresser, de connaitre ses points sensible, la façon dont je devais faire pour le faire jouir plus tôt ou moins rapidement… Je savais déjà quand il allait jouir ou pas, cette façon simple, de prendre son membre en bouche et de m’arrêter juste a temps car je savais parfaitement qu’il allait craquer…

Nos regards inlassables, brillant, parfait. Ses lèvres sur les miennes, ces baisers langoureux et torrides, sa langue dans ma bouche caressant la mienne, si longtemps, très longtemps, des baisers qui se voulaient tendre, passionnés amoureux. Oui, nos baisers étaient comme des baisers d’amour. Les mordillements de lèvres, ces caresses sur ma poitrine. Le fait qu’il sache que c’était ma zone érogène… Le fait que j’ai pu découvrir la sienne, sa nuque, simplement sa nuque, sentir ses cheveux glisser entre mes doigts, son souffle au creux de mon cou, ses murmures à peine audible, ses gémissements, lui tout simplement. Je le désirais ardemment, je ne pouvais pas nier que tous ces moments que nous avions passés ensemble étaient tout bonnement parfait. Je ne pouvais pas décemment oublier le camping, oh ça non… Comment oublier cette complicité qui était née ? Dans la tante, je me souvenais parfaitement de ces baisers si intenses pour que je ne puisse pas crier… Dans le lac, ou bien même contre l’arbre… Ou sur… Mon dieu et dans l’herbe… qu’après nous avions eu de l’herbe partout dans os fringues et que sa nous grattait… Non, une complicité si intense ne pouvait pas être oubliée si vite. Je l’aimais de tout mon être, de tout mon cœur, et je ne voulais qu’une chose l’avoir. Mais redescendons très vite sur terre, je ne l’aurais jamais, non je ne pouvais pas l’avoir, même si a notre dernière discussion ou notre dernière entrevus j’avais quelques chances de l’avoir. Je ne lui avais pas donné de nouvelle depuis une semaine et il avait dû se mettre en tête que je ne voulais peut être plus de lui ou que j’avais cessé d’y croire ? Je n’en savais rien, mais j’espérais de toutes mes forces que non. Je ne pensais pas, le voir aujourd’hui. Je pensais plutôt l’appeler. Oui, une fois bien installer chez moi pour lui raconter alors, ce qu’il m’était arrivé. Mais le voir sur ce trottoir la, non loin de moi… Me donnait non seulement la chair de poule mais me faisait un bien fou.

Le voir enfin, après une longue semaine… Une semaine sans avoir eu le droit de lui parler, de le voir, d’entendre le simple son de sa voix. Ça me tuait fortement. Et il était là, juste devant moi. Du moins à quelques mètres. Me faisant bousculer je ne vis pas qu’il venait a moi. Relevant la tête, je plongeais mon regard dans le sien mon souffle se coupant rapidement sous l’intensité du plaisir qui m’envahissait au fait qu’il puisse me rejoindre. Le voyant tout près de moi, tout, tout près mon cœur s’emballa encore plus. Déglutissant je serrais mon café dans ma main essayant de ne pas lui sauter dessus. Je ne pouvais pas lui sauter dessus et l’embrasser a en perdre haleine. Je devais me contrôler, lui laisser le temps de choisir sa décision, de faire un choix. Je ne devais pas… interférer. Non ce n’était pas bien de faire cela. Me demandant si j’allais bien, je souriais doucement, essayant alors de le rassurer et que la seule chose qui me préoccupait en ce moment était plus le fait que ça me grattait fortement. Oh ça oui, ça me grattait comme pas possible, je rêvais de pouvoir faufiler quelque chose entre le plâtre et la peau pour me gratter et pousser un long soupire de bien être. « Tu me l’aurais dis une seule fois que je t’aurais crus Laety. » Souriant en coin, je plongeais à nouveau mon regard dans le sien en me mordillant la langue lentement. « Je ne l’ai pas dis une fois ? Je ne me rends même pas compte de ce que je dis maintenant… Cet hôpital à eu ma peau… » Dis-je doucement en rigolant nerveusement, baissant mon regard sur ses chaussures que j’adulais fortement. Bon sang je voulais les mêmes… Me mordillant lentement les lèvres je soufflais doucement. Rapidement, je lui expliquais alors pourquoi je n’avais pas pu le joindre expliquant alors qu’un abruti m’avait bousculé et que je m’étais cassé le poignet. Douleur affreuse.

« Hm … C’est ce que j’ai commencé à penser en voyant ton plâtre. » Détournant le regard en clignant plusieurs fois des yeux, un sourire nerveux se logea sur mon visage. Ok, il avait vraiment cru que je l’avais lâché ? Comment aurais-je pu ? Après lui avoir dit que je l’aimais, après avoir tout fait pour qu’il me donne une putain de chance… C’était tout de même un peu vexant. « Enfin bref de toute façon je t’en veux pas, évidemment. » Fronçant les sourcils, je le regardais alors surprise. Encore heureux qu’il ne m’en voulait pas ! Passant ma main sous ma capuche, je me grattais légèrement le cuir chevelu en serrant un peu plus mon café en main. « Hum, et tu pensais quoi avant ? Que je t’avais lâchement lâché ? Non, je suis bel et bien là, juste qu’une bande de fous habillé en blanc mon interné pour un poignet merdique ! » Dis-je doucement évitant de lui dire en fait la vraie raison. Je savais que le fait que je mange très peu ne lui allait pas. Je l’avais vu sur MSN Lors de notre discussion. Il n’avait guerre apprécié. Alors si je venais à lui dire que j’avais des problèmes de santé a cause de mon manque de nourriture… Il allait m’enfermer surement chez lui et me gaver…. Comme une oie… « M’en vouloir ? Merde j’aurais surement fait exploser cet hôpital si tu m’en aurais voulu. Foutu taré… » Dis-je en pinçant la bouche dégoutée d’avoir perdu une semaine… Une semaine qui aurait pu nous permettre de nous rapprocher… Oui… Et maintenant j’étais sûre qu’il était un tantinet refroidi… J’allais devoir peut être tout recommencé à zéro. Génial. J’allais vraiment faire exploser ce bâtiment… .Tout aussi blanc que leurs putains de chambres ! Buvant un peu de mon café me brulant alors légèrement la langue je soufflais dessus comme une idiote pour le refroidir.

Il devait vraiment me pendre pour une… Clocharde ou je ne sais quoi. Il ne m’avait jamais vu habillé de la sorte, moi qui sortais toujours super classe, du moins ici sur Southampton…. Puisqu’avant sur Londres, quand je sortais c’était toujours en jogging et pull, en mode, je me fiche des autres… Rapidement je lui demandais alors ce qu’il avait fait de sa semaine. Je voulais savoir s’il ne s’était pas trop ennuyer. « Oui moi ça va … Semaine comme une autre, le boulot et encore le boulot. Rien de plus et rien de moins. » Baissant le regard a nouveau sur ses chaussures, je bu une nouvelle gorgé de café enfouissant comme je pouvais ma main plâtré dans la poche de mon pull. Grimaçant doucement, bouger le bras me faisait atrocement mal. J’avais des broches dans le poignet que je devais faire enlever dans un mois me semble-t-il. Pensant à la bande que j’avais acheté a la pharmacie je fis tomber doucement mon sac sur le trottoir et me baissa alors rapidement pour l’ouvrir et fouiller rapidement comme je pouvais. « Mais tu n’as pas de jour de congé au bar ? Ne me dit pas que tu chantes tous les soirs ? Il me semble que tu as le dimanche soir de libre non ? » Dis-je doucement en me rappelant que oui, le dimanche il ne jouait pas, puisque je n’y allais jamais le dimanche. En fait j’y allais plus souvent le vendredi et le samedi. J’y allais aussi le mardi. En fait fut une époque ou j’y allais pratiquement tous les soirs… Mais ces temps ci je m’étais légèrement calmé. Sortant enfin la bande que je trouvais, je fermais mon sac le laissant sur le sol. Me décalant contre un mur pour ne gêner personne sur le trottoir, je regardais ma bande en haussant un sourcil. Il fallait la mettre et après l’attacher pour qu’elle soit à bonne hauteur. Ok génial. Soupirant longuement, je bu rapidement mon café me brulant la langue et le jeta a la poubelle une fois vide. « Hum, tu peux m’aider ? Il faut que mon bras soit immobilisé et au dessous de ma poitrine. Donc si tu pouvais euh… Attacher la bande à mon épaule a bonne hauteur ? » Dis-je en le regardant droit dans les yeux, pliant mon bras pour le positionner. Il n’avait qu’à passer la bande sous mon bras pour la faire passer d’un côté au dessus de ma poitrine et de l’autre dans mon dos.
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MessageSujet: Re: Surprise Encounter - K&L Surprise Encounter - K&L I_icon_minitimeSam 12 Fév - 6:32

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one week later ...

Il parait que c’est la vie qui nous rend tel que nous sommes, une fois adultes. Kristopher n’avait pas le moindre doute là-dessus. Il en était plus ou moins la preuve vivante. N’avait-il pas peur de l’amour à cause d’un ex petite amie ? Si, c’était le cas. N’était-il pas devenu franchement doux comme un agneau, surtout envers les femmes, à cause des disputes des plus violentes qui agitaient le couple de ses parents ? Si … Là encore c’était bien le cas. Mais ce n’est pas tout, alors qu’il était toujours un grand solitaire lorsqu’il était enfant, ce sentant mit à l’écart à cause justement de ses parents, il n’avait jamais réellement fréquenté son frère et sa sœur. Mais cela avait changé lorsque son père était parti, loin d’eux, les abandonnant définitivement et sans plus jamais donner de nouvelles. En effet, à partir de là, il s’était grandement rapproché de son frère et de ses sœurs, au point de les protéger pour un oui ou pour un non alors même qu’il n’avait que deux ans de plus qu’eux, ce qui n’est réellement pas grand-chose. Pour autant, cela ne l’avait jamais arrêté dans cette voie là. Et même à présent alors qu’il vivait loin d’eux, il ne pouvait s’empêcher de prendre régulièrement de leurs nouvelles, pour s’assurer qu’ils allaient toujours aussi bien de leur côté. Et jusqu’à présent, c’était toujours le cas de toute évidence. Pas de quoi s’inquiéter selon eux, même si Kris était quand même du genre à toujours s’inquiéter à leur sujet. Il regrettait d’être loin de sa famille à présent, mais retourner vivre à New-York, il n’en n’était plus capable. Ce n’était réellement pas une vie faite pour lui ça. Métro, boulot, dodo, ce n’était pas du tout ce qu’il voulait. Pas le moins du monde même ! Lui ce qu’il voulait, c’était pouvoir aller au boulot à vélo, s’installer dans la rue et chanter sans être prit pour un SDF, n’avoir pas besoin de traverser toute la ville pour trouver un coin de nature, réellement naturel et non pas artificiel et planté entre deux gratte ciels. Il voulait voir des gens normaux et de bonne humeur et non pas toujours sur le pied de guerre, près à courir à droite et à gauche pour telle et telle raison. Il voulait prendre le temps de vivre tout simplement ! Alors oui il était déçu que sa famille ne soit pas avec lui, mais il n’en demeurait pas moins que sa vie sur New-York était derrière lui à présent ! Et il ne prévoyait pas de faire machine arrière, ni maintenant ni jamais !

L’avantage, c’était que son amitié avec son ami d’enfance, meilleur ami et frère de cœur, était plus forte que tout. Même, plus forte que la distance puisque Joshua l’avait rapidement rejoint sur l’île, comme incapable de pouvoir supporter l’idée de vivre sans lui sur New-York. Tout cela avait beaucoup amusé Kris. Mais il ne s’était pas foutu de lui, tout simplement parce qu’il était ravit que son ami le rejoigne ! Il était plus qu’un ami pour lui, il était un frère, au même titre qu’Aidan, c’était dire. Au point même, qu’ils vivaient ensemble tous les deux, dans l’appartement que Kris avait acheté, après avoir longuement hésité à faire un tel achat. Certes il devait toujours rembourser le prêt qu’il avait dû faire. Mais ça ne le dérangeait pas le moins du monde puisqu’il savait que c’était utile. Et puis il savait qu’il n’allait pas quitter de sitôt cette appartement, tout simplement parce qu’il n’allait pas se marier et avoir des enfants. Donc, il ne voyait pas l’utilité de déménager, alors qu’il tenait réellement à cet appartement. Surtout qu’il avait prit le soin de tout repeindre. Les pièces du bas en blanc et celles du haut, dans un beige léger. Sans compter les meubles design et la cuisine faite sur mesure. Autant dire qu’il avait dépensé une fortune, ou plutôt fais un prêt énorme, pour tout cela. Et il ne le regrettait pas le moins du monde. Il préférait avoir un appartement digne de ce nom, où rentrer la nuit après le boulot, plutôt qu’une voiture flambant neuve. Il n’était pas du genre à vouloir se faire croire plus riche qu’il ne l’était ou à montrer qu’il avait quand même un minimum d’argent. Pas de montre hors de prix, de vêtements de grand couturier ou de voiture de sport. C’était ainsi, il n’était pas ce genre de personne et ne le serait sans doute jamais. Tout comme le fait d’avoir choisis un appartement. Il aurait put porter son choix sur une maison, ou autre. Mais il avait toujours vécut en appartement et s’y sentait donc mieux, un peu comme chez sa mère, dans sa famille donc. C’était aussi pour accentuer le côté chaleureux et douillé, qu’il avait autant décoré son appartement avec des couleurs chaudes et de pays différents. Des objets rapportés de son tour du monde, qui avait duré une année et qui avait eu lieu lorsqu’il s’était enfuit le jour de son mariage. A tout juste vingt ans … Il avait bien fait de prendre la fuite !

Surtout qu’il avait largement été plus heureux durant tout ce tour du monde, que s’il s’était marié avec elle. Il préférait ne pas se pencher sur la question de ce qu’aurait été sa vie si elle était devenue madame McCormac. Il n’avait pourtant aucun mal à se douter … Il aurait terminé ses études de droit, non pas par envie et passion, mais bel et bien pour s’assurer un métier qui lui permettrait de bien gagner sa vie. Une fois son diplôme en poche, il serait certainement devenu avocat, ou quelque chose dans le genre. Autant dire qu’il aurait touché de bons salaires, bien assez pour assurer la vie d’une épouse au foyer, qui lui aurait sans doute fait des enfants pour le garder près d’elle. Autant dire, que ce n’était réellement pas à ce genre de vie là que Kris aspirait. A cette époque là moins que jamais puisqu’il était encore très jeune, tout juste vingt ans. Il se serait plus pourri définitivement la vie qu’autre chose, s’il avait fait une telle connerie. Se marier aussi jeune ça ne pouvait pas être une bonne chose, ça ne l’était pas ! Il savait parfaitement que s’il l’avait fait, il l’aurait regretté toute sa vie. Pourtant, il serait resté malgré tout. Tout cela parce qu’il restait une personne de confiance et qui assumait tous ses choix et toutes ses erreurs. Il serait resté parce que lorsque l’on se marie, l’on fait des promesses qui valaient pour le restant de leurs jours. Et parce que faire un enfant, ou plusieurs, c’était une chose qu’il fallait assumer jusqu’au bout. Ne serait-ce que durant les dix huit premières années des enfants en question. Ce n’était donc réellement pas des choses à prendre à la légère et il en avait parfaitement conscience, de plus en plus même. A présent il était beaucoup plus mûr, presque huit ans de plus, et il savait plus que jamais qu’il ne voulait pas se marier et fonder une famille. Il n’était pas un coureur de jupons invétéré. Donc, ce ne serait pas cela qui lui manquerait. Toutefois, il ne se voyait pas se trouver un emploi avec horaires réguliers et en journée, simplement pour rentrer le soir et trouver ses enfants en train de faire leurs devoirs pendant que son épouse serait en train de préparer le diner. Il ne voulait pas se lever le matin et s’occuper de préparer tous ces gosses, en leur préparant leurs vêtements et leurs petits déjeuners. Devoir faire très vite pour ne pas être en retard à l’école et les y emmener avant de filer rapidement à son propre boulot pour une nouvelle journée longue et ennuyeuse. Non ce n’était réellement pas une vie qu’il désirait.

Même au niveau des relations, depuis qu’il avait quitté Summer, sa fiancée, il ne voulait plus se poser. La seule fois où il l’avait fait, il était resté pendant un an avec elle, Elena, avant de réaliser qu’il ne voulait pas de cela. Il l’avait alors laissé tomber par peur de l’apprécier beaucoup trop, beaucoup plus qu’il ne le voulait réellement. A part elle, et un plan cul qui avait duré moins d’un an, il s’était toujours juré de ne coucher qu’une fois avec les filles, pour ne pas nouer le moindre lien affectif, ou autre. Depuis sa séparation pourtant, il n’avait plus couché avec la moindre fille. Du moins jusqu’à depuis quelques semaines, où il s’était grandement rapproché de Laety, qui était son amie depuis plus d’un an. Jamais il n’aurait pus s’imaginer qu’un jour il transgresserait ses propres règles, en couchant avec une amie. Pourtant il l’avait fait … Et pas qu’une fois. Oh ça non ! A plusieurs reprises, très souvent même ! Plus ils le faisaient et plus ils avaient envie de le faire, de toute évidence. C’était une drogue. Non c’était même bien pire que cela ! L’avantage c’était qu’en plus d’être terriblement bon, ce n’était pas mauvais pour la santé. Autant dire que cela valait sacrément le coup ! Quoi qu’il en soit, non seulement Kris avait couché avec une amie alors qu’il s’y était toujours refusé. Mais en plus, il l’avait fait à plusieurs reprises. Que de choses qu’il s’était pourtant toujours interdit. Pour autant, il n’arrivait pas à le regretter complètement puisqu’il avait prit terriblement de plaisir à coucher avec elle. Il ignorait pourquoi à tel point mais c’était terriblement violent et foutrement bon ! Il ne pouvait qu’en redemander encore et encore. Pourtant … A présent tout était différent puisqu’il savait qu’elle était amoureuse de lui, ce qui était non négligeable. Il ne pouvait pas continuer en faisant mine de rien. Ce ne serait réellement pas bien pour elle, et cruel de sa part. Il ne voulait pas qu’elle ressorte de cela totalement détruite et brisée par sa faute. Après une semaine de silence complet de la part de la blonde, Kris ne put pas s’empêcher de l’aborder, malgré tout, lorsqu’il la croisa dans cette rue, alors qu’elle se faisait bousculer par un homme trop pressé et peu soucieux du fait qu’elle avait un bras dans le plâtre. Alors qu’il venait de lui demander si elle allait bien, la jeune femme lui répondit que oui, le répétant deux fois dans une même phrase. Il ne se priva pas pour le lui faire remarquer d’ailleurs.

« Je ne l’ai pas dis une fois ? Je ne me rends même pas compte de ce que je dis maintenant… Cet hôpital à eu ma peau… » Souriant en coin, Kris la regarda un moment sans répondre. « Hm hm tu me l’as dis deux fois d’un coup. Mais j’avais bien compris dès la première hmm. C’est pas moi qui sors de l’hôpital. » Dit-il en souriant en coin, pour la taquiner ouvertement. Ce qui était de plus en plus étrange de sa part. Il ne pensait même plus au fait qu’il lui faisait peut-être de faux espoirs en agissant de la sorte avec elle alors qu’elle attendait sans doute toujours une réponse de sa part. « Oh et pour te gratter, fais avec une règle … Ou un bâton. » Rapidement, elle lui expliqua pour quelle raison elle n’avait put se rendre au rendez-vous et lui donner la moindre nouvelle durant toute cette semaine, très longue aux yeux de Kris soit précisé en passant. « Hum, et tu pensais quoi avant ? Que je t’avais lâchement lâché ? Non, je suis bel et bien là, juste qu’une bande de fous habillé en blanc mon interné pour un poignet merdique ! » Kristopher grimaça légèrement en réalisant combien il avait stupide de penser une chose pareil. Comme si elle avait put abandonner aussi rapidement, après les longues déclarations sincères qu’elle avait put lui faire. Après lui avoir dit qu’elle serait toujours là s’il venait à se décider enfin. « Ben … Tu ne t’es pas pointé au rendez-vous et tu ne m’as pas donné la moindre nouvelle pendant une semaine. Donc … Oui j’ai pensé à ça. Je ne pouvais pas deviner qu’il t’étais arrivé un truc pareil. Sacré poisse soit dit en passant ! » Répondit-il en souriant faiblement. « Pas de chance je suis habillé en blanc aujourd’hui … » Remarqua-t-il alors, d’une voix douce, la regardant toujours en souriant légèrement. « M’en vouloir ? Merde j’aurais surement fait exploser cet hôpital si tu m’en aurais voulu. Foutu taré… » Pour la première fois depuis longtemps, à croire qu’il avait déprimé loin de Laety, il laissa échapper un bref et léger rire. « Je suis sûr que t’aurais pus porter plainte contre eux, rien que pour ça ! » Dit-il moqueur, le regard brillant. Lorsqu’elle lui demanda ce qu’il avait fait de sa semaine et si tout allait bien, il répondit que c’était le cas et qu’il n’avait rien fait d’autre que le boulot.

« Mais tu n’as pas de jour de congé au bar ? Ne me dit pas que tu chantes tous les soirs ? Il me semble que tu as le dimanche soir de libre non ? » Difficile de ne pas penser à cette époque où leur amitié était toujours au beau fixe et que Laety se rendait régulièrement au bar pour assister à ses concerts. Kris ne pouvait et ne pourrait jamais oublier qu’elle faisait parti de ses premiers, réels, fans, après sa famille, Joshua, et quelques autres amis. Les seuls à suivre ses chansons sur une longue durée. « Si, dimanche et lundi soir. Bien sûr cette semaine n’a pas fais exception à la règle. Mais à part une soirée comme une autre, rien de bien extraordinaire pour moi. » Dit-il doucement. Une soirée qu’il aurait préféré passer avec elle, à n’en pas douter une seule seconde ! Sans mot dire ni bouger, Kristopher regarda alors la jeune femme poser son sac sur le sol à la recherche de quelque chose, finissant par en sortir une bande. « Hum, tu peux m’aider ? Il faut que mon bras soit immobilisé et au dessous de ma poitrine. Donc si tu pouvais euh… Attacher la bande à mon épaule a bonne hauteur ? » Sans un mot, il récupéra la bande et s’approcha tout près d’elle pour la placer comme elle le lui demandait, ses gestes se faisant lents et doux. Une simple inspiration le tua fortement, lorsque son odeur qu’il aimait tant et dont il était totalement accroc, arriva jusqu’à ses narines. Bon sang qu’il aimait une chose aussi simple ! Une fois la bande mise correctement, il se recula d’un pas en souriant l’air de rien. « Ca te va comment ça ? Si t’as besoin d’autre chose n’hésite pas hm… »

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SURVOLE PETIT COQUIN

Surprise Encounter - K&L Vide
MessageSujet: Re: Surprise Encounter - K&L Surprise Encounter - K&L I_icon_minitimeMar 15 Fév - 1:36

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The Perfect Love


L’amour il parait qu’à deux c’est mieux. Il parait que lorsque l’on s’aime d’un amour parfait et immuable on vit le grand bonheur avec un grand B. Il parait aussi que l’amour est indestructible quand c’est le coup de foudre. Il parait que dans la vie l’amour c’est ce qui vous rend le plus heureux. Il parait, oui encore, que l’amour de votre vie existe bel et bien sur cette terre. Il y a une personne qui nait rien que pour nous, cette personne ou quelle soit se doit d’être notre pour toujours. Qu’elle vive a plus de dix milles kilomètres ou pas. Pour ma part elle ne vivait pas loin de moi, certes elle avait vécut très loin de moi à la base pendant toutes ces années, mais je restais persuadé qu’elle avait été faite pour moi. Cette personne venait tout droit du Canada alors que moi je venais de Suède, autant dire à l’autre bout du monde… J’étais Européenne et elle non, ou du moi lui. Cette personne, un homme, l’homme de ma vie celui qui me rend heureuse rien que de penser à lui… Oui l’amour de ma vie, je l’avais trouvé, je ne l’avais pas encore fait mien. Mais est ce que cela n’allait pas tarder ? Je n’en savais trop rien… Je ne saurais dire si un jour j’aurais la chance qu’il soit mien et éternellement mien jusqu’à ce que la mort nous sépare. Je l’espérais de tout cœur, il parait que l’espoir c’est bon pour la santé, mais combien de personne ont eu de l’espoir et n’ont jamais rien eu en retour ? Je ne saurais le dire encore une fois. Parfois l’espoir pouvait être traitre. Oui car nous nous mettions à croire et a espérer a quelque chose et en fait… Rien, non absolument rien en retour. Je ne voulais pas vivre cette situation même si malheureusement j’allais devoir la vivre. Oui j’allais devoir la vivre car j’avais avoué mon amour pour lui, je lui avais dit que je l’aimais, que j’étais éperdument folle de lui depuis le début. Je me souvenais encore de ce moment. Comment avais-je pu le lui dire par MSN ? J’étais une mauvaise fille, j’étais une fille qui ne savais pas gérer la situation j’étais amoureuse pour la première fois de ma vie, un amour qui a la base je ne voulais pas. Moi Laety, tombé amoureuse ? Je n’avais jamais réellement voulu me caser même si j’étais resté huit mois avec Cameron…

Ou bien même si j’avais eu une sorte de relation avec Caleb, un plan cul amélioré… un an et demi… Mais il n’y avait pas d’amour entre nous, il n’y avait rien, juste du sexe et de temps en temps des sortis puisque nous étions tout de même amis…. Même avec Cameron je me souviens parfaitement que c’était… Je ne l’aimais pas comme lui m’avait aimé. Et encore ce n’était pas de l’amour pur et dure. Je me souvenais parfaitement de notre première nuit. De ma première fois. Il m’avait alors dit je t’aime. Mais je ne lui avais pas répondu pour autant. Je ne lui avais jamais dit que je l’aimais, je ne lui avais rien dit non, je l’avais juste embrassé sous la joie. Mais non, en fait Kristopher était le premier a savoir que je l’aimais. En même temps il était le premier, en un simple regard il m’avait tué. Il m’avait prit sans même sans rendre compte. J’étais tombé éperdument amoureuse de lui sans le vouloir, sans avoir eu le temps de réfléchir et d’avoir le choix. Je n’avais pas soufflé que j’étais amoureuse. Le coup de foudre c’était ça. On ne décide pas de ce qui nous arrive. On ne décide de rien. Je ne regrettais aucunement le fait d’aimer Kristopher, je ne pouvais pas m’en vouloir ou bien lui en vouloir, son regard, se regard bleuté se plonger dans le mien. Sa façon de me regarder, sa voix, je me souvenais parfaitement de notre premier regard, de la première fois ou nous nous étions vus… C’était comme… Comme une boule qui éclate en vous… Une immense boule de joie, d’amour… Il avait fait de ma vie un paradis, puis un enfer, puis un paradis, puis a nouveau un enfer. Je jouais au yoyo avec mais je l’aimais, je l’aimais et je ne pouvais pas lui en vouloir car c’est moi qui décidais de ne pas essayer de l’aimer… Et après une semaine sans l’avoir vu, après cette longue semaine, cet enfer que j’avais vécut car je n’avais pas pu le joindre, je me sentais plus que bien. Je voulais le voir, je voulais lui parler et il était là. Il s’approchait de moi, il était tout de blanc, mais bon dieu ce blanc le rendait horriblement sexy, cette façon de s’habiller était parfaite, il était parfait. Il était tout bonnement l’homme de ma vie. Kristopher était fait pour moi. Ce cuir lui allait à merveille ce blond était… wow… Inspirant doucement je le laissais alors venir a moi parlant alors rapidement de ma santé. « Hm hm tu me l’as dis deux fois d’un coup. Mais j’avais bien compris dès la première hmm. C’est pas moi qui sors de l’hôpital. »

Souriant doucement je passais rapidement ma main sur mon front le grattant du bout de mes ongles. La capuche de mon pull a moitié sur ma tête, je le regardais droit dans les yeux en soufflant longuement. Il était tellement beau, il était tellement…. Excitant, je ne pouvais pas comprendre comment lui seul pouvait créer tant d’émotion en moi. « Hey, tu te moques de moi ? Et tu sais quoi ? Jamais deux sans trois… je vais super bien, même si je te jure… ça me gratte comme jamais ! » Dis-je doucement en lui lançant un regard pétillant, brillant de joie et d’amour. J’aimais bien le taquiner, j’aimais réellement m’amuser avec lui, avoir une complicité qui me rendait bien. Nous avions toujours été amis et nous avions toujours eu cette complicité lui et moi. On aimait la musique, on aimait parler de tout et de rien après ces concerts, mais maintenant qu’il sait que je l’aime… Tout allait changer et je ne le voulais pas… je ne voulais pas que cela change, je voulais garder ma relation avec lui. « Oh et pour te gratter, fais avec une règle … Ou un bâton. » Rigolant doucement je regardais mon poignet en plissant les lèvres. « Un bâton ? Un bâton passe entre le plâtre et ma peau ? Arrête je vais me couper la peau avec ma poisse… au point ou j’en suis… Mais tu as déjà eu un plâtre toi pour savoir ce genre de chose ? C’est la première fois pour moi… » Dis-je doucement en lisant rapidement les quelques écritures que j’avais dessus entouré parfois de dessins incompréhensible les uns des autres. Rapidement, nous en vînmes à parler du fait qu’il ait pensé que je ne l’avais pas contacté tout simplement parce que j’avais abandonné l’idée de me mettre avec lui. Comme si cela était possible ! Non bien sur que non ! Je le voulais, encore et encore, je voulais sentir ses lèvres sur les miennes, je voulais à nouveau coucher avec lui, je voulais sentir ses coups de reins contre mon bassin, je voulais a nouveau prendre des douches coquines avec lui, je voulais simplement être avec lui et m’épanouir à ces côtés et avec personne d’autre…

« Ben … Tu ne t’es pas pointé au rendez-vous et tu ne m’as pas donné la moindre nouvelle pendant une semaine. Donc … Oui j’ai pensé à ça. Je ne pouvais pas deviner qu’il t’était arrivé un truc pareil. Sacré poisse soit dit en passant ! » Le regardant légèrement peinée, je me mordais la lèvre inférieure en plissant les sourcils. Comme si c’était possible… « Pas de chance je suis habillé en blanc aujourd’hui … » Rigolant nerveusement, je détournais le regard vers les passants en m’approchant alors de lui. Prenant lentement sa main, je la serrais doucement. Mon pouce caressant lentement le sien, nos corps se retrouvant proche du sien. « Non, comment pourrais-je ? J’ai attendu un an… J’attendrais encore, pourquoi faire ça juste quand… Je t’annonce que… Non, Kristopher, j’ai juste croisé un type qui est barge et qui n’a même pas prêté attention à moi… » Dis-je doucement en serrant lentement sa main en regardant nos mains, nos doigts entrelacé. « Pas de chance ? Hey, tu es vachement sexy habillé de la sorte ! Bon ok, tu es fou mais un fou que je trouve charment, sexy, mignon, attentionné. Un fou unique en son genre… Un fou qui assume et qui est… parfait… » Murmurais-je doucement en relevant le regard pour plonger le mien dans le sien. Un frisson parcouru mon échine toute entière. Bon sang qu’il était beau, qu’il était parfait. Ne lâchant pas sa main je lui marmonnais alors que je détestais l’hôpital. « Je suis sûr que t’aurais pus porter plainte contre eux, rien que pour ça ! » Souriant doucement je serrais un peu plus sa main en me rapprochant lentement de lui, nos corps se frôlant quelque peu. « Ouais, attends, imagine tu n’aurais pas été si compréhensif ? Si tu étais le type super macho ou je ne sais quoi ? Je les aurais tués… Merde… Je ne veux pas… » Rigolant doucement je baissais a nouveau le regard pour ne pas m’emballer et lui dire trop mes ressentis. Je ne voulais pas le perdre… Je deviendrais quoi ? Rapidement, je lâchais alors sa main pour fouiller dans mon sac lui demandant de ses nouvelles surtout s’il avait des jours de congé. Je me souvenais qu’il avait le dimanche, puisque je n’y allais jamais le dimanche soir. J’y allais plus du mardi au samedi en fait.

« Si, dimanche et lundi soir. Bien sûr cette semaine n’a pas fais exception à la règle. Mais à part une soirée comme une autre, rien de bien extraordinaire pour moi. » Relevant la tête vers lui, je souriais doucement en tenant la bande dans mes mains. « Oui, exacte, comme je venais plus du mardi au samedi… Sa te gêne si je viens cette semaine ? Je sais que… Fin tu dois… Réfléchir et tout… Enfin si tu veux être seul… Mais… J’aime te voir jouer et chanter et boire un coup avec toi… Après le show mais si tu veux simplement par MSN, je comprendrais, je ferais tout ce que tu voudras Kris… » Soufflais-je doucement. Rapidement je lui tendis alors la bande lui demandant s’il pouvait me la mettre. Ses gestes doux et lent me firent du bien. J’aimais ça façon d’être avec moi. Fermant les yeux, le laissant faire la bande je passais ma langue sur mes lèvres une fois finie. Regardant la bande je posais mon bras dessus. « Ca te va comment ça ? Si t’as besoin d’autre chose n’hésite pas hm… » Me tournant vers lui je m’approchais doucement de lui l’embrassant alors sur la joue, non loin de ses lèvres cependant restant quelques secondes ainsi. « Merci, c’est parfait Eden » murmurais-je doucement en reculant alors lentement. « Alors ? Tu venais faire quoi en centre ville ? S’il faut je te retarde…Je comprendrais si… Enfin, on peut se voir ce soir sur MSN… » Dis-je doucement en prenant mon nouveau téléphone. Prenant ma carte sim de l’ancien téléphone je l’introduisis dedans pour l’allumer histoire d’avoir enfin un nouveau téléphone. « Tu peux me donner ton numéro de téléphone s’il te plait ? Histoire que je le récupère ? » Dis-je doucement en lui tendant mon téléphone pour qu’il écrive alors son numéro de téléphone.
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MessageSujet: Re: Surprise Encounter - K&L Surprise Encounter - K&L I_icon_minitimeVen 18 Fév - 20:32

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one week later ...

La véritable question qui secouait l’esprit de Kristopher depuis pas mal de temps, celle qui revenait inlassablement, c’était : Si ce n’était pas de l’amour qu’il ressentait pour Laety, alors qu’était-ce ? Il n’arrivait toujours pas à le savoir avec exactitude donc forcément, ça l’agaçait et le tuait plus que de raison. De l’amitié ajoutée à un fort désir sexuel. C’était tout ? Sans doute oui … Non impossible … Une simple amitié et un simple désir ne l’aurait pas autant forcé à réfléchir aussi fortement quant à tout cela et ne lui aurait pas autant donné l’envie de la voir, et revoir et encore voir sans pouvoir supporter trop longtemps la distance. Une semaine lui avait parut terriblement longue et tout bonnement insupportable ! Donc forcément, tout cela le faisait réfléchir plus encore quant à ce qui pouvait bien l’attirer chez elle, qui soit assez fort pour qu’il soit incapable de s’éloigner d’elle trop longuement. Quoi qu’il en soit, il ne savait toujours pas ce qu’il voulait … Mais plus il passait de temps loin d’elle et plus il voulait la retrouver. Est-ce que cela le forcerait à dire oui, lui donner une chance de le faire l’aimer comme elle le méritait ? Rien n’était impossible … La preuve il ne l’avait pas fuit alors qu’elle lui avait avoué être amoureuse de lui depuis le premier jour. La preuve, il était prêt à réfléchir aussi longtemps qu’il le faudrait alors qu’en temps normal, il aurait plutôt fuit vite et loin d’elle. Au lieu de cela, il était toujours là, à se poser mille et une questions les concernant, elle et lui. Elle était la première à lui faire remettre en doute toutes ses convictions et tous ses désirs. La première qui provoquait des questionnements chez lui, quant à une possibilité de l’aimer elle et pas une autre. Lui donner une chance ? Mais s’il le faisait, c’était uniquement parce qu’il était sûr et certain de pouvoir l’aimer en retour par la suite. Parce qu’il refusait catégoriquement de lui donner une chance et puis finalement de la laisser tomber au bout d’un moment, en disant qu’il était incapable de l’aimer. Ce serait lui donner de grands et faux espoirs et donc, la détruire plus surement que jamais par la suite. Elle ne méritait pas une telle chose, c’était certain ! Kris n’aurait jamais du entrer dans sa vie … Non il n’aurait jamais du provoquer tout cela chez elle, c’était injuste pour elle de tomber sur un type comme lui. Elle méritait de pouvoir être aimée comme elle-même était capable d’aimer, un type incapable de sentiments. Et à présent, il était incapable de prendre la fuite ou de lui faire la demande de s’éloigner de lui, tout simplement parce que son absence le tuerait, il en était certain ! Malgré les apparences, il ne voulait surtout pas la perdre. Avait-elle conscience de cela ou pas le moins du monde ?

Mais s’il lui disait oui, qu’il finissait par en tomber amoureux et que, par conséquent, ils formaient un couple … Qu’arriverait-il par la suite ? Emménagement, fiançailles, mariage et enfants ? Non … Impossible, Kris ne pouvait pas se voir dans ce genre de rôle. Fiancé, époux puis père … C’était impensable ! Il avait beau être en âge d’être déjà marié et peut-être même père, il n’en demeurait pas moins qu’il ne pouvait décemment pas se voir en tant que tel. Emprisonné dans une vie dont il ne voulait pas … Tout mais pas ça ! Il fallait donc compter sur Laety pour qu’elle-même ne désir pas une telle vie. Sinon … Non il ne pourrait pas se laisser avoir à cela, il ne le fallait pas ! Kristopher Eiden McCormac dans une vie ennuyeuse de père de famille et époux modèle … Et puis quoi encore ? Il ne fallait pas exagérer tout de même ! Si déjà il finissait par accepter de se mettre en couple avec elle, ce serait un immense pas en avant. Quelque chose de vraiment énorme de sa part ! Enfin… De toute façon il n’en n’était pas encore là. Il ne savait même pas ce qu’il voulait réellement dans le fond. Lui dire oui ou non ? Accepter de prendre le risque de souffrir un jour, quand elle lui promettait que ça n’arriverait jamais … ? Depuis qu’il savait que la blonde l’aimait, Kris revoyait toute cette année passée à ses côtés, d’une toute autre façon. Elle l’aimait depuis le début et il n’avait rien vu. Il lui avait fait amour parce qu’il la désirait comme jamais il n’avait désiré une autre, alors que de son côté elle le faisait pour et avec amour. Au bout du compte, était-il juste un monstre sans cœur, incapable de voir que son amie était amoureuse de lui depuis le début ? Oui, à ses yeux il fallait vraiment être un monstre pour ne pas voir cela ! Il en était un et en prenait conscience seulement maintenant. C’était comme une gifle en plein visage pour lui qui avait toujours prit garde de ne blesser personne. Lui qui était toujours si prévenant et à l’écoute des autres, était passé à côté de cela. Oui il en avait terriblement honte … C’était véritablement une honte pour une personne telle que lui que de blesser une personne, une amie, pendant un an sans même s’en rendre compte. Quoi qu’il en soit, à présent il fallait vraiment qu’il se ressaisisse. Il allait devoir prendre une décision réellement importante et la faire savoir à Laety en temps voulu. Si c’était un oui, tout était parfait et elle n’aurait plus à souffrir par sa faute. Mais si c’était un non … Il allait devoir prendre des pincettes pour la blesser le moins possible. Et il avait intérêt d’assurer !

Lorsqu’il la vit là, dans cette rue, si belle et si vulnérable, il ne put que sauter sur l’occasion pour s’approcher d’elle pour lui parler, tout simplement … Parce qu’une semaine lui avait parut de trop ! Lorsque Kris prit de ses nouvelles, la jeune femme répéta à deux reprises qu’elle allait bien. De toute évidence, elle tenait réellement à le rassurer, ce qui expliquait pourquoi elle le répétait ainsi. D’ailleurs, il le lui fit remarquer en souriant doucement. « Hey, tu te moques de moi ? Et tu sais quoi ? Jamais deux sans trois… je vais super bien, même si je te jure… ça me gratte comme jamais ! » Riant doucement, Kristopher fut incapable de détourner son regard d’elle. Elle était tout simplement désarmante. Oui, elle le rendait complètement fou. Elle était tout autant capable de le faire rire comme un idiot, que de le faire limite déprimer en ne lui donnant pas la moindre nouvelle pendant une semaine. Etait-ce normal ? Pas vraiment … Et ça ne le rassurait réellement pas, c’était le moins que l’on puisse dire. Il était totalement et irrévocablement perdu. Elle provoquait d’étranges choses chez lui. Des choses qu’il ne comprenait vraiment pas. « Me moquer de toi ? Franchement ? J’en serais incapable voyons ! Qui t’as mis de telles idées en tête ? » Fit-il mine de demander en souriant en coin, le regard brillant et malicieux. C’était vraiment stupéfiant de voir combien il était toujours proche d’elle alors qu’il aurait du vouloir la fuir. Au lieu de cela, il se surprenait à vouloir passer le plus de temps possible avec elle. Tout son temps libre même ! Et pas forcément pour lui faire l’amour. Mais bel et bien pour parler et rire comme ils le faisaient si souvent avant que le sexe n’entre dans la partie. Bien sûr à présent, il doutait de pouvoir rester sage et de ne pas craquer au bout de deux minutes, pour lui faire l’amour. Oui, leur relation avait changé à ce point ! Apprenant que sa peau la grattais sous son plâtre, Kris lui recommanda d’utiliser un bâton ou une règle pour se gratter dessous. « Un bâton ? Un bâton passe entre le plâtre et ma peau ? Arrête je vais me couper la peau avec ma poisse… au point ou j’en suis… Mais tu as déjà eu un plâtre toi pour savoir ce genre de chose ? C’est la première fois pour moi… »

Kristopher leva les yeux au ciel à sa remarque concernant sa poisse. « Oui un bâton ça passe … Un bâton pas un tronc d’arbre ! » Répondit-il en pinçant les lèvres pour lutter contre son envie de rire, lui lançant un regard légèrement moqueur et amusé. « Demande à quelqu’un de pas trop barbare de le faire dans ce cas ! Et oui j’en ai déjà porté un, au bras aussi. Ma mère m’avait toujours fait remarquer que je n’étais pas un singe … Pourtant je n’ai pas voulu arrêter de grimper aux arbres. Entre deux visites sur les sommets du même arbre, j’ai pris dix kilos… Une branche n’a pas supporté la différence. » Répondit-il le plus sérieusement du monde, sans la quitter du regard. Ok il avait l’air de raconter sacrément sa vie là … C’était pathétique … Il devait être d’un ennui mortel et plus encore ! Si après ça elle ne cherchait pas à le fuir, c’était qu’elle était complètement folle amoureuse de lui. Encore plus que ce qu’il pensait ! Lorsque la jeune femme lui demanda s’il s’était imaginé qu’elle avait changé d’avis les concernant, durant cette semaine durant laquelle elle n’avait pas donné de nouvelle, il avoua qu’il avait bien commencé à penser à cela. Logique après tout puisqu’elle lui avait posé un lapin avant de disparaître totalement dans la nature pendant sept longues journées ! « Non, comment pourrais-je ? J’ai attendu un an… J’attendrais encore, pourquoi faire ça juste quand… Je t’annonce que… Non, Kristopher, j’ai juste croisé un type qui est barge et qui n’a même pas prêté attention à moi… » Elle avait raison … Il était juste con pour avoir seulement pensé une chose pareille ! Mais en même temps, comment s’imaginer qu’elle avait put avoir la malchance de se blesser de la sorte ? « Je sais Laety … Je me disais bien que c’était pas possible ! » L’informa-t-il d’une voix douce, la laissant caresser son pouce du sien avec douceur, alors qu’elle venait de s’approcher dangereusement de lui et s’emparer de sa main. Tout proche d’elle, il pouvait sentir son parfum qui lui allait si bien … Cette odeur qui était restée accrochée à ses draps lorsqu’elle avait passé la nuit avec lui. Dieu qu’il avait envie de pouvoir la sentir de nouveau sur ses oreilles, ses draps, ses couvertures … Mais ce n’était pas prêt d’arriver. Rien ne prouvait même, que cela se reproduirait un jour. Il était trop tôt pour le savoir. « Hm faut vraiment être barge pour ne pas te prêter attention ! » Dit-il avant de pincer les lèvres pour ne pas en dire plus. Encore un peu et il lui faisait une véritable déclaration d’amour, alors qu’il n’était pas amoureux d’elle … Et ignorait s’il voulait que ce soit le cas. Sans en dire plus, il se contenta de resserrer doucement ses doigts autour des siens, aimant avoir un contact aussi simple que celui là, avec elle. Sa main douce et fine dans la sienne … Comment s’en passer ?

En l’entendant se plaindre des personnes vêtues de blanc qui s’étaient occupées d’elle durant ce temps passé à l’hôpital, Kris eut un sourire avant de faire remarquer qu’elle n’avait pas de chance puisque lui-même était vêtu de cette couleur, ce jour là. « Pas de chance ? Hey, tu es vachement sexy habillé de la sorte ! Bon ok, tu es fou mais un fou que je trouve charment, sexy, mignon, attentionné. Un fou unique en son genre… Un fou qui assume et qui est… parfait… » Kris se figea quelque peu à cette déclaration enflammée. Elle disait n’importe quoi … Du début à la fin ! C’était l’amour qui la faisait parler … Elle parlait avec tant de passion que ça en donnait presque envie de connaître cela, avec autant de force. Oui ça donnait envie de gueuler un "Bon sang Laety apprend moi ! Je veux t’aimer comme tu m’aimes !" enflammé … Mais il ne le devait pas. Pas encore, peut-être jamais … Quand il était en sa présence il avait terriblement envie de répondre un simple oui à sa question concernant le fait de savoir s’il voulait ou non lui laisser une chance de lui apprendre tout cela. Raison pour laquelle il allait devoir prendre un peu de distance pour pouvoir faire le point sur tout cela. Même si ça le tuait rien qu’à l’idée à vrai dire. Revenant sur terre, il eut l’envie de plaquer ses lèvres sur les siennes pour la faire taire alors qu’elle débitait des âneries le concernant. Lui parfait ? C’était véritablement loin d’être le cas ! Et le mal qu’il lui faisait depuis un an, était là pour le prouver. « Ils t’ont donné quoi à l’hôpital ? T’as l’air un peu à l’Ouest non ? Hey tu parles de Kristopher Eiden McCormac là … Bon ok quand tu dis fou je confirme ! Mais pour le reste … Ahum ! » Dit-il en souriant en coin, preuve qu’il plaisantait. Comme depuis un petit moment déjà, il prenait plaisir à la taquiner … Simplement parce qu’il aimait cela. Il aimait cette complicité et le fait de pouvoir se moquer gentiment d’elle sans qu’elle ne le prenne violemment mal. Elle n’était pas assez idiote pour réagir de la sorte. Pas elle, pas Laety. Il pouvait se lâcher en sa présence et il le savait. Parce qu’elle le connaissait assez pour savoir quand il plaisantait et quand il était sérieux.

Alors qu’il émettait l’idée qu’elle aurait put porter plainte contre l’hôpital pour l’avoir retenu de la sorte alors qu’il aurait put, de son côté, chercher à la fuir ou autre, Laety se rapprocha de nouveau de lui. Kris resta totalement immobile, devant lutter de toutes ses forces pour ne pas craquer contre l’envie de la prendre dans ses bras. Simplement pour la réconforter, lui faire comprendre que tout allait bien et autres. Son regard l’hypnotisait et ses lèvres l’appelaient. Oui c’était un véritable appel silencieux. Ou du moins … Ses lèvres appelaient les siennes. L’envie de sentir à nouveau leur douceur sous les siennes, était de plus en plus forte. Les goûter à nouveau et prendre le temps de les savourer comme il se devait. Les sentir s’entrouvrir et sa langue se faufiler dans sa bouche pour trouver la sienne. Souffles saccadés, respiration difficile, soupirs de bien être … Pas maintenant ! Peut-être jamais ! Ne surtout pas oublier cela, c’était primordiale ! « Ouais, attends, imagine tu n’aurais pas été si compréhensif ? Si tu étais le type super macho ou je ne sais quoi ? Je les aurais tués… Merde… Je ne veux pas… » Souriant en coin, Kris la regarda un long moment, son regard se faisant attendri et presque … Amoureux. Hey non stop ! L’air de rien, il détourna un instant le regard pour retrouver une contenance, avant de la regarder à nouveau. « Un type macho serait allé les voir pour pousseur une beuglante, tout en refusant de te voir. T’inquiète je suis compréhensif et patient ! » En sentant sa main glisser loin de la sienne, Kris eut un mouvement reflexe, celui de vouloir la rattraper. Réalisant cela, il laissa aussitôt son bras retomber le long de son corps, espérant que Laety n’avait rien remarqué. De toute évidence son corps refusait de l’écouter et s’échapper à son contrôle. Son corps voulait le sien … Et pas forcément sexuellement comme le prouvait le fait que sa main n’avait pas voulut quitter la sienne à cet instant. Pendant qu’elle fouillait dans son sac, de toute évidence à la recherche de quelque chose, elle lui demanda de ses nouvelles et ce qu’il avait fait de sa semaine. Par la suite, elle mentionna ses jours de repos. « Oui, exacte, comme je venais plus du mardi au samedi… Sa te gêne si je viens cette semaine ? Je sais que… Fin tu dois… Réfléchir et tout… Enfin si tu veux être seul… Mais… J’aime te voir jouer et chanter et boire un coup avec toi… Après le show mais si tu veux simplement par MSN, je comprendrais, je ferais tout ce que tu voudras Kris… »

Oui il voulait qu’elle vienne ! Non il ne le fallait pas … Il devait lui apprendre la décision qu’il venait de prendre à l’instant. Le fait qu’il voulait tester pour voir ce que ça lui ferait de ne pas prendre la moindre de ses nouvelles pendant quelques temps. Combien de temps ? Il n’en savait foutrement rien ! Merde mais il allait la blesser en lui apprenant cela. Mais c’était un mal pour un bien, il n’en doutait pas un seul instant. « Hm … Si tu veux venir au bar quand je chante, je ne t’en empêcherais pas ! Mais niveau contacts et autres … On devrait … Enfin j’ai besoin qu’on diminue ça le plus possible. Le temps de vérifier … Certaines choses … Bien sûr si t’as besoin de parler, de quelqu’un … Pour quelque raison que ce soit, je serais là. Je reste ton ami quoi qu’il arrive et je serais disponible pour toi hm … » Une fois tout cela lâché, Kris garda un long moment le silence, espérant de toutes ses forces être parvenu à lui faire comprendre que ce n’était pas définitif le moins du monde. Et que la séparation n’était pas complète puisqu’il serait là des fois qu’elle ait besoin de parler, ou simplement de lui. Pourvu qu’il ne l’ait pas blessé … Ca pourrait bien le tuer presque autant qu’elle. Un bref instant plus tard, la jeune femme lui tendait une bande, lui demandant s’il pouvait la lui passer pour soutenir son bras. Ce qu’il fit sans se faire prier, se faisant lent et doux pour ne pas lui faire mal. Mais surtout ; elle lui inspirait de la douceur plus qu’autre chose à cet instant là, vulnérable et fragile comme elle l’était. En tant que femme fatale comme elle l’était d’ordinaire, elle était presque intimidante tant elle était belle et envoûtante. Mais ainsi vêtue, elle semblait se mettre totalement à nue, au point de paraître toute fragile. Elle réveillait les instincts protecteurs, très présents chez Kris qui avait violemment envie de la serrer contre lui. Enrouler ses bras autour de ses épaules, coller doucement son corps contre le sien et enfouir son visage dans son cou pour profiter pleinement et profondément de son odeur dont il était véritablement accroc. Une fois la bande mise en place, Kris se recula quelque peu pour lutter contre ses envies dévorantes, la regardant alors en souriant pour lui demander si ça lui allait. En sentant ses lèvres sur sa joue, non loin de ses lèvres, il ferma brièvement les yeux comme pour un profiter un peu plus fortement. Bon sang il aurait simplement suffit qu’il tourne le visage d’un ou deux petits centimètres pour que ses lèvres rencontrent les siennes. « Merci, c’est parfait Eden »

Revenant difficilement sur terre, Kris lui adressa un faible sourire en la regardant longuement sans mot dire. « Alors ? Tu venais faire quoi en centre ville ? S’il faut je te retarde…Je comprendrais si… Enfin, on peut se voir ce soir sur MSN… » Msn… devait-il la prévenir qu’il ne se connecterait pas de sitôt, justement pour diminuer le plus possible tout contacts avec elle, même aussi simple ? Tout cela pour ne pas être davantage influencé par elle. « Oh non tu ne me retardes pas du tout ! Je viens faire deux trois courses … Plus par ennui que par nécessité pour être honnête. Et … Je ne me connecterais pas sur msn ce soir … Ni pendant les jours à venir … » Devait-il préciser pourquoi ou le comprendrait-elle d’elle-même ? Elle était intelligente, elle comprendrait parfaitement ! Il l’espérait sincèrement en tout cas. « Tu peux me donner ton numéro de téléphone s’il te plait ? Histoire que je le récupère ? » Baissant le regard, il récupéra son téléphone qu’elle lui tendait, luttant contre l’envie de prendre sa main en sentant sa peau frôler doucement la sienne. « Hm hm bien sûr. » Souffla-t-il doucement en entrant rapidement son numéro de téléphone dans son répertoire, avant de le lui rendre. « En espérant que tu ne casses pas ce téléphone là … » Dit-il en souriant en coin.


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SURVOLE PETIT COQUIN

Surprise Encounter - K&L Vide
MessageSujet: Re: Surprise Encounter - K&L Surprise Encounter - K&L I_icon_minitimeDim 20 Fév - 6:02

Surprise Encounter - K&L Jared-jared-leto-17058258-100-100 Surprise Encounter - K&L Jessica-3-jessica-stam-11571757-100-100
The Perfect Love


Kristopher était pour moi, tout simplement l’amour de ma vie. Je le ressentais au plus profond de moi, je ne pouvais que le savoir. Oui, il était un tout pour moi. Depuis le jour où j’avais accepté de sortir avec cet homme dans un bar de la ville. Je ne connaissais pas ce bar et j’avais décidé d’y aller car il parait que le chanteur était parfait et qu’il avait du talent. Oh ça oui il avait du talent. Il m’avait volé mon cœur sans même que je puisse lui dire un simple non. Je me souvenais parfaitement de cette rencontre si anodine et si simpliste… J’étais tout simplement entrer dans ce bar habillé de façon plutôt sexy puisque je sortais avec un homme… Et là, le son de sa voix m’était parvenu aux oreilles j’avais littéralement craqué… Mais lorsque j’avais levé le regard a peine entré… J’eu comme un frisson et un moment à blanc. Nos regards se sont croisés, oh ça oui ils se sont croisés et on s’est regardé un long moment… Toute la soirée, je n’avais d’yeux que pour lui. Et nos regards s’étaient rencontrés à multiple reprise. Comme si c’était normal que nous nous regardions ainsi. J’étais parti a la fin de son show et contre toute attente, j’étais rentrée chez moi, je ne voulais pas passer la nuit avec ce type… De toute façon je ne l’avais pas écouté de la soirée et il ne m’intéressait en rien du tout…Puis il y avait déjà Caleb, j’avais simplement accepté par rapport à mon frère… Mais je me souvenais très bien le jour ou Kristopher m’avait accosté. Le jour ou il avait brisé la séparation. Je n’avais jamais osé aller lui parler, j’agissais en tant que timide avec lui, c’était d’ailleurs bizarre moi, la fille plutôt extravertie… Il m’avait alors payé un verre comme si de rien était et nous avions discutés. Ce jour là fut une sorte de révélation pour moi. Son regard, sa voix, son odeur, tout… J’aimais tout chez lui, il m’avait littéralement tué sur place en venant me parler… Et nous étions devenu amis… Simplement amis, de simple ami… Je n’avais pas perdu espoir je préférais attendre, mais j’avais rapidement vu qu’il ne voulait pas de l’amour, je l’avais cerné et je ne pouvais pas aller a l’encontre de sa décision… Même si à la fin j’avais lâché cette idée… Puisque je lui avais fait du rentre dedans au bar et sur la plage…

Est-ce que cela avait réellement marché ? est ce que ça lui avait permit de voir qu’il tenait a moi ? Que lui et moi nous étions faits pour être ensemble ? Ce que je ressentais pour lui ne pouvait pas qu’être à sens unique… Non, ça se devait d’être partagé… Il ne pouvait pas ignorer tout cela… Ne pas voir l’alchimie qu’il y avait entre nous, la façon dont on se regardait, ou bien même nos petits sourires en coin… toutes ces petites choses qui en disait long… La complicité que nous avions eue lors du camping… Avait été extraordinaire. Je n’aurais jamais cru passer un aussi bon week-end, et je n’avais toujours pas remercié Zeck de m’avoir faite venir. Car sans lui peut être que nous n’en serions pas là aujourd’hui… car ce week-end là fut un réel bonheur à l’état pur… Même si nous avions plus passé un week-end sexe qu’autre chose… Mais c’est justement ça qui montre à quel point… Nous étions attirés l’un vers l’autre… L’engrenage était bel et bien lancé, nous ne pouvions plus revenir en arrière et en aucun cas, de toute façon j’avais envie de revenir en arrière… Non moi ce que je voulais c’est aller de l’avant faire en sorte que notre relation puisse enfin évoluer et prendre une tournure des plus parfaites. Petit à petit nous construisions quelque chose, même si ça n’avait pas l’air… Il s’était passé combien de temps depuis notre première nuit ensemble ? Un mois. Oui un long petit mois. Et nous avions discutés, parler, et mis les choses au clair, maintenant qu’il savait que je l’aimais, les cartes étaient entre ses mains. Je lui faisais entièrement confiance. Je savais qu’avec du temps, le temps que je lui donnais et qu’il prenait, il ferait alors la bonne décision. Oui, il prendrait cette décision fatidique et ça serait la bonne. Kristopher était un homme réfléchit, posé, calme et mature il ne prenait rien a la légère surtout pas notre futur, ou pas, relation. Je le connaissais que trop bien et notre dernière discussion montrait très bien qu’il prenait le sujet très à cœur et qu’il ne voulait pas que je souffre.

Mais malheureusement pour lui, je souffrais déjà, oui je souffrais depuis un an de ne pas pouvoir sortir avec lui de ne pas pouvoir profiter pleinement de nos moments comme nous avions fait par exemple au camping. Je voulais tellement faire ce que je voulais avec lui, l’embrasser a tout bout de champs sans avoir peur de recevoir un rejet de sa part… Je voulais sentir ses lèvres glisser sur les miennes, son souffle heurtant le mien, sa langue se pressant lentement contre ma langue, dansant alors à un rythme lent et sensuel de façon a nous tuer plus que de raison. Je voulais sentir ses mains sur mon visage, caressant mes cheveux pour les mettre en arrière comme il avait prit l’habitude de le faire lorsque nous étions proche. Son regard parcourant mon corps sans aucun gène, sa langue sur ma poitrine, sur mon intimité… J’en rêvais… Cruellement. Je voulais a nouveau ressentir toute ses émotions, planter mon regard dans le sien lorsque j’atteints alors le summum du plaisir, le regarder jouir en moi sans ménagement, sentir la sueur perler sur nos corps. Oui, j’aimais lui faire l’amour, j’aimais qu’il puisse me faire l’amour, j’aimais tout cela et je ne voulais pas le perdre, pour rien au monde. Et après une longue semaine sans l’avoir vu, ni même sans avoir pu lui parler c’était horriblement dur. Oui, une semaine enfermée sans pouvoir le joindre, sans pouvoir aller chez moi, ou chez lui puisque mon téléphone était mort… La connexion internet n’était même pas accessible pour les patients… De quoi me tuer… Une horreur de ne pas pouvoir lui parler ni même entendre le son de sa voix… Mais maintenant qu’il était là, juste là devant moi qu’il s’approchait vers moi, pour surement venir me parler… Je ne pouvais qu’aimer cela. Habillé en blanc, dans une tenu outrageusement sexy il me faisait fondre, oui il me rendait totalement accroc a lui. Du cuir, j’aimais qu’il puisse porter du cuir. Il avait des fesses tout bonnement parfaite dans ces pantalons en cuir. Oui, des cuisses fines et musclés, des mollets petits et fins, des petites jambes à m’en faire rêver. Le regardant venir, s’arrêtant a quelques pas de moi, nos regards se croisèrent. J’avais qu’une envie, lui sauter dessus, le prendre dans mes bras sans attendre tellement il me rendait folle de plaisir.

Passant ma langue sur mes lèvres, rapidement me demandant si j’allais bien je lui répondais que oui, mais apparemment je l’avais fait deux fois au lieu d’une. Rigolant à mon tour je lui annonçais alors que j’allais bien pour la troisième fois. « Me moquer de toi ? Franchement ? J’en serais incapable voyons ! Qui t’as mis de telles idées en tête ? » Interceptant son regard brillant et malicieux, j’entrouvrais la bouche me figeant alors sur place. Cela devait être interdit, oui ça devrait être interdit de me tenter autant. Il savait l’effet qu’il me faisait, était-il en train de jouer de moi ? Était-il réellement en train de me regarder ainsi ? Ou je rêvais ? Non il me regardait bien ainsi. Frustration… Secouant doucement la tête, je lui rendais son regard malicieux mon cœur s’emballant violemment. « Se sont tes yeux qui m’ont donné cette idée… Quand je les regarde, ils me disent simplement que tu as envie de rire… Hum, trahit par ces yeux » soufflais-je doucement en m’avançant un peu vers lui mon regard se faisant taquin. M’excusant rapidement de mon absence, je lui annonçais que mon bras me grattait et que je n’avais qu’une envie. Gratter, oui me gratter la peau sans m’arrêter tellement c’était intense, la démangeaison qui en ressortait. Son idée de bâton me surprit plus qu’autre chose. Comment pouvait-il passer un bâton entre la peau et le plâtre ? « Oui un bâton ça passe … Un bâton pas un tronc d’arbre ! » Son regard toujours aussi brillant et moqueur, je souriais fortement en plongeant mon regard dans le sien. Il se foutait réellement de moi ! Il était vraiment en train de se foutre de moi… Le mauvais. Baissant le regard, je regardais alors mon bras. Le plâtre était collé à ma peau… « Demande à quelqu’un de pas trop barbare de le faire dans ce cas ! Et oui j’en ai déjà porté un, au bras aussi. Ma mère m’avait toujours fait remarquer que je n’étais pas un singe … Pourtant je n’ai pas voulu arrêter de grimper aux arbres. Entre deux visites sur les sommets du même arbre, j’ai pris dix kilos… Une branche n’a pas supporté la différence. » Le regardant je me retins de rigoler en secouant doucement la tête. Il avait prit dix kilos entre deux passages ? J’espérais pour lui que le passage soit long car pour prendre dix kilos il en fallait du temps tout de même… Le fait qu’il me propose de trouver un quelqu’un de pas trop barbare me fit penser à lui. Souriant de plus belle, je fis un léger pas en avant vers lui. « Même pas drôle ! Je sais que je suis blonde mais quand même ! Comment oses-tu te moquer de moi hum ? Petit vicieux ! » Dis-je en lui lançant un sourire taquin, mes yeux le cherchant légèrement. Dommage que nous soyons en ville… Il était quasi impossible de trouver un bâton dans un endroit pareil…

J’aurais bien voulu le voir en action me mettant alors ce bout de bois entre le plâtre et la peau afin qu’il puisse me gratter. Me rapprocher de lui, pour poser ma main valide sur sa taille et l’embrasser pour le remercier. Non, je ne pouvais pas faire cela, je ne pouvais pas penser ainsi… « Hum, il me semble que tu n’es pas trop barbare… Si tu me trouves un bâton… Ou n’importe quoi qui peut passer sous ce fichu plâtre, je t’offre mon bras et tu me grattes jusqu’à ce que mon corps n’en puisse plus des frissons ! » Dis-je doucement en lui lançant un regard plus que brillant et remplit de sous entendu. Oui, les frissons… Il connaissait mon corps sous un afflux de frisson… Il savait parfaitement mes zones sensibles ou pas. « Dix kilos ? J’espère que le temps entre les deux passages était long ? » Demandais-je doucement en le regardant droit dans les yeux haussant alors un léger sourire. Il n’était pas si gros que cela, je n’arrivais pas à l’imaginer avec dix kilos en plus. Rapidement nous en vînmes a parler de mon attente, du fait qu’il aurait pu croire que je l’avais abandonner. Hors c’était totalement faux, oui, j’avais juste était retenu par une bande de fou habillé tout en blanc. Je n’avais pas eu de chance et je n’en avais jamais réellement eu… Mais je ne pouvais pas lui dire décemment que j’avais des soucis de santé que j’étais terriblement en manque de fer et de calcium. Sans attendre je vins alors lui prendre la main, la serrant doucement, mon pouce caressant alors le sien avec douceur. « Je sais Laety … Je me disais bien que ce n’était pas possible ! » Souriant doucement je me collais un peu plus à lui ma main se serrant en sentant son pouce caresser le mien. J’aimais voir qu’il ne me relâchait pas, qu’il puisse me retenir contre lui, j’aimais tout simplement ce moment si intense et magique. Il était unique, oui c’était mon Kristopher à moi. « Totalement et irrévocablement impossible Kris. Crois-moi. J’en suis incapable même si j’avais toute la volonté avec moi… » Soufflais-je doucement en baissant le regard pour regarder nos mains se tenant. Signe d’un rapprochement, signe que lui voulait de moi, signe que j’avais peut être une chance… « Hm faut vraiment être barge pour ne pas te prêter attention ! » Tournant mon visage vers lui, j’entrouvrais la bouche, sans qu’aucun son n’en sorte. Mon regard interceptant le sien, je restais ainsi sans bouger un long moment. Je l’aimais, je l’aimais de plus en plus. Il me plaisait, comment ne pas être amoureuse ? Je me le demande bien… Kristopher était vraiment l’homme de ma vie.

« Je… Kris… Tu… Tu me prêtes attention toi ? Je… Tu sais, c’est con mais tu es le seul… hormis mon frère… Je… Merde Kris… J’aime quand tu dis ça… » Murmurais-je doucement en serrant un peu plus ma main me rapprochant alors de lui pour coller mon corps contre le sien. Continuant de parler de tout et de rien, il m’annonça alors qu’il était habillé de blanc et que par conséquence je n’avais pas de chance. Hors il se trompait totalement. Oui, il était peut être habillé de blanc mais bon sang que j’aimais ça, que j’aimais le regarder dans sa tenu complètement folle… Cette tenue il n’y avait que lui pour porter cela, et surtout que lui pour bien la porter. Kris n’avait aucune limite quand il s’agissait de tenue vestimentaire, et bon dieu que j’aimais cela. J’aimais son côté unique, cette façon dont il s’en foutait que l’on puisse le regarder bizarrement. Sans attendre je lui annonçais alors qu’il était plus que charmant dans cette tenue et même habillé comme une merde… Je m’en fichais je l’aimais telle qu’il était. « Ils t’ont donné quoi à l’hôpital ? T’as l’air un peu à l’Ouest non ? Hey tu parles de Kristopher Eiden McCormac là … Bon ok quand tu dis fou je confirme ! Mais pour le reste … Ahum ! » Levant les yeux au ciel je serrais un peu plus sa main en soupirant doucement. Qu’il était bête quand il s’y mettait ! « Des cachets inoffensifs… Je sais très bien de qui je parle, toi… Et je confirme tu es fou, sexy, charmant, et tout un tas d’autre chose. Croit moi s’il te plait… Tu sais très bien que tu me plais Kristopher… N’en doute pas… S’il te plait. » Soufflais-je en m’approchant un peu plus de lui posant alors mon front contre le sien, mes yeux se fermant lentement. Restant ainsi un léger moment, je reculais lentement posant alors ma tête sur son épaule me contentant de serrer sa main en le sentant serrer la sienne contre la mienne. Un sourire en coin de lèvre je fermais alors les yeux, marmonnant le fait qu’il aurait pu être bien moins compréhensif et du moins ne pas apprécier le fait que je ne lui donne pas de nouvelle pendant une semaine. Heureusement pour moi, Kristopher était un mec parfait. Oh ça oui, plus que parfait. « Un type macho serait allé les voir pour pousseur une beuglante, tout en refusant de te voir. T’inquiète je suis compréhensif et patient ! »

Souriant doucement lâchant sa main pour prendre une bande dans mon sac, je vis légèrement son réflexe, me reprendre la main. Souriant une fois mon visage hors porté de vue de la sienne, je me pinçais les lèvres en m’empêchant de rire. Sortant ma bande pour tenir mon bras immobile je me redressais lentement le regardant tendrement en marmonnant que j’aimerais alors le voir au bar mais que s’il ne voulait pas, bien évidemment je le comprendrais, je ne pouvais que le comprendre après tout. « Hm … Si tu veux venir au bar quand je chante, je ne t’en empêcherais pas ! Mais niveau contacts et autres … On devrait … Enfin j’ai besoin qu’on diminue ça le plus possible. Le temps de vérifier … Certaines choses … Bien sûr si t’as besoin de parler, de quelqu’un … Pour quelque raison que ce soit, je serais là. Je reste ton ami quoi qu’il arrive et je serais disponible pour toi hm … » souriant en coin, je détournais le regard, j’aurais du m’y attendre, j’aurais dû savoir qu’il ne voudrait pas me voir pour pouvoir mieux réfléchir. J’en étais cruellement consciente… Je ne pouvais pas faire grand-chose malheureusement. Sans répondre, je lui demandais alors de me faire le bandage, le laissant alors faire. Fermant les yeux attendant qu’il ait fini, je baissais lentement la tête. « Pas de souci Kris, je saurais attendre… Tu en vaux amplement la peine et ne t’inquiète pas. Je ne te dérangerais pas. Autant que tu réfléchisses dans de bonnes conditions hum. » Soufflais-je doucement me tournant vers lui une fois qu’il eut fini alors de me faire le bandage. Le regardant je m’approchais de lui l’embrassant alors tendrement sur la joue pour le remercier lui demandant alors si je ne le retardais pas dans ce qu’il était venu faire en centre ville… je ne voulais en aucun cas le retarder ou bien même l’embêter loin de là. « Oh non tu ne me retardes pas du tout ! Je viens faire deux trois courses … Plus par ennui que par nécessité pour être honnête. Et … Je ne me connecterais pas sur msn ce soir … Ni pendant les jours à venir … » Deuxième vent. Pas de msn, pas de visite une fois le concert fini, je ferais quoi sans lui ? J’étais prête a faire des efforts, oh ça oui, mais c’était dur très dur et je sentais que j’allais a nouveau passer une semaine a souffrir et a pleurer comme une idiote… Je n’étais bonne qu’à ça de toute façon, pleurer et encore pleurer sans pouvoir contrôler mes larmes. « D’accord, pas de souci, c’est toi qui commande » soufflais-je doucement en plongeant mon regard dans le sien. Essayant de détourner la conversation, je pris mon nouveau téléphone pour l’allumer. Rapidement je le lui tendis pour qu’il le prenne et me donne par conséquent son numéro de téléphone. « Hm hm bien sûr. » Sa main frôlant la mienne, un frisson s’empara de mon corps. Inspirant longuement et silencieusement, je ne bougeais pas attendant alors qu’il me rende mon téléphone. Une fois choses faite, je le rangeais dans la poche de mon pantalon. « En espérant que tu ne casses pas ce téléphone là … » Rigolant doucement je secouais légèrement la tête. « Ouais, en espérant surtout qu’aucun mec ne me bouscules pour qu’il se casse et que mon autre poignet ne se casse pas. Franchement ça fait trop mal et tout se sang… Pauvre faible, je me suis évanouit dans la rue et me suis réveillée à l’hôpital ça craint… J’espère que sa va pas te décevoir… » Dis-je doucement ne lui lançant un regard taquin. Passant ma langue sur mes lèvres je regardais les gens passer lentement. Que faire ? Que dire ? Je n’en savais rien… Je ne savais pas quoi lui dire, je ne savais plus quoi faire avec lui et c’était frustrant, il avait les cartes en main, s’était lui qui avait notre avenir en jeu… Et j’avais qu’une seule peur… Faire tout foirer… C’était horrible…
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SURVOLE PETIT COQUIN

Surprise Encounter - K&L Vide
MessageSujet: Re: Surprise Encounter - K&L Surprise Encounter - K&L I_icon_minitimeLun 28 Fév - 0:56

Surprise Encounter - K&L Thumb_15 & Surprise Encounter - K&L 006wz
one week later ...

La première fois que Kristopher avait vu Laety, il ne pourrait jamais l’oublier. Oh ça non ! Lorsqu’elle était entrée dans le bar dans lequel il était en train de donner son concert quotidien, il avait cru mourir tant il avait été subjugué par la beauté de cette superbe blonde. C’était même peu dire … Il ne se souvenait pas d’avoir déjà vu une femme aussi belle. C’était sans doute idiot de se dire cela alors que de belles femmes, il y en avait énormément. Mais elle … Elle, elle était totalement unique en son genre. Grande, mince, des courbes légères mais bien présentes qui donnaient envie de les presser doucement, parfaitement mise en valeur dans sa robe rouge moulante qui contrastait à merveille avec la pâleur de ses cheveux et de sa peau. Des cheveux blonds pâles dans lesquels il avait eut l’envie subite de faufiler ses doigts avec lenteur. Une peau d’un blanc laiteux qu’il avait eut l’envie de caresser doucement et lentement, persuadé qu’elle était tout aussi douce qu’elle était fascinante. Tout cela sans parler de ses jambes … Bon sang ! Des jambes à faire fantasmer plus d’un homme, aucun doute là-dessus. De longues et fines jambes parfaitement et finement galbées. Bref … Elle était un fantasme à elle seule. Il avait eut tellement envie d’elle ce soir là, qu’il avait eut la sensation de tromper Elena. D’ailleurs il avait préféré ne pas l’avoir pendant un petit moment, tant il avait eut conscience qu’il ne pourrait que penser à cette fille qu’il avait vu apparaître dans son bar, au bras d’un homme. Sans doute son petit ami, s’était-il dit … Même si elle avait semblé avoir le regard bien plus porté sur lui-même, Kris, que sur celui qui l’accompagnait. Par la suite, il l’avait revu régulièrement, lorsqu’elle était revenue, seule, dans le bar. De toute évidence, elle venait plus pour lui que pour la qualité du service, puisqu’elle n’avait d’yeux que pour lui, ce qui l’avait légèrement amusé. Et il avait aimé aussi … Oui il fallait le reconnaître, l’idée de plaire à une femme aussi belle et fascinante, ne pouvait que lui plaire plus que de raison. Et pourtant … Pourtant durant un an ils n’avaient été que de simples amis.

Comment Kris avait-il fait pour accepter de n’être que son ami ? Comment avait-il fait pour ne pas craquer alors qu’il la désirait ardemment ? Sans doute le fait d’être en couple, durant les premiers mois en tout cas. Il avait beau ne pas être amoureux d’Elena, il n’en demeurait pas moins qu’il était et resterait fidèle à la jeune femme. Même s’il avait fini par la laisser tomber en réalisant l’erreur qu’il était en train de commettre. Une fois célibataire, il était assez proche de Laety pour lutter contre son désir, avec plus de facilité. C’était en tout cas ce qu’il avait cru … Mais le soir où elle s’était un peu trop rapprochée de lui, il n’avait pas fait long feu, passant alors la nuit à lui faire l’amour. Sans le savoir, ils venaient alors d’entrer dans un cercle sans fin. Celui d’un plaisir si puissant, que le désir n’avait eut de cesse de grandir encore et encore en eux. Kristopher avait été presque effrayé de voir combien le plaisir avec elle était parfait et au-delà de tout. Oh oui bon Dieu, c’était même peu dire ! Très peu dire ! Une fois goûté à cela, comment vouloir d’une autre femme ? Les trois fois qu’ils avaient partagés ensemble chez lui, n’avait put suffire … Vraiment pas ! C’état bien pour cette raison là d’ailleurs, qu’ils avaient passés un week end entier à faire l’amour, lors du camping organisé par la ville. Et lorsqu’ils s’étaient revus pour discuter … Ils avaient craqués en pleine rue. Bref, une série d’évènements qui étaient là pour prouver à Kris qu’il ne pouvait plus se passer de cette partie là de leur relation. Du moins … Il ne pourrait plus être simplement son ami. C’était tout … Ou rien ! Et il n’était pas certain de pouvoir accepter le Rien. Le fait de ne pas avoir de ses nouvelles pendant une semaine, venait lui prouver qu’il ne pouvait pas se passer d’elle. Et il doutait que ce soit simplement une question de sexe … Il n’était pas ce genre d’hommes à être autant accroc à cela. Il ne l’avait même jamais été. Pas même durant ses longues périodes de célibat. Il ne passait pas d’un lit à un autre, naturellement, comme si c’était normal. D’ailleurs, depuis qu’il avait commencé à coucher avec elle, il avait été tout bonnement incapable de s’imaginer avoir une liaison avec une autre qu’elle. Même sans être en couple avec elle … C’était ainsi. Trop de plaisir, tue le plaisir ! Ou alors … Rend accroc.

Mais si ce n’était pas qu’une question de sexe, et de sentiments amicaux, de quoi s’agissait-il ? Kris l’ignorait encore totalement … Quoi qu’il en soit, à présent il sentait qu’il allait avoir besoin de temps passé loin de Laety, pour tenter de comprendre un tant soit peu ce qu’il voulait et ne voulait pas la concernant. Peut-être que c’était elle qui avait raison et aurait le dernier mot. Peut-être qu’il finirait par vouloir l’aimer comme elle-même l’aimait … En tout cas, il était sûr d’une chose … S’il acceptait de lui laisser cette chance de l’aider à l’aimer, cela signifierait qu’il était sûr d’en être capable. Il ne voulait pas lui donner de faux espoirs, ça le tuerait plus que de raison. Parce qu’il ne doutait pas que s’il lui donnait de faux espoirs et les ruinait par la suite, cela la blesserait alors que c’était très justement ce qu’il tenait à tout prix à éviter. Par-dessus tout même … En la voyant dans cette rue, alors qu’il ne s’y attendait pas, lui fit tellement plaisir, que ça le surprit presque. Même s’il remarqua rapidement son plâtre et donc, le fait qu’elle s’était blessée durant la semaine, ce qui l’avait sans doute empêché de le contacter durant tous ces, trop longs, jours. Rapidement, il en vint à prendre de ses nouvelles. Il fut amusé de voir que deux fois de suite, elle lui répéta qu’elle allait bien. A croire qu’elle tentait de l’en convaincre. Il lui fit donc la remarque sans tarder. Ce à quoi elle ne put que répondre qu'il se moquais d’elle, répétant alors sa remarque une troisième fois. Amusé, il lui dit que lui, il ne pouvait se moquer d’elle, lui demandant alors d’où elle sortait cela. « Se sont tes yeux qui m’ont donné cette idée… Quand je les regarde, ils me disent simplement que tu as envie de rire… Hum, trahit par ces yeux » Souriant en coin, Kris la regarda un long moment sans mot dire, amusé et attendri presque malgré lui. En fait, elle le connaissait terriblement bien, alors même qu’il avait été loin de s’en douter. « Hm mes yeux sont trop transparents alors … » Souffla-t-il doucement sans la quitter du regard, les yeux toujours aussi brillant d’amusement. Il aimait parler et rire avec elle. Bon sang oui, ça faisait plus d’un an que c’était ainsi et que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Il ne voulait certainement pas perdre cela, il en avait presque le besoin. Pourquoi fallait-il que les choses se soient compliquées à ce point ?

Continuant la conversation l’air de rien, j’ajoutais qu’elle pouvait gratter doucement sous son plâtre avec un bâton. Elle sembla surprise d’apprendre que cela pouvait passer, me demandant alors si j’avais déjà eus un plâtre, pour savoir cela. « Même pas drôle ! Je sais que je suis blonde mais quand même ! Comment oses-tu te moquer de moi hum ? Petit vicieux ! » Riant doucement, Kris la regarda en souriant franchement, le regard brillant toujours légèrement. Oui il aimait terriblement se moquer d’elle. Mais plus pour la taquiner que par réelle méchanceté. Parce qu’il savait que blonde ou non, elle était assez intelligente et le connaissait suffisamment pour savoir qu’il plaisantait et ne pensait pas réellement tout ce qu’il pouvait parfois dire. « C’est à cause de tes yeux ! Quand je les regarde ils me disent que ça te fais plus rire qu’autre chose … Trahit par ses yeux ! » Dit-il l’air de rien en reprenant plus ou moins ses propres paroles, en souriant en coin. Bon sang, il aimait terriblement la taquiner sans cesse. Il en était même accroc, c’était complètement fou. En sachant cela, comment faire pour accepter l’idée de la perdre pour de bon ? Il ne le pourrait pas … Quelle que soit sa décision finale, il aurait toujours le besoin de rester en contact avec elle. Prendre de ses nouvelles, la voir de temps à autre et lui parler souvent … Elle était devenue une excellente amie pour lui. Au point qu’il ne pouvait réellement pas supporter l’idée de la perdre pour de bon. Laety … « Hum, il me semble que tu n’es pas trop barbare… Si tu me trouves un bâton… Ou n’importe quoi qui peut passer sous ce fichu plâtre, je t’offre mon bras et tu me grattes jusqu’à ce que mon corps n’en puisse plus des frissons ! » Kris se figea un bref instant à ses mots. Son corps secoué par une série de frissons. Bon sang, ne surtout pas y penser de trop ! Il avait bien trop de souvenirs de toutes ces fois où ses caresses et baisers mais aussi le plaisir qu’il avait put lui donner, avaient provoqué de forts frissons chez elle. Le genre de réaction qui lui avait même provoqué du plaisir. Etrange ? Pas tant que cela non … Il aimait la voir réagir à tout ce qu’il pouvait bien lui faire. L’air de rien, il se détourna un instant pour voir s’il ne pouvait pas trouver quelque chose qui puisse passer sous son plâtre. « Hm … Ce n’est malheureusement pas ici qu’on trouvera un bâton hein … » Dit-il doucement en se tournant à nouveau vers elle pour plonger son regard dans le sien.

« Dix kilos ? J’espère que le temps entre les deux passages était long ? » D’abord surprit, Kris fini par rire doucement en regardant Laety, amusé par ses paroles. « Pas vraiment non. Mais j’étais adolescent donc je changeais rapidement. J’avais aussi grandis de plusieurs centimètres. Je te rassure ! » Dit-il en souriant en coin, se demandant alors si elle venait de l’imaginer avec plusieurs kilos en trop. Ce qui ne lui était jamais arrivé, tant il était un accroc au sport. Avec cela, il lui était impossible de prendre trop de poids, puisque le sport était clairement son ami et ce, depuis toujours ou presque. Continuant leur conversation assez rapidement, ils en arrivèrent enfin au sujet, sans doute, le plus important de tous. Il était question de cette semaine passée sans que Kris n’ait la moindre nouvelle de la part de Laety alors qu’elle venait tout juste de lui avouer ses sentiments, dans l’espoir d’avoir une chance. Il était vrai que le jeune homme avait commencé à penser qu’elle avait changé d’avis, même s’il en était terriblement choqué et surprit. Après une année passée ainsi à l’aimer sans savoir comment lui dire par peur de le perdre, il aurait été très étrange qu’elle change d’avis alors qu’elle était parvenue à lui avouer tout cela, sans même le faire fuir. La laissant s’approcher de lui, Kris resserra doucement sa main de la sienne lorsqu’elle l’y faufila avec douceur. « Totalement et irrévocablement impossible Kris. Crois-moi. J’en suis incapable même si j’avais toute la volonté avec moi… » Souriant en coin, il ne put s’empêcher de poser le bout de ses doigts sur l’une de ses tempes, pour redescendre avec lenteur jusque sur sa mâchoire, s’arrêtant un instant avant de rependre sa lente et douce descente jusqu’à la base de sa gorge, son regard suivant ce parcourt tout en gardant le silence. Soupirant légèrement, il retira sa main sans pour autant cesser de caresser la sienne, de l’autre, sans la quitter du regard. « Ca me rassure de savoir ça … » Oui et il aimait cela … Il aimait savoir qu’elle était assez patiente et forte pour attendre et être là, aussi longtemps qu’il en aurait besoin. Parce que de toute évidence, il allait avoir besoin de temps …

Continuant alors de parler, Kris en vint à dire qu’il fallait être réellement barge pour ne pas la remarquer. Et il le pensait sincèrement. Comment ne pas la remarquer, elle ? Elle était trop … Tout ! Oui, elle était tout et il était tout bonnement impossible de passer devant elle sans la voir. Il fallait être le dernier des crétins pour que cela arrive malgré tout. Kris se figea quelque peu en voyant la réaction de la jeune femme, surprit qu’elle semble aussi choquée, ou autre chose dans ce genre, par ses paroles. Pensait-elle donc qu’il ne l’avait jamais remarqué ? « Je… Kris… Tu… Tu me prêtes attention toi ? Je… Tu sais, c’est con mais tu es le seul… hormis mon frère… Je… Merde Kris… J’aime quand tu dis ça… » Attendri presque malgré lui, Kris eut un nouveau sourire en coin, devant lutter de toutes ses forces pour ne pas la faire taire en l’embrassant, comme il crevait pourtant d’envie de le faire depuis un petit moment déjà. Sentir la douceur de ses lèvres sous les siennes, son souffle chaud contre le sien, sa langue contre la sienne … Bon sang oui il en rêvait ! « Si je ne te prêtais pas la moindre attention, nous n’en serions pas là aujourd’hui Laety. On n’aurait peut-être même jamais été amis. Je t’ai toujours prêté de l’attention hm … Toujours ! » L’informa-t-il le plus sérieusement du monde, sans détourner une seule seconde son regard du sien. Oh oui et il lui avait peut-être même prêté bien plus attention qu’elle ne le pensait certainement. Alors qu’elle venait de lui sortir une série de compliments quant à son physique. Surprit presque malgré lui, qu’elle puisse lui sortir tout cela, il lui demanda ce qu’ils lui avait donné à l’hôpital. « Des cachets inoffensifs… Je sais très bien de qui je parle, toi… Et je confirme tu es fou, sexy, charmant, et tout un tas d’autre chose. Croit moi s’il te plait… Tu sais très bien que tu me plais Kristopher… N’en doute pas… S’il te plait. » Souriant faiblement, Kris ferma les yeux en gardant son front contre le sien, soupirant légèrement en posant alors doucement sa mains sur sa joue sans bouger ni parler durant un long moment.

« Je sais et je te crois Laety. Je sais que tu le penses quand tu dis ça de moi hm. Je n’en doute pas. » Dit-il doucement, luttant de toutes ses forces contre l’envie de l’embrasser alors qu’il voyait ses lèvres si proches des siennes. Il lâcha un très léger soupir de soulagement lorsqu’elle déplaça son visage pour le poser sur son épaule. Lorsqu’elle se recula ensuite pour chercher quelque chose dans son sac, il ne put s’empêcher de lever la main comme pour retenir la sienne. Prenant conscience de son geste, il fit rapidement retomber son bras le long de son corps, conscient qu’il devait paraître complètement con ainsi. Réflexe stupide et effrayant. Selon son propre avis du moins. Alors qu’il était question des jours à venir, Kris informa tant bien que mal la jeune femme, de sa décision. A savoir, le fait qu’il avait besoin de quelque temps passé loin d’elle, pour pouvoir mieux réfléchir. Ce qu’il ne disait pas, c’était qu’il avait besoin de ce temps pour avoir confirmation de ses doutes qu’il avait put avoir durant la semaine qui venait de s’écouler, loin d’elle. Parce que si ses pensées, sentiments et émotions étaient les mêmes que durant ces jours là, cela signifiait qu’il avait plutôt, grandement intérêt de dire oui, oui et encore oui ! Parce que, bon sang, il avait passé son temps à penser à elle au point même, de rêver d’elle la nuit. N’était-ce pas un signe ? Sans doute que si … Mais cela restait encore à voir justement. Sans rien ajouter, Kris mit en place la bande qui était censée maintenir son bras en place, pour lui éviter d’avoir trop mal. « Pas de souci Kris, je saurais attendre… Tu en vaux amplement la peine et ne t’inquiète pas. Je ne te dérangerais pas. Autant que tu réfléchisses dans de bonnes conditions hum. » Une nouvelle fois, Kris laissa échapper un nouveau soupir de soulagement en apprenant cela, même s’il se doutait que cela lui coûtait. Oui, elle allait avoir du mal à se faire à l’idée de ne pas pouvoir le voir une seule fois, sans même savoir jusqu’à quand ce serait ainsi. « Merci d’être aussi compréhensive Laety … » Dit-il en souriant faiblement. Oui, heureusement qu’elle était compréhensive et patiente pour lui laisser le temps de réfléchir tranquillement. Si elle avait été trop présente et trop insistante, il n’aurait sans doute même pas prit la peine de réfléchir, qu’il aurait immédiatement abandonné cette idée, ni plus ni moins !

Alors qu’il était question de MSN, Kris déclara qu’il ne s’y connecterait pas d’ici un moment, lui faisant alors comprendre qu’ils n’auraient pas le moindre contact. « D’accord, pas de souci, c’est toi qui commande » La regardant longuement, Kristopher eut presque l’envie de revenir sur ses paroles tant il n’aimait pas l’idée qu’elle puisse souffrir ou s’inquiéter de trop, par sa faute. Au lieu de cela, il la regarda longuement sans mot dire, se contentant de sourire faiblement. L’air de rien, histoire de ne pas s’appesantir là-dessus sans doute, Laety demanda à Kris s’il pouvait lui donner son numéro de téléphone, l’ayant perdu lors de sa chute causé par l’abruti qui était parti l’air de rien alors qu’il venait tout de même de lui casser le poignet. « Ouais, en espérant surtout qu’aucun mec ne me bouscules pour qu’il se casse et que mon autre poignet ne se casse pas. Franchement ça fait trop mal et tout se sang… Pauvre faible, je me suis évanouit dans la rue et me suis réveillée à l’hôpital ça craint… J’espère que sa va pas te décevoir… » Riant doucement, Kris releva le regard vers elle, lui rendant son téléphone après y avoir ajouté son numéro comme promit. « Si tu croises encore un abruti comme ça, c’est que c’est une conspiration contre toi ! Ne te laisse pas faire ! » Dit-il en riant doucement. « Toi me décevoir, parce que tu as fais un malaise devant du sang ? Au contraire je suis fier de toi, pour être capable de supporter un poignet cassé ! » Ajouta-t-il, sans se départir de son sourire. Il laissa ensuite le silence s’installer, sans se lasser de regarder Laety, comme pour enregistrer chaque détail de sa personne, pour les jours à venir sans elle. Après un long passé sans rien dire, Kris se passa rapidement la langue sur les lèvres avant de sourire faiblement. « Bon … Je vais aller faire mes deux trois courses alors. Et te laisser faire ce que tu avais à faire toi-même, en ville … »


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Surprise Encounter - K&L Vide
MessageSujet: Re: Surprise Encounter - K&L Surprise Encounter - K&L I_icon_minitimeMer 2 Mar - 1:30

Si parfois je me sentais cruellement seule ? Oui, bien sûr que oui, il m’arrivait pratiquement tout le temps de me sentir seule et c’était un sentiment de mal être qui me rongeait alors, de l’intérieur. Toute personne normale le savait… Lorsque l’on se sent seule, plus rien ne va, on se sent perdu, on cherche une issue de secours, parfois on la trouve, parfois, on ne la trouve pas. Moi est ce que je l’avais trouvé ? Non, bien sûr que non. Pourtant on ne peut pas dire que je ne l’avais pas trouvé, puisque je l’avais trouvé. C’était bête d’avoir trouvé le moyen de ne plus se sentir seule mais de ne pas pouvoir l’utiliser à bon escient. Mais parfois il faut se contenter de ce que l’on a, et moi je n’avais pas réellement le choix. Le dilemme s’imposait à moi. Attendre ou ne pas attendre, lui montrer tout l’amour que j’avais pour lui ou faire comme si de rien était ? Je ne pouvais pas décemment faire comme si de rien était, je ne pouvais pas ignorer la conversation que nous avions eu sur MSN il y a une semaine. Surtout avec toutes les confidences que nous nous étions faites… Surtout moi envers lui. Je t’aime… Ces mots raisonnaient dans ma tête, telle une douce mélodie, je n’en revenais pas. Je n’osais même pas y croire, franchement… Comment faire ? Comment réaliser que je lui avais dis ces mots là ? Je n’en savais foutrement rien, peut être car il m’avait rejeté bêtement le jour dans la ruelle ? Peut être que j’avais tellement été mal et loin que j’avais culpabilisé ? J’avais embrassé Andréa tout cela pour quoi ? Pour voir si j’étais capable d’aimer quelqu’un d’autre que Kristopher.

Certes j’avais choisit la mauvaise personne, moi aimer Andréa ? Non, enfin si mais pas de la même manière que je pouvais aimer Kristopher. Lui c’était mon coup de foudre, mon homme, ma vie, mon oxygène, un tout… Andréa était mon meilleur ami, un frère de cœur… Un truc dans ce genre. Non Kristopher était le seul que j’aimais, il avait su conquérir mon cœur sans même s’en apercevoir lui-même. J’avais l’impression, plus dans ma tête qu’autre chose, qu’il s’était rapproché de moi, mais je ne devais pas me faire d’illusion, ou de conclusion hâtive, Kristopher n’avait en rien changé. Il était toujours le même sauf qu’il savait que je l’aimais. Oui il savait et il avait les cartes en main. Etait-ce une bonne chose ? Je n’en doutais pas. Il saurait faire bonne usage de ses cartes et il ne négligerait aucun parti. Non, je savais qu’il tenait à moi, ou du moins à notre amitié. Il n’allait pas tout gâcher. Mais en même temps est ce que je pouvais lui en vouloir ? Non comment le pourrais-je ? Il ne voulait pas de l’amour, c’était son choix et je le respectais, oui je respectais cruellement Kristopher même si je devais en souffrir comme jamais. Je savais que j’aurais du mal à m’en remettre mais c’était la vie et je devais faire avec. « Hm mes yeux sont trop transparents alors … » Entrouvrant la bouche, je plongeais mon regard dans le sien, sincère, amoureux, franc… Il avait des yeux fabuleux, des yeux de toute beauté… Des yeux sublimes qui me rendaient totalement folle et irrévocablement amoureuse de lui… « Tes yeux sont horriblement beaux aussi, d’une couleur qui me clou sur place et qui me rende…. Wow… » Murmurais-je doucement en passant ma langue sur mes lèvres. Par la suite se moquant doucement de moi, je lui annonçais alors que je n’étais pas blonde et qu’il n’avait pas le droit de se moquer de moi. « C’est à cause de tes yeux ! Quand je les regarde ils me disent que ça te fais plus rire qu’autre chose … Trahit par ses yeux ! » Ecarquillant les yeux je le regardais en entrouvrant la bouche. Il était en train de se moquer de moi… Ce n’était pas franchement bien… Le méchant. Passant ma langue sur mes lèvres je souriais fortement en le regardant attentivement. Plagiat… Oui, il reprenait exactement mes termes le petit vicieux.

« Hey… Droit d’auteur, je vais te punir pour la peine ! » Dis-je en rigolant franchement avant de lui demander s’il ne pourrait pas alors me gratter le bras puisque lui n’étant pas un bourrin et que je savais pas conséquent qu’il pourrait parfaitement me passer un bout de bâton dans le bras. « Hm … Ce n’est malheureusement pas ici qu’on trouvera un bâton hein … » Regardant rapidement autour de moi, faisant mine de chercher du bois j’haussais les épaules en soupirant. « Tant pis, moi qui me faisait une joie de me faire gratter par tes soins ! » Dis-je doucement en lui lançant un regard complice avant qu’il ne me parle de son surplus de poids. Ancien surplus. « Pas vraiment non. Mais j’étais adolescent donc je changeais rapidement. J’avais aussi grandis de plusieurs centimètres. Je te rassure ! » Imaginant Kristopher plus petit et plus gros je haussais légèrement un sourcil en souriant faiblement. Je n’arrivais pas à imaginer en fait. Plus petit oui, plus gros ? Non du tout. Je l’avais toujours connu mince et musclé alors avec des surplus aux niveaux des hanches, cuisses, joues et ventre… J’avais vraiment, vraiment du mal. « Ah je vois. Comme moi quand j’ai affreusement grandit mais pas grossis… J’étais… une … Perche, ouais, une horrible asperge j’avais limite honte de sortir de chez moi… Heureusement j’ai prit pas mal de poids maintenant ! » Dis-je doucement en me revoyant alors a l’époque ou la puberté c’était emparé de moi. Continuant la conversation, je le rassurais sur le faite que je n’étais pas prêt de l’abandonner au non, je resterais près de lui un bon bout de temps autant de temps qu’il voudra de moi bien évidemment. Sans même mi attendre sans même me douter une seule seconde de ce qu'il allait faire, sa main se posa alors sur ma tempe, plus exactement son doigt. Me figeant sur le cou, je le laissais faire en déglutissant. Mon coeur s'emballait violemment tant que je me sentais horriblement bien. son doigt descendant le long de ma joue allant a ma mâchoire je suffoquais légèrement en entrouvrant la bouche. Il n'avait pas le droit de me faire ça, pas le droit de me tuer de la sorte... Non... Je sentis alors la sueur envahir mon corps, cette simplement caresse suffisait a me faire perdre la tête, gémissant légèrement en sentant ses doigts descendre a la base de ma gorge, mon coeur eut un violent raté. Son autre main caressant la mienne nos regards se croisèrent rapidement « Ca me rassure de savoir ça … » Pinçant les lèvres je lui lançais un regard taquin et amoureux en soupirant de bien être. « Kris... Si tu voulais me tuer... C'est gagné... » soufflais-je alors en lui rendant la pareille en posant mes doigts sur son front, descendant alors le long de sa tempe, sa joue, ses mâchoire, allant a sa gorge avant de remonter tranquillement. Un sourire en coin un soupire remplit de désir je fermais brièvement les yeux pour penser à autre chose. Il était clair qu’il aimait que je puisse l’aimer, je le ressentais du moins ainsi. J’avais l’impression que le fait que je l’aime lui plaise malgré tout. Lui faisant un simple clin d’œil j’en vins rapidement à parler de l’attention qu’il me portait. Je n’aurais jamais cru qu’il puisse me porter autant attention que cela.

« Si je ne te prêtais pas la moindre attention, nous n’en serions pas là aujourd’hui Laety. On n’aurait peut-être même jamais été amis. Je t’ai toujours prêté de l’attention hm … Toujours ! » L’entendre de sa bouche, le savoir me rendait complètement folle, oui… J’aimais savoir qu’il me prêtait attention qu’il s’attardait sur mon cas. En même temps il n’avait pas tord, s’il ne m’avait pas prêté attention il n’aurait jamais été mon ami. Il était là aujourd’hui et je savais parfaitement qu’il me prêtait attention, de la manière dont il me regardait et tous ces faits et gestes. Je le connaissais plus que je ne l’aurais cru. Serrant sa main dans la mienne je le regardais avec amour et passion oui, je ne me cachais plus à quoi bon ? Il savait parfaitement que je l’aimais donc je n’avais plus besoin de faire semblant… Non, je pouvais enfin extérioriser mon bonheur et ma joie de l’aimer. Me mordant la lèvre inférieure, je baissais mon regard vers ses lèvres le remontant alors a ses yeux d’une extrême lenteur comme pour lui faire comprendre que je n’avais qu’une envie, l’embrasser mais je me retenais, oh ça oui je n’allais pas tout gâcher pour une simple envie de l’embrasser. Parlant par la suite de ce que l’hôpital m’avait donné comme cachet je lui répondis alors sans hésitation, lui marmonnant que bien entendu il m’avait toujours plus et que par conséquent je l’avais toujours trouvé intéressant et tout ce qui s’en suis. « Je sais et je te crois Laety. Je sais que tu le penses quand tu dis ça de moi hm. Je n’en doute pas. » Front contre front, je fermais lentement les yeux en profitant de ce moment, simple et unique en soit. Bon sang je ne rêvais que d’une chose l’embrasser, sentir ses lèvres se glisser sur les miennes, sa langue entrer dans ma bouche avec franchise sans aucune retenue. Je voulais goutter ce gout sucré qu’il avait, sa langue douce et petite, parfaite qui s’alliait à merveille avec la mienne, je voulais son souffle contre ma peau, les frissons s’emparant de nos deux corps, je voulais du sexe a l’état pur avec lui, je voulais du plaisir, de la jouissance, du désir de l’envie de l’orgasme…

Soufflant contre ses lèvres en passant ma langue sur mes lèvres pour les humidifier je posais ma main sans plâtre sur son cou le pressent doucement en l’embrassant alors sur la joue assez près des lèvres toutefois. Reculant alors lâchant sa main je pris mon sac pour fouiller dedans. Prenant alors la bande pour mon poignet, sans tarder je lui demandais s’il pouvait bien me l’attacher histoire que je puisse y poser mon poignet dessus puisqu’il me lançait et me faisait terriblement mal. Tout en parlant de tout et de rien, il m’apprit alors qu’il ne se connecterait pas a MSN ni que l’on devrait se voir cette semaine. Dur choix et dur moment à vivre j’en étais très consciente… Mais je ferais avec. Je n’allais pas tout gâcher maintenant alors que notre relation avançait à grand pas. « Merci d’être aussi compréhensive Laety … » Avais-je le choix ? Franchement ? Est-ce que j’avais le choix d’être si compréhensive ? Non pas que je sache je devais faire avec, je ne fixais pas les règles loin de là. Il était le seul maitre de notre destin, si on devait en avoir un ensemble. Je ne pouvais pas lui en vouloir, j’étais consciente du choix qu’il avait a faire et de l’épée de Damoclès qu’il avait au dessus de sa tête, bien que, je ne lui en voudrais tout de même pas de me refuser. Mais est ce que je pourrais rester sur Southampton ? Est-ce que je pourrais faire comme si de rien était ? Je n’en étais pas trop sure, il faut croire qu’à chaque fois qu’un malheur m’arrive je fuis la ville, comme j’avais fait pour Londres à la mort de mes parents. « C’est rien… » Soufflais-je doucement a voix très basse en le regardant quelque peu un léger sourire se logeant sur mes lèvres. Sans plus attendre, je lui passais mon nouveau téléphone afin qu’il puisse alors y mettre son numéro que l’on puisse se joindre si jamais j’avais un quelconque souci, ce qui, je pense ne devrait pas arriver. Du moins j’osais l’espérer je ne voulais pas à nouveau me retrouver à l’hôpital…

« Si tu croises encore un abruti comme ça, c’est que c’est une conspiration contre toi ! Ne te laisse pas faire ! » Rigolant en même temps que lui, je lui lançais un regard brillant d’amusement et d’envie. « Toi me décevoir, parce que tu as fais un malaise devant du sang ? Au contraire je suis fier de toi, pour être capable de supporter un poignet cassé ! » Inspirant doucement je détournais rapidement les yeux en le regardant à nouveau droit dans les siens. Le sang…. A l’époque n’avait été aucun souci pour moi, je pouvais saigner, tout le monde pouvait saigner que j’en avais rien a faire, je respirais, je touchais je soignais sans aucun soucis et surtout sans aucun dégout… Mais depuis ce fameux jour, depuis le jour ou Jaelyn avait alors planté ce foutu couteau dans le thorax de son frère… On n’imagine pas combien un être humain peut saigner… Quand on le voit de ses propres yeux… on se fige, on perd le contrôle on panique et on est écœuré de voir tout ce sang. J’avais réussi sous une lucidité hors du commun a déplacer le corps et a faire en sorte de camoufler tout cela, mais… depuis j’avais un mal fou a supporter la vue du sang… Même le mien… Faible, très faible que j’étais… « Franchement ? Si on fait une conspiration contre moi, je serais très dégoutée… qui voudrait ma mort hein ? Je suis un petit ange moi… » Dis-je en lui lançant pourtant un regard malicieux, un regard plein de sous entendu, pour qu’il comprenne l’ironie de ma phrase et surtout de quel façon elle était tournée. Je n’étais pas un ange au lit, du moins pas avec lui… Nous étions même plutôt sauvage…. « Je ne supporte plus… La vue du sang… Tu n’imagines pas à quel point un être humain peut saigner, on s’en rend pas compte que six litres sont dans notre corps… Avant… Avant de les avoir vu… Bref… C’est horrible. » Dis-je en coupant court me rendant compte que j’étais pour la première fois de ma vie entrain de faire allusion au meurtre auquel j’avais été ‘complice’. Bon sang, ce type me faisait perdre la tête, oui, Kristopher me faisait complètement tourner la tête en bourrique et sans même s’en rendre compte c’est ça le pire dans l’histoire…. « Bon … Je vais aller faire mes deux trois courses alors. Et te laisser faire ce que tu avais à faire toi-même, en ville … »

Je cru mourir, non je ne croyais pas, j’allais réellement mourir… Oui, je mourrais là sur le champ, s’en était fini de moi, il venait de m’achever. Pas pour ce qu’il venait de dire mais pour ce qu’il venait de faire. Nom d’un chien. Il venait de passer sa langue entre ses lèvres, était-il réellement conscient de ce que cela pouvait me faire ou pas ? J’en étais sûre que oui… Le vicieux… entrouvrant la bouche, je détournais le regard rapidement pour ne plus y penser. Voilà, nous y étions, il allait partir, il allait m’abandonner dans cette rue, il fallait bien après tout, il n’était pas la pour me voir, non loin de là même. Il était d’abord là pour lui, pour faire ses courses et puis voilà. Moi je passais bien après, je passais après tout, bon sang que c’était plus que frustrant que de penser pareil, de se dire que nous n’étions pas important, alors que j’étais sure au fond de moi d’être importante aux yeux de Kristopher. J’osais le croire et le penser car je pouvais voir l’alchimie qu’il y avait entre nous deux. Une harmonie parfaite, on aimait se taquiner, on aimait s’envoyer des piques en sachant pertinemment que c’était gentil et pas le contraire, on savait qu’on ne blesserait pas l’autre car on se connaissait assez. Du moins moi je le connaissais assez pour savoir ce qu’il pouvait bien penser a certaines moment ou pas, mais bon c’était pareil de son coté. Il me connaissait, il me l’avait assez prouvé et la ou nous nous connaissions le mieux bizarrement c’était au lit. Nous avions couchés ensemble combien de fois ? Je ne saurais dire… Entre chez lui, le camping, la ruelle et chez moi je pencherais pour une bonne vingtaine car nous passions nos nuits à le faire comme sic c’était vital, comme si sans sexe nous n’étions plus rien et bon dieu que j’aimais terriblement ça… Je pouvais sentir en un simple frisson s’il allait jouir ou pas, s’il prenait plus de plaisir ou pas et inversement. Je savais parfaitement ses réactions au lit. Sentir sa bouche sur mon corps sa langue sur ma poitrine, mes lèvres sur la mienne… je voulais sentir ses mains sur mes fesses, mes hanches, je voulais à nouveau avoir des bleus sur tout le corps, je voulais sentir ses dents se refermer avec violence sur mes seins… Oui au point de ne pas pouvoir faire de shoot comme la dernière fois ou Andréa m’avait alors regardé en sifflant et la maquilleuse sans rien dire avait fait de son mieux pour couvrir les bleus sur ma taille et mes hanches. Je n’avais pas eu besoin de dire grand-chose. Andréa savait parfaitement que c’était Kristopher l’auteur de ces marques. Il était le seul qui savait pour Kris et moi, il était le seul à tout savoir depuis le début. C’était ça d’être mon meilleur ami. Relevant la tête vers mon tendre et unique amour, je passais ma main sur mon front pour dégager rapidement une mèche tout en lui souriant doucement. « D’accord… Pas de souci… moi j’ai fini, je vais rentrer tranquillement chez moi à pieds, ça me fait faire du sport, sa compense de cette semaine passé au lit à rien faire… » Dis-je doucement en passant ma langue sur mes lèvres. Enfouissant ma main non handicapé dans la poche de mon pull, je pinçais doucement les lèvres ne sachant pas quoi faire. « Ben, on se verra quand tu le voudra, tu sais ou me trouver, téléphone, MSN, mon lieu de travail… Bref tu gères la situation, je te fais confiance pour ça… » Dis-je doucement en plongeant alors mon regard dans le sien le regardant amoureusement sans cacher mes sentiments puisqu’il les connaissait plus qu’autre chose. Mon Kristopher… Mon mien…
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SURVOLE PETIT COQUIN

Surprise Encounter - K&L Vide
MessageSujet: Re: Surprise Encounter - K&L Surprise Encounter - K&L I_icon_minitimeSam 5 Mar - 20:45

Surprise Encounter - K&L Thumb_15 & Surprise Encounter - K&L 006wz
one week later ...

Est-ce que vouloir, physiquement, d’une personne, suffisait à démarrer et construire une relation ? Parce qu’une chose était sûre, Kris voulait de Laety. Pas seulement sexuellement ! Mais physiquement dans un autre sens. Dans le sens où il avait aimé se réveiller à ses côtés après une longue nuit passée dans ses bras. Il aimait l’avoir en face de lui simplement pour voir son visage s’éclairer ou, au contraire, s’assombrir. Il aimait détailler ses expressions, ses regards, ses gestes … Bref, la totale ! Il aimait parler et rire avec elle, la prendre dans ses bras, sentir son odeur … Son odeur, il en était dingue. Mélange de shampoing, gel douche, parfum, crèmes et l’odeur de sa peau qui lui était propre … Bon sang à dire tout cela il avait l’air d’être dingue d’elle. Etait-ce le cas ? Il continuer d’en douter. Elle était son amie depuis un an et ils avaient découverts qu’ils s’entendaient plus que bien sur le plan sexuel. Etait-ce suffisant pour démarrer une relation amoureuse ? Sans aucun doute oui ! Mais la véritable question était, malheureusement sans doute, Kris voulait-il d’une telle relation ? Voulait-il prendre le risque de tomber amoureux d’elle et donc, d’en être dépendant ? Voulait-il prendre le risque de sombrer dans une relation de laquelle il n’aurait forcément pas l’envie de sortir, tout en sachant qu’il pourrait bien être trahit tôt ou tard ? Pour cette dernière question, il s’agissait simplement de confiance. Avait-il confiance en Laety ? Il le fallait et il le voulait ! Elle avait été très convaincante dans son rôle de fille totalement amoureuse depuis le premier jour. Et puis elle était son amie depuis assez longtemps pour qu’il soit tout de même capable de lui faire confiance un tant soit peu. Et puis sa façon d’être, le fait qu’elle avait été incapable de le lui dire en face, lui faisait clairement penser qu’elle ne pouvait pas mentir sur ce genre de choses. C’était sans doute là de simples détails. Mais il les remarquait et ne passait réellement pas à côté. Quoi qu’il en soit, il avait confiance en elle et ne doutait pas le moins du monde de ses sentiments et de sa sincérité. Ce ne serait donc pas pour cette raison, qu’il viendrait à dire non quant à cette relation. Non la seule raison qui pourrait le faire fuir, serait qu’il finirait par réaliser qu’il a bien trop peur de l’engagement, comme depuis plusieurs années déjà. Tout ça à cause d’une ex un peu trop stupide qui avait voulu le piéger. Laety serait-elle capable d’une telle chose ? Non à n’en pas douter. Sinon, elle aurait déjà trouvé un stratège pour avoir Kris. Or ce n’était pas du tout le cas. Certes ils avaient couchés ensemble et s’étaient rendus compte qu’ils aimaient terriblement cela tant ils s’entendaient merveilleusement bien. Mais ça n’avait pas suffit à le retenir et puis elle n’aurait put se douter de cela, avant. Or, elle l’aimait depuis un an, selon ses propres dires.

S’il n’était pas déjà amoureux d’elle, alors pourquoi avait-il autant été heureux de la revoir dans cette rue, après une semaine de silence complet ? Encore une question à mettre en suspend sans aucun doute. Combien de questions de ce genre y avait-il ? Tout un tas … Beaucoup trop à n’en pas douter ! Quant à savoir quand est-ce qu’il aurait des réponses, c’était bien trop tôt pour le savoir. Peut-être trop tard … Lorsqu’il aurait déjà donné une réponse à Laety. Peut-être qu’un oui lui donnerait toutes les réponses … Et qu’un non lui ferait comprendre qu’il avait donné la mauvaise réponse. Quoi qu’il en soit il savait qu’il devait grandement réfléchir pour ne pas se tromper. C’était un risque qu’il ne voulait pas prendre. Non, surtout ne pas prendre de décision hâtive. Non seulement pour lui qui ne voulait pas prendre el risque de passer à côté de quelque chose. Mais aussi, et surtout, pour Laety qu’il ne voulait pas blesser plus qu’il ne la blessait déjà. Oui, il ne doutait pas un instant que depuis un an, sans le savoir et sans le vouloir, il la blessait. Il n’y pouvait rien, c’était ainsi … Mais s’il s’était rendu compte plus tôt des sentiments qu’avait la jeune femme à son égard, il n’était pas certain qu’il aurait aussi bien réagit que là, une semaine plus tôt. La façon de le lui apprendre aussi, comptait énormément. Et puis le fait qu’ils aient tous les deux couchés ensemble à plusieurs reprises, comme totalement incapables de s’en empêcher, comptait aussi pour beaucoup dans toute cette histoire. Kris était tout bonnement incapable d’oublier combien c’était bon de faire l’amour à la blonde. La douceur de sa peau, son odeur si envoûtant, son regard remplit de plaisir et de désir, son corps s’arquant contre le sien en réponse à ses coups de reins … Bon sang, le simple fait d’y penser le tuait plus que de raison. Il avait toujours autant envie d’elle et ne pouvait s’en empêcher. C’était bien plus fort que lui. Et puis dans l’immédiat, pourquoi lutter et le cacher ? Si, il le fallait un tant soit peu pour éviter les déceptions et désillusions de la part de Laety. Il ne voulait pas la décevoir plus que de raison et la blesser plus que ce n’était déjà le cas. Comme c’était depuis un an, c’était déjà amplement suffisant. C’était même beaucoup, beaucoup, trop, selon Kris. Il fallait dire qu’il ne supportait pas de blesser un tant soit peu une personne. Et encore moins lorsqu’il s’agissait de personnes auxquelles il tenait un minimum. Et Laety faisait partie des gens auxquels il tenait puisqu’il s’agissait tout de même d’une amie, ce qui était non négligeable. Il faisait généralement passer ses amis avant sa propre petite personne. Et ce, dans toutes les situations.

« Tes yeux sont horriblement beaux aussi, d’une couleur qui me clou sur place et qui me rende…. Wow… » Revenir à l’instant présent et vite, pour ne rien manquer de la conversation. Ses yeux ? Elle aimait ses yeux ? Souriant en coin, Kris plongea franchement son regard dans le sien, se passant involontairement la langue sur les lèvres en la voyant elle-même faire, luttant contre la terriblement forte envie de l’embrasse. « Hm hm tant que ça ? Moi c’est tes yeux que j’aime … » Souffla-t-il doucement sans la quitter du regard, souriant légèrement en coin, continuant alors la conversation sur le fait qu’il venait gentiment de se moquer d’elle, comme il aimait à le faire souvent. Histoire de la taquiner un peu plus, tant qu’à faire autant y aller à fond, il reprit exactement ses termes pour dire qu’il voyait que ça l’amusait plus qu’autre chose. « Hey… Droit d’auteur, je vais te punir pour la peine ! » Riant doucement à cette perspective, il lui lança un regard ironique et amusé, sans se départir de son sourire en coin. « Hm hm … J’aimerais bien voir ça, tiens ! » Répondit-il en lui adressant un sourire taquin. Laety le punir ? Il doutait qu’elle trouve quoi faire pour cela et ait le cœur d’agir pour de vrai. Il en doutait même cruellement. Elle l’aimait trop pour lui faire quoi que ce soit … N’est-ce pas ? Mais oui, mais oui ! Continuant la conversation, Kris en arriva à lui conseiller de passer un bâton très fin sous son plâtre pour se gratter, lorsqu’elle se plaignait qu’à part le fait que ça lui grattait, tout allait bien. Comme il venait de dire qu’il lui faudrait trouver une personne pas trop barbare pour lui faire cela, elle pensa tout de suite à lui, ce qui le fit franchement sourire. Malheureusement, il serait franchement difficile, pou ne pas dire impossible, de trouver un bâton en pleine ville, comme ils y étaient à l’instant présent. « Tant pis, moi qui me faisait une joie de me faire gratter par tes soins ! » Riant doucement, le regard brillant, Kris la regarda un long moment en souriant en coin, sans rien répondre. Réalisant qu’il passait son temps à la regarder et à sourire, comme un type tout ce qu’il y a de plus niais, il détourna le regard l’air de rien, en soufflant doucement. Il avait l’air d’être totalement sous son charme … Ce qui était on ne peut plus étrange, il fallait bien l’avouer !

« Ah je vois. Comme moi quand j’ai affreusement grandit mais pas grossis… J’étais… une … Perche, ouais, une horrible asperge j’avais limite honte de sortir de chez moi… Heureusement j’ai prit pas mal de poids maintenant ! » Fronçant légèrement les sourcils en la regardant longuement, Kris tenta en vain, d’imaginer Laety à cette époque si difficile et étrange, qu’était l’adolescence. Non, ça lui était tout bonnement impossible. Il était tout bonnement incapable de l’imaginer plus petite ou autre. Il aimait terriblement la voir presque aussi grande que lui, à quelques misérables petits centimètres de différence. « L’adolescence … Drôle de période ! » Dit-il en souriant en coin, tentant difficilement de se souvenir de sa propre adolescence. C’était à cette époque là, qu’il avait commencé à virer en plein délire avec Joshua. Cette période là durant laquelle ils avaient démarré leur jeu de cap et pas cap avec un niveau franchement élevé. Ils avaient commencés par monter sur un pont assez haut, pour regarder le feu d’artifice du quatre juillet. Puis tout une série de conneries de ce genre avait suivit par la suite. Autant dire que c’était à cette époque qu’il avait enfin commencé à vivre. Avant cela, il avait toujours été un enfant étrangement calme et discret, qui n’ouvrait quasiment jamais la bouche et ne bougeait pas de son coin. C’était l’entrée de Joshua dans sa vie, qui l’avait radicalement changé. Il était son déclic, celui qui avait tout changé, l’avait transformé et aidé. Kris n’avait de cesse de dire qu’il l’avait changé et qu’il lui devait beaucoup. Kristopher avait beau avoir de plus en plus d’amis, il n’en demeurait pas moins que Joshua était celui qu’il avait depuis le plus longtemps et sur lequel il pouvait compter en toutes circonstances. Retombant sur terre, sans vraiment réfléchir à son geste, le jeune homme posant alors le bout de ses doigts sur l’une de ses tempes, pour les descendre avec lenteur le long de son visage, descendant jusqu’à son cou, sans la quitter du regard. Il n’eut aucun mal à sentir son cœur battre terriblement vite lorsqu’il passa ses doigts le long de sa gorge et ses lèvres s’entrouvrirent, sous le choc. L’air de rien, il continua alors la conversation, d’une voix douce, sans la quitter du regard et laissant son bras retomber le long de son corps. « Kris... Si tu voulais me tuer... C'est gagné... »

Riant doucement, Kris lui lança un regard moqueur avant de se figer légèrement en sentant ses doigts se poser sur son front pour descendre, à son tour, le long de son visage puis dans son cou. Elle cherchait à se venger … Et c’était gagné ! Gardant ses yeux plongés dans les siens, le jeune homme soupira doucement, le corps secoué de légers frissons de bien être, tournant légèrement le visage dans un geste automatique, vers sa main en soupirant longuement. « Laety … Si tu voulais te venger, c’est gagné ! » Souffla-t-il doucement, sans sourire, ses yeux se posant à nouveau sur ses lèvres. Soupirant doucement tant l’envie de l’embrasser était forte, il détourna alors le regard. Continuant la conversation, historie de ne pas trop s’appesantir sur cette envie tenace, Kris en vint à lui dire clairement qu’il lui avait toujours prêté attention et que ça n’avait pas le moins du monde changé depuis le tout début de leur amitié. En croisant son regard franchement amoureux, il eut un léger sourire en coin. Il n’aurait jamais put penser cela mais ça lui plaisait terriblement de la voir aussi amoureuse de lui. C’était peut-être un signe ? Il n’en savait rien mais en tout cas, il était certain que c’était un excellent point quant aux questions qu’il devait encore se poser pour savoir s’il dirait oui … Ou non ! Son front contre le sien, Kris resta un long moment immobile en la regardant, souriant faiblement en coin. Ce simple contact lui plaisait plus que de raison. Et pourtant ils étaient loin d’être en train de faire l’amour ensemble à cet instant … Cela prouvait, sans aucun doute possible, qu’il n’était pas seulement accroc à cette partie là la concernant. Ce n’était pas qu’une question de sexe, loin de là même. Soupirant faiblement lorsqu’elle se détacha de lui après avoir posé sa main dans son cou, Kris dû lutter pour ne pas la faire se retourner vers lui et l’embrasser sans attendre. Au lieu de cela, il resta immobile et la regarda fouiller dans son sac pour en sortir une bande qu’il l’aida à mettre en place pour tenir son bras surélevé contre elle, lui évitant ainsi toute douleur. De plus en plus, il se demandait pour quelle raison il luttait autant contre cette envie qu’il avait de simplement la prendre dans ses bras et l’embrasser. C’était sans doute con … Ou pas du tout au contraire. Il avait peut-être tout simplement un peu peur de la blesser de façon tout à fait involontaire. Et c’était un risque qu’il n’avait pas franchement envie de prendre. Il craignait que s’il ne le faisait, elle lui en voudrait plus encore en cas de réponse négative de sa part.

Après avoir mit en place sa bande, au fil de la conversation, Kris fit comprendre à Laety qu’ils n’auraient pas le moindre contact durant le temps qu’il aurait besoin pour réfléchir. Ce qui signifiait pas de visite, pas de coup de téléphone et pas non plus de conversation MSN. Cela pouvait paraître excessif, à n’en pas douter. Mais c’était sa façon à lui, de réellement réfléchir rationnellement de son côté, sans la tentation de la rejoindre ou de l’embrasser, voir bien plus, qu’il pourrait avoir s’il l’a voyait ou lui parlait. Il voulait une coupure nette comme la semaine qui venait de s’écouler. Ne même pas prendre de nouvelles d’elle pour éviter totalement la tentation, l’envie, de la rejoindre illico presto. Pour combien de temps ? Il n’en savait foutrement rien ! Le temps de trouver Enfin cette foutue réponse qu’il voulait et attendait avec une impatience grandissante. Doucement, Kris remercia la jeune femme d’être aussi compréhensive. Il était vrai que tout le monde n’aurait pas réagit de la sorte. Cela prouvait bien qu’elle était totalement sincère avec lui et qu’elle ne fuirait pas pour un oui ou pour un non, quelle que soit sa décision. Du moins l’espérait-il. « C’est rien… » Souriant faiblement, Kris la regarda sans rien répondre. Bien sûr que c’était quelque chose tout de même. Elle l’aimait depuis un an et tout ce qu’il trouvait à faire, c’était refuser de la voir ou plus simplement de lui parler, pendant quelques temps. Mais l’un comme l’autre, ils savaient qu’ils avaient sans aucun doute possible, besoin de ce temps là. Parce que Kris ne prendrait pas le risque de se jeter tête baissée dans une relation sans savoir si cela aboutirait dans quelque chose ou non. Un instant plus tard, Kris s’empara du téléphone de la jeune femme pour y ajouter son numéro, lui faisant la remarque qu’il fallait espérer qu’elle ne casserait pas celui-ci aussi. Il fut donc rapidement question de l’imbécile qui l’avait bousculé sans même la voir et qui était parti l’air de rien. Kris lui fit la remarque que si cela se reproduisait, il s’agirait alors forcément d’une conspiration contre elle. Il ajouta qu’il ne pouvait pas être déçu d’elle simplement parce qu’elle avait fait un malaise à cause du sang. Mais plutôt être fier parce qu’elle supportait tout de même un poignet cassé, ce qui n’était pas rien selon lui. « Franchement ? Si on fait une conspiration contre moi, je serais très dégoutée… qui voudrait ma mort hein ? Je suis un petit ange moi… »

Kris eut un bref rire amusé, lui lançant un regard brillant de malice, comprenant le sous entendu de sa phrase sans difficulté, ajouté à son petit regard. Un ange, elle ? Peut-être … Mais pas lorsqu’ils se trouvaient être en train de faire l’amour. Dans ces cas là … Il était difficile de la décrire. Une diablesse, une tigresse, une sauvageonne … Bref ce genre de choses. « Peut-être … Une femme jalouse de toi ? Lanca-t-il alors, l’air de rien. Des femmes qui jalousaient sa beauté, sa perfection et tout ce qui allait avec, il devait forcément y en avoir, il ne pouvait pas en aller autrement. « Je ne supporte plus… La vue du sang… Tu n’imagines pas à quel point un être humain peut saigner, on s’en rend pas compte que six litres sont dans notre corps… Avant… Avant de les avoir vu… Bref… C’est horrible. » Kris plissa quelque peu le nez à cette image. Il ne craignait pas franchement le sang mais, en effet, s’il voyait des litres de sang devant lui, il n’était pas sûr de pouvoir rester totalement insensible face à cela. Sans rien répondre à cela, le jeune homme laissa passer quelques secondes de silence avant de dire qu’il allait la laisser faire ce qu’elle avait à faire en ville, et lui-même aller faire les courses qu’il était venu faire. Sans vraiment s’en rendre compte, sans doute à cause de la difficulté qu’il éprouvait à l’idée de la quitter là, à l’instant, il se passa la langue entre les lèvres sans même la quitter du regard. A aucun moment il ne pensa au fait que simplement cela pourrait suffire à la tuer plus que de raison. Tout comme lorsqu’elle-même faisait cela ou, même, se mordillait la lèvre. Cela lui donnait toujours l’envie violente et impossible à retenir, de plaquer ses lèvres sur les siennes et la faire reculer jusqu’à la plaquer contre quelque chose pour la soulever et la prendre, comme dans cette foutue ruelle. Oui … Se glisser en elle sans tarder, la chaleur, l’étroitesse et l’humidité de cette entrée dans laquelle il glissait rapidement et violemment, ses coups de reins de plus en plus rapides et puissants pour la mener avec lui dans le plaisir et la jouissance de ces moments si bons et si plaisants. Parce que c’était elle, parce que c’était eux, dans cette bulle qui leur était propre, cet espace qu’ils étaient les seuls à connaître et à partager du début à la fin. Cet endroit bien meilleur encore, que le paradis, à n’en pas douter. Tout simplement parce qu’ils y étaient ensemble et que ça ne pouvait qu’être plus que parfait. Bon sang, le simple fait d’y repenser, tuait Kris plus que de raison. Soufflant longuement, il se ressaisit pour lutter contre son envie d’elle de plus en plus forte à cet instant. Il fallait qu’il parte, et vite, avant de lui sauter tout simplement dessus comme il crevait d’envie de le faire. « D’accord… Pas de souci… moi j’ai fini, je vais rentrer tranquillement chez moi à pieds, ça me fait faire du sport, sa compense de cette semaine passé au lit à rien faire… »

L’air de rien, Kris baissa son regard sur son corps, la parcourant longuement du regard, de la tête aux pieds. Une fois cette inspection terminée, il replongea son regard dans le sien, souriant en coin. « Tu n’as pas besoin de faire du sport. » Finit-il par dire l’air de rien en souriant en coin, sans la quitter du regard. « Ben, on se verra quand tu le voudra, tu sais ou me trouver, téléphone, MSN, mon lieu de travail… Bref tu gères la situation, je te fais confiance pour ça… » Soupirant doucement en constatant combien c’était réellement plus compliqué qu’il n’aurait put le penser, Kris détourna un instant le regard. Il ne savait pas s’il serait capable de supporter la distance bien longtemps finalement. Il craquerait rapidement, il en était certain. Parce qu’il était presque certain de dire oui au final … Il voulait surtout savoir si les quelques jours, ou semaines mais il en doutait, à venir, seraient comme la semaine qui venait de s’écouler. Si c’était le cas, cela signifierait bel et bien que Kris avait plutôt intérêt de dire un fort et grand oui ! « Ne t’inquiète pas ! Pas de décision hâtive ! Pas de connerie ! Pas de coucherie … Juste réfléchir …. » Avait-il été obligé de faufiler le fait qu’il ne coucherait avec une autre durant tout le temps de la réflexion ? A ses yeux oui ! Il ne voulait pas qu’elle s’imagine des choses comme, par exemple, qu’il irait coucher avec une autre pour faire la comparaison ou simplement par manque de sexe. Il n’avait jamais été du genre à passer d’une fille à l’autre et ça ne serait jamais le cas. « Bon … Je vais y aller alors … » Souffla-t-il doucement avant de se pencher pour déposer un bref baiser sur son front, comme incapable de s’en empêcher. Une fois fait, il laissa échapper un bref soupir et fit demi-tour pour filer avant de changer d’avis. Alors qu’il avait commencé par filer comme une flèche, il fini par ralentir petit à petit l’allure alors qu’il n’avait même pas encore atteint le bout de la rue. Cessant de marcher, il ferma les yeux un instant en soupirant longuement, finissant alors par se tourner à demi vers Laety qui lui tournait le dos et s’éloignait de l’autre côté de la rue. Après une fort brève hésitation, il finit par soupirer fortement en faisant demi-tour, marchant rapidement pour la rejoindre. « Laety ! » Lâcha-t-il alors pour la faire arrêter, posant sa main sur l’une de ses épaules pour qu’elle se retourne, posant ensuite rapidement ses mains sur sa taille pour l’approcher de lui en se plaquant contre elle, évitant son bras, plaquant alors ses lèvres sur les siennes avec force tant l’envie de l’embrasser était trop grande.


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SURVOLE PETIT COQUIN

Surprise Encounter - K&L Vide
MessageSujet: Re: Surprise Encounter - K&L Surprise Encounter - K&L I_icon_minitimeMer 16 Mar - 21:52

« Hm hm tant que ça ? Moi c’est tes yeux que j’aime … » Baissant mon regard sur ses lèvres voyant alors sa langue passer entre ses lèvres, mon cœur eut un raté. Comment ne pas aimer ? Comment ne pas réagir en voyant sa petite langue passer entre ses deux lèvres ? Douces lèvres que j’avais envie de sentir contre les miennes, que je voulais mordiller et lécher sans aucune retenu tout en lui faisant l’amour. Je voulais faufiler mes mains dans ses cheveux les lui tirer tout en l’embrassant longuement, oui je voulais tout cela avec lui, là de suite, sur le champ. Inspirant longuement, je regardais ses lèvres avec envie et avidité. Réussissant tant bien que mal a remonter mon regard vers ses yeux d’un bleu intense, j’entrouvrais la bouche en souriant quelque peu. Il aimait mes yeux, oui il aimait mes yeux, tout aussi bleu que les siens. Mes yeux avaient tendance à virer aux gris de temps à autre mais rien de bien méchant. « Ah oui ? Tu aimes mes yeux ? Tant mieux alors. » Dis-je en lui lançant un regard des plus taquin, un regard qui voulait tout dire un regard qui voulait simplement dire je t’aime et aime moi. Rapidement je lui fis alors comprendre qu’il y avait droit d’auteur puisqu’il avait repris ma phrase. Il aimait me taquiner il avait toujours eu le don pour le faire et j’adorais cela. On était des amis taquins, depuis un an nous étions cela, nous nous taquinions, nous nous lancions des regards taquins et chercheurs, brillant et il n’avait jamais remarqué alors que je l’aimais.

« Hm hm … J’aimerais bien voir ça, tiens ! » Passant ma langue sur mes lèvres, je regardais tout son corps rapidement de haut en bas avant de remonter tout aussi vite m’arrêtant sur son cou que j’avais envie de mordre par pur plaisir sous ses coups de reins… Sauf que là, il n’y avait aucun coup de rein. Juste nos paroles et rien d’autre, c’était surement la première fois que l’on se voyait sans coucher ensemble. Inspirant longuement je m’avançais vers lui en touchant le bout de son nez de mon index en descendant sur ses lèvres en faisant légèrement ressortir sa lèvre inférieure. « Ah oui ? Si jamais ta réponse est oui, je te montrerais mes punitions spéciales Kristopher… » Soufflais-je doucement en me mordillant la lèvre en souriant quelque peu. Oui une belle punition sexuelle… Bien qu’en fait, je restais persuadé qu’il serait accroc à mes punitions, je me voyais bien l’enfermer toute une nuit dans la chambre pour lui faire l’amour. Oui lui puis moi puis lui et encore lui, contre un mur, face à lui dos à lui… Cette façon dont il avait de me faire l’amour sous la douche lorsqu’il avait été chez moi… Cette douceur qu’il avait utilisée… Tous ses orgasmes que j’avais eu… je ne les comptais plus rien que d’y penser j’en avais des frissons immense dans le corps. Je me souvenais de son corps collait contre le mien, une de ses mains sur le carrelage se tenant l’autre main s’étant glisser entre mon corps et le mur touchant alors ma poitrine avec délicatesse puis se glissant sur mon intimité pour titiller mon point sensible, tout cela en restant doux et très lent. Il m’avait littéralement tué.

Oui il nous avait tués tous les deux en faisant l’amour de façon très lente et sensuelle. Frissonnant quelque peu à ses souvenirs si torride et intense, j’inspirais longuement pour essayer de me changer les idées. Rapidement venant a parler du fait que mon bras me grattait horriblement et de trop, il me proposa alors de me trouver quelqu’un pour me gratter. Sans perdre de temps je pensais à lui et lui lança alors de me trouver un bâton. Oui après tout le voir me gratter me laissais faire frissonner sous ses coups de mains… Et non pas ces coups de reins… Mais malheureusement en ville impossible de trouver un bâton. Donc impossible de me gratter. Je prenais mon mal en patiente. Oui une fois que je serais chez moi une bonne règle et le tour serait joué. L’imaginant avec dix kilos de plus était assez… Perturbant, l’adolescence, drôle de période pour beaucoup de nous. Oui, je n’avais pas trop aimé ce que j’avais été, trop grande, trop mince, j’avais eu ma poussé de croissance trop rapidement, et je n’avais ressemblait à rien pendant un long moment. « L’adolescence … Drôle de période ! » Oh oui une drôle de période, une période qui m’avait couté pas mal de surprise et autres. Plongeant mon regard dans le sien je restais un long moment sans rien faire, ni rien dire juste … Le regarder, oui lire ce qu’il pensait a travers son regard. Un regard qui en disait long. « Très… » Soufflais-je simplement en souriant l’air de rien. Kristopher, il était pour moi quelqu’un d’important oui… Il était le seul et unique que j’aimais, l’amour de ma vie… Mon tout celui a qui je pensais le matin au réveil, celui a qui je pensais le soir en me couchant je rêvais de lui, je pensais a lui je jurais par lui bref… Kristopher était mon amour de ma vie. Oui il était celui qui occupait mes pensées constamment. Il me rendait heureuse sans rien faire… Si ça ce n’était pas beau… S’il y a bien quelque chose que je n’avais pas prévu oui, comment prévoir ce genre de chose ? C’était que Kris puisse me toucher le visage avec une lenteur d’escargot au point de me tuer, de me faire arrêter le cœur, de me… oui de me tuer tout simplement. Une tuerie des plus parfaite, comment ne pas aimer ?

Comment ne pas trouver cela parfait ? N’importe qui aimerait ce contact surtout quand il vient de l’homme que vous aimez, l’homme qui vous rend folle depuis plus d’un an. Oui Kristopher était en train de me tuer. Fermant les yeux profitant de ce doux moment, un léger sourire aux lèvres, sans attendre je fis alors de même. Ouvrant les yeux pour le regarder, nos yeux l’un dans l’autre je pouvais voir qu’il prenait beaucoup de plaisir. Je pouvais lire dans son regard qu’il n’avait qu’une envie c’était de m’embrasser, ses yeux se baissant sur mes lèvres je les entrouvrais légèrement comme pour l’inciter à le faire, mais c’était plus un reflexe. Oui de savoir qu’il me désirait me rendait totalement folle. « Laety … Si tu voulais te venger, c’est gagné ! » Rigolant doucement en passant ma langue sur mes lèvres, je souriais fortement en le regardant d’un regard brillant. Amoureux, tendre et affectueux. Il me plaisait tellement. Il venait a nouveau de reprendre mes mots. J’aimais qu’il fasse cela c’était plaisant. « Tu aimes reprendre mes paroles toi hum. » soufflais-je doucement en lui faisant un léger clin d’œil. Oui j’aimais que l’on puisse être si complice lui et moi. Une sorte de complicité que nous avons depuis toujours, mais depuis que l’on couche ensemble on se rend compte de beaucoup de chose. Moi que je l’aimais plus que ce que je ne pensais, oui mon amour pour lui était beaucoup plus fort que ce que je croyais… Je l’aimais tellement d’un amour sincère et pur, je le voulais je voulais être auprès de Kris pour toujours sentir son corps contre le mien la nuit en me réveillant, je voulais sentir ses lèvres sur les miennes pour me réveiller, je voulais simplement croiser son regard lorsque j’avais envie de le voir, qu’il soit là, oui simplement là. Je voulais être a ses cotés faire de ma vie un réel paradis avec lui.

Relever la tête pour le voir entrain de composer ses chansons de l’écouter alors que moi je buche sur mes cours, je voulais simplement vivre ma vie avec lui … Ce n’était pas trop demandé non ? Non bien sur que non… Mais pour lui oui, pour un homme qui ne veut pas d’amour il était clair que ce n’était pas des plus faciles comme demande pour lui. Je restais patiente et je ne voulais en aucun cas le brusquer et faire de son choix, un choix négatif par ma faute car je me suis montré trop impatiente. Non je serais des plus patiente et je saurais me montrer à la hauteur de ses attentes. Je ne voulais rien gâcher, oh ça non, je l’aimais bien trop pour faire une bourde. Je ne voulais rien gâcher. Inspirant doucement, parlant avec lui j’appris rapidement que je ne le reverrais pas tant qu’il ne l’aurait pas décidé. C’était son choix, oui, un choix dur à prendre j’en étais consciente il devait tout autant en souffrir que moi, du moins j’en restais persuadé mais c’était lui le commandant, lui qui décidé et je devais respecter ses ordres. Si la réponse était oui, alors nous aurions tout notre temps pour être ensemble, car je ne le quitterais jamais. Je l’aimais, je savais qu’au fond de moi c’était pour la vie. Maintenant a lui de voir s’il voudrait de moi pour toute une vie ou simplement pour un passage. Je savais que s’il me disait oui c’est que justement, il tenait à moi, m’aimer ? Je n’en savais foutrement rien… Mais je savais qu’au fond, oui au fond de lui dans son cœur, ou je ne sais quoi, il tenait à moi, je pouvais le voir, je l’avais vu quand il m’avait demandé par MSN de ne pas partir du pays, de ne pas quitter la ville si jamais la réponse était négative. Il tenait un minimum à moi et ça me plaisait plus que de raison.

Parlant de mon poignet cassé et surtout de l’abruti qui m’avait faite tomber sans même se préoccuper de moi il parlait alors de conspiration si jamais on venait à me bousculer encore. J’espérais de tout cœur que personne ne me brise autre chose. J’en avais assez avec le plâtre et ses inconvénients… Non mais franchement, pour prendre la douche c’était mission impossible ! Pour se laver la tête a une seule main c’était d’un chiant… Et pour se frotter le bras non inerte sans mouiller le plâtre bonjour… heureusement que mon frère venait m’aider, celui-ci me voyant nu au boulot, qu’il puisse me voir sous la douche ne me gênait en rien bien au contraire. Regardant Kristopher, j’imaginais alors celui-ci remplaçant mon frère. Mon cœur eut un raté, mon souffle se coupa sous le coup. Nom d’un chien… Ses mains sur ma peau, le savon glissant, la mousse se créant sur mon corps, ses mains qui frictionnaient plusieurs parties de mon corps et qui restaient plus longtemps sur des zones plus érogènes que d’autre… Oh… Oh…. Ne plus y penser, non ne pas se faire mal… Déglutissant je revenais rapidement a la dure réalité essayant de reprendre le fil de la conversation. « Peut-être … Une femme jalouse de toi ? » Haussant un sourcil je ne pu m’empêcher de rire légèrement. Jalouse de quoi ? Il n’y avait rien a jalouser chez moi. Je ne voyais même pas pourquoi une fille serait jalouse, a part si sa concernait Kristopher. Oui la elles avaient toutes les raisons du monde d’être jalouse de moi. Il était unique, beau, parfait, adorable, attachant, l’homme, le mari idéal… « Une femme jalouse ? Alors simplement de la relation que j’ai avec toi… Car pour le reste croit moi, peut me trouve bien. » Dis-je doucement.

Oui beaucoup me disait que j’étais plus que mince, combien m’avait dit de prendre du poids ? Je ne les comptais plus. Dora, Zeck, eux ne cessait de me dire de prendre du poids, oui quand ils me voyaient en maillot de bains ou bien même un haut transparent j’avais le droit a des réflexions sur mon poids, j’en avais toujours eux. Quand ça venait de mes amis c’était tu es trop mince et quand ça venait du boulot c’était tu es trop grosse. Sympa. Mon frère m’avait déjà demandé de maigrir et il me l’avait encore soufflé hier soir en quittant l’hôpital. Qui croire ? A force j’en perdais mon langage. Revenant a Kristopher, il était tant que l’on se sépare. Oui, il devait partir. Il avait des courses à faire et moi je devais rentrer à pieds chez moi. Ce n’était pas si loin que cela… bon ok quand même… J’habitais dans un des quartiers les plus riches de Southampton, mais quand même… Faire du sport ne me ferait pas de mal, je n’ai rien fait pendant une semaine et ça me manquait atrocement. Danser, sortir, rigoler, m’amuser… Peut être m’arrêter chez Andréa avant d’aller chez moi histoire de m’occuper et de ne pas me morfondre sur le choix de Kristopher car je savais pertinemment que j’allais m’attrister devant la télévision et tomber sur un film a l’eau rose… Berk. « Tu n’as pas besoin de faire du sport. » voyant son regard passer sur tout mon corps, j’eu un franc sourire en le regardant amoureusement. Oui, il était mon âme sœur, il était mon tout, mon amour le seul et l’unique. Inspirant longuement je passais ma langue sur mes lèvres en le regardant de haut en bas a mon tour avant de poser mon regard sur mes lèvres en entrouvrant la bouche la refermant assez rapidement pour ne pas passer pour la fille qui ne veut que cela….

L’embrasser alors que je le voulais tout entier. « Ne t’inquiète pas ! Pas de décision hâtive ! Pas de connerie ! Pas de coucherie … Juste réfléchir …. » Détournant le regard sur le coup je souriais nerveusement en coin, en passant ma main sur ms cheveux tirant sur ma capuche la faisant tomber sur mon front quelques cheveux avec en le regardant a travers mes cils. « Pas besoin de préciser, je te fais confiance Kris, j’ai cruellement confiance en toi » murmurais-je en souriant franchement lui lançant un regard des plus amoureux. Je ne me cachais plus, de toute façon il savait parfaitement que je l’aimais. Oui, je l’aimais et pas qu’un peu. Je l’aimais atrocement au point d’en crever sur place tant l’amour me consumait. « Bon … Je vais y aller alors … » Le laissant faire je fermais les yeux en sentant ses lèvres sur mon front. Ma main se posant sur son avant bras je le caressais légèrement en soupirant de bien être. Un frisson parcouru rapidement mon corps. Regardant son corps, je le vis alors partir. Au revoir Kris… Au revoir. Inspirant longuement n’ayant pas le temps de répondre, je le regardais partir un petit moment avant de souffler et de récupérer mon sac. Le posant sur mon épaule enfouissant ma main dans ma poche je tirais un peu plus sur ma capuche me tournant alors pour partir, le regard rivait sur le bitume. Mon corps tremblant, je toussais quelque peu en reniflant quelque peu. J’étais triste… Triste de le perdre déjà. « Laety ! » sa voix… Sa voix… Me faisant tirer en arrière je n’eus pas le temps de comprendre quoi que se soit que je me retrouvais face a Kristopher. Son regard si envoutant je me figeais sur place ses mains sur ma taille, son corps contre le mien ses lèvres alors, dans un ultime espoir se heurtèrent sur les miennes. Mon cœur explosa, mon corps trembla mon sac tomba de mon épaule dans un bruit sourd mais assez distinct. Gémissant quelque peu, mes lèvres totalement écrasaient contre les siennes, ma bouche s’entrouvrit, mon corps se colla encore plus contre le sien. Une sensation de bien être m’envahissant de part et d’autre. « Kris… » Soufflais-je contre ses lèvres en passant ma main libre dans ses cheveux pour pencher la tête et l’embrasser avec ardeur, envie et passion. Ma langue se faufilant sur ses lèvres, je les caressais lentement en glissant alors ma langue dans sa bouche, la pressant contre la sienne. Ma main a moitié plâtré, je tirais sur sa veste comme je le pouvais pour le coller un peu plus contre moi. « Kris… Kris… » Soufflais-je sans pouvoir m’arrêter contre ses lèvres. J’étais plus qu’amoureuse. C’était une évidence. Il était l’homme de ma vie.
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SURVOLE PETIT COQUIN

Surprise Encounter - K&L Vide
MessageSujet: Re: Surprise Encounter - K&L Surprise Encounter - K&L I_icon_minitimeLun 21 Mar - 17:12

Surprise Encounter - K&L Thumb_15 & Surprise Encounter - K&L 006wz
one week later ...

Il y avait certaines questions auxquelles il ne valait mieux pas trouver de réponse. Pourquoi maintenant, pourquoi pas, pourquoi eux, pourquoi moi, quand … Oui certaines questions devaient restées dans le silence dans le plus complet. Et ce, pour la simple et bonne raison que les réponses ne nous plairaient pas forcément, voir c’était une certitude. Et plutôt que de souffrir inutilement, autant ne pas se poser les questions dangereuses voir, ne pas se pencher dessus pour y répondre. Mais à côté de cela … Il y avait des questions auxquelles il fallait à tout prix répondre. Comme par exemple … La question que devait se poser Kris et à laquelle il lui fallait trouver une réponse le plus rapidement possible. Donner une chance à Laety ou non ? Leur donner une chance, en tant que couple … Pourquoi oui et pourquoi non ? Il fallait qu’il pèse les pour et les contre et les raisons pour lesquelles il fuyait tant l’amour depuis si longtemps. S’il passait à côté de quelque chose de magnifique simplement pour une raison stupide, il pourrait bien le regretter. Mais à côté de cela, s’il acceptait et qu’au final il avait une nouvelle désillusion et en souffrait … Il ne pourrait s’en prendre qu’à lui-même tout simplement. Il n’était qu’un homme parmi tant d’autres. Un homme faible qui ne voulait pas souffrir. Or pour lui, amour et souffrir étaient de la même famille. Et pourtant, lorsqu’il voyait de quelle façon réagissait Laety en sa présence, dû aux sentiments qu’elle avait pour lui, il doutait du bien fondé de ses doutes. Ce n’était peut-être pas si terrible que cela finalement. Et pourtant, elle avait de quoi souffrir puisque depuis un an, elle l’aimait sans pouvoir le lui dire tant il était réfractaire à l’amour. Elle avait de quoi souffrir puisque même en sachant ses sentiments, tous les deux n’étaient pas en couple.

Revenant à l’instant présent et à la discussion qui se déroulait entre Laety et lui, Kris la regarda avec attention, souriant presque malgré lui en voyant son regard s’attarder une seconde de trop, sur ses lèvres. Sans doute avait-elle autant envie de l’embrasser que lui rêvait de plaquer ses lèvres sur les siennes. Si tel était le cas … Kris allait encore plus devoir prendre sur lui pour ne pas répondre à ce souhait des plus présents en lui. Oui … Il devait se montrer fort ! « Ah oui ? Tu aimes mes yeux ? Tant mieux alors. » Souriant faiblement, il lutta de toutes ses forces contre l’envie de lui répondre qu’il n’y avait pas que cela qu’il aimait chez elle. Oui … Il aimait tout chez elle. Mais ce qu’il n’aimait pas, c’était l’amour en lui-même. Si le choix ne tenait qu’à elle, Laety, il ne pourrait que hurler un grand et puissant oui. Mais il était question d’amour. Un sentiment qu’il fuyait comme la peste. Un sentiment qui lui faisait étonnamment et grandement peur. Et il n’était pas le moins du monde habitué à avoir peur de quoi que ce soit. Et encore moins avoir peur d’un simple sentiment … Il se sentait tout bonnement stupide. Oui c’était stupide de réagir de la sorte. Soupirant légèrement devant le cours de ses propres pensées, il se contenta d’adresser un faible sourire à l’adresse de Laety, sans préciser le fond de sa pensée. Non il ne voulait pas lui dire, tout simplement, qu’il aimait tout chez elle. Ce serait bien trop étrange de lui dire cela pour ensuite mentionner ou sous entendre le fait qu’il n’était pas amoureux d’elle. Il lui faisait déjà bien assez de mal comme cela sans en ajouter.

Lorsque Laety mentionna le fait qu’elle punirait Kris pour avoir reprit ses phrases, celui-ci lâcha qu’il aimerait bien voir cela, tout en lui lançant un regard taquin. Laety le punie ? Peut-être que oui … C’était bien possible. Mais une punition à sa façon. Quelque chose à leur hauteur … Inutile d’entrer dans les détails cela semblait plus qu’évident. Il fallait une punition sexuelle … Ainsi il serait heureux tous les deux à n’en pas douter. « Ah oui ? Si jamais ta réponse est oui, je te montrerais mes punitions spéciales Kristopher… » Souriant doucement, Kris lui adressa un regard tendrement moqueur. Punition spéciale Kris ? Oui … Une punition sexuelle à n’en pas douter. Le faire languir alors qu’il se consumait de désir pour elle ? Lui faire l’amour en contrôlant pleinement les mouvements pour le tuer un peu plus ? Il y avait sans doute un tas de choses qu’elle pouvait faire en guise de punitions … Mais aucun qui ne puisse déplaire sincèrement à Kris. Non ça, c’était certain. Laety et sexe … Ca ne pouvait qu’être parfaitement bon et à n’en pas douter, il en redemanderait des punitions de ce genre. « Hey … C’est presque du chantage ça… » Dit-il en souriant en coin sans la quitter du regard. Les secondes puis les minutes, s’écoulaient bien trop rapidement au goût du jeune homme. Oui beaucoup trop rapidement. Très bientôt, il allait devoir filer, ne pouvant décemment pas rester ici en plein milieu d’un trottoir, pour parler avec Laety. Même si ce n’était pas l’envie qui manquait. Oui, si ça ne tenait qu’à lui, il passerait le plus clair de son temps avec elle. Il en mourait d’envie ! Ne serait-ce que pour parler de tout et de rien avec elle. Il avait toujours aimé passer de simples moments à discuter avec elle. Et ça n’avait pas le moins du monde changé. Pourtant là, il allait devoir prendre sur lui et partir pour la laisser elle-même filer de son côté. Il allait devoir s’éloigner d’elle, sans lui donner de nouvelles ni en prendre d’elle, aussi longtemps qu’il le faudrait. Cela allait le tuer, il le sentait déjà à l’avance.

Pourquoi prenait-il la peine de réfléchir loin d’elle alors qu’il savait déjà qu’elle allait lui manquer ? Sans doute tout simplement pour s’en assurer totalement. Oui, il voulait être certain de ne pas penser de la sorte simplement parce qu’elle était en sa présence à l’instant et qu’il aimait beaucoup cela. Mais plutôt que de se focaliser sur le fait qu’il n’allait pas la voir pendant un certain temps et que cela démarrerait d’ici à quelques petites minutes, il préférait continuer de discuter avec elle de tout et de rien. L’adolescence fut l’un des sujets abordé. Et cela tout simplement parce qu’il avait d’abord été question de plâtre et que Kris avait expliqué comment lui-même s’était retrouvé avec un plâtre au bras. Terminant la discussion sur ce sujet là, Kris conclut en disant que l’adolescence était une drôle de pérode. « Très… » Souriant légèrement. Sans mot dire, il répondit à son sourire sans la quitter du regard. Entre deux sujets de conversation, incapable de s’en empêcher tant il était fasciné par la beauté parfaite de Laety, Kris passant lentement ses doigts de sa tempe à la base de son cou en suivant ceux-ci du regard, pour les voir caresser lentement et doucement sa peau. Mais évidemment, elle en fit de même dès lors qu’il laissa retomber son bras le long de son corps. Le souffle coupé par le désir sous sa douce caresse, il tourna très légèrement le visage pour le presser contre sa main, sans la quitter du regard. Voyant ses lèvres s’entrouvrirent légèrement, il du lutter avec toujours plus de force, pour ne pas l’embrasser malgré l’envie grandissante. D’une voix rendue légèrement rauque par le désir, il souffla qu’elle était parvenue à se venger. Voyant sa langue passer entre ses lèvres, il se figea franchement en entrouvrant à son tour les lèvres, son souffle se coupant sous l’envie de l’embrasser. « Tu aimes reprendre mes paroles toi hum. » Souriant faiblement, Kris leva à nouveau le regard pour croiser le sien. « Qu’est-ce que j’y peux si tu as toujours les bons mots hm ? »

Lorsqu’il fut question des jours, voir semaines, à venir, Kris fini par mentionner le fait qu’il était préférable qu’ils ne se voient pas et n’entrent pas en contact ensemble, aussi longtemps que durerait sa remise en question. Il ignorait combien de temps cela lui prendrait … Mais il lui semblait préférable de ne pas la voir ni prendre de ses nouvelles pour pouvoir réfléchir rationnellement. Parce qu’il savait que dans une telle situation, il ne pourrait que dire oui sans même réfléchir pour de bon. La conversation arrivant à la personne qui avait bousculé Laety, Kris mentionna le fait que si ça venait à se reproduire, cela signifierait forcément qu’il s’agirait d’une conspiration contre elle. Quant à savoir qui pourrait lui faire une chose pareille, il émit l’idée que cela pourrait fort bien être une femme jalouse. Oui … Des femmes jalouses de sa beauté, de son intelligence … Bref, de sa perfection, il devait forcément y en avoir tout un tas. «Une femme jalouse ? Alors simplement de la relation que j’ai avec toi… Car pour le reste croit moi, peut me trouve bien. » Soufflant doucement, Kris leva les yeux au ciel avant de la regarder à nouveau, avec sincérité. « A mon avis il y en a énormément qui jalousent ta beauté Laety. Sans parler de ton intelligence … Ton charme, ta présence, ton humour … Non franchement … A côté de toi je ne suis rien moi. » Presque malgré lui, Kris parcourut à nouveau son corps du regard. Certes ses formes étaient totalement dissimulées sous ses vêtements amples. Mais lui … Il connaissait parfaitement les courbes parfaites de son corps, pour les avoir redessinés inlassablement de ses mains et de ses lèvres. Le jeune homme n’était pas le moins du monde habitué à voir son amie vêtue de la sorte. Pour autant, il était tout autant fan de ce genre de tenues sur elle, que de ses robes ou vêtements de grandes marques, qui mettaient merveilleusement son corps et sa beauté parfaite en valeur. Quant à ces vêtements qu’elle portait à l’instant, ils faisaient ressortir son côté … Différente, unique, rebelle et intéressante. Oui … Kris était dingue de ces vêtements sur elle. Tout autant qu’il aimait … Lorsqu’elle était nue, complètement nue, son corps contre le sien. Tentant de repousser ces images de son esprit, il déclara alors qu’il était temps de se séparer pour qu’il aille faire ses courses. C’était encore plus difficile que ce qu’il avait pensé … Vraiment !

Comme désireux de la rassurer pleinement pour le temps qu’ils passeraient sans nouvelles l’un de l’autre et sans se voir, Kris déclara qu’il ne coucherait pas avec une autre, ne prendrait pas de décision hâtive et réfléchirait longuement. « Pas besoin de préciser, je te fais confiance Kris, j’ai cruellement confiance en toi. » Ravit, Kris lui adressa un immense sourire, déglutissant longuement pour lutter encore et toujours contre sa violente envie de l’embrasser. Juste un baiser, rien qu’un … C’était là tout ce qu’il voulait. Mais non, il serait plus fort que cela et résisterait ! « Je voulais juste que tu le saches ... » Difficilement, il déposa un bref et doux baiser sur son front et fit demi tour pour ne pas craquer, s’éloignant alors rapidement d’elle. Mais au final, il était bien plus faible qu’il ne l’avait d’abord pensé. Il avait résisté tout le temps qu’avait duré la conversation avec Laety … Mais il allait tout de même passer un temps encore indéfini, loin d’elle, sans la voir ni lui parler. Alors … Il fallait qu’il l’embrasse … Oui, merde, il le fallait et tout de suite ! Incapable de partir sans l’avoir embrassé, il fit demi tour et la rattrapa rapidement en l’appelant par son prénom, avant de poser une main douce sur son épaule pour qu’elle se retourne. Une fois fait, sans attendre une seconde de plus, il pressa son corps contre le sien et plaqua ses lèvres sur les siennes, pour les presser avec force dans un baiser appuyé, tel un désespéré. Oui … C’était comme s’il s’agissait là d’une question de survie. Sentant sa bouche s’entrouvrir sous la sienne, il frissonna légèrement, son souffle se coupant. « Kris ... » Pour toute réponse, il se contenta de laisser échapper un très bref et doux gémissement contre ses lèvres, savourant la douceur de celles-ci sous les siennes. Sentant sa langue sur ses lèvres, il soupirant longuement en descendant lentement ses mains pour faufiler ses doigts sous son haut, caressant légèrement sa peau douce, avec lenteur, sans cesser de la presser tout contre lui et l’embrasser. Gémissant à nouveau, il pressa à son tour sa langue contre la sienne, en tremblant alors de la tête aux pieds. « Kris ... Kris… » Gémissant à nouvaeu, il monta une main à ses cheveux pour presser doucement son visage contre le sien. « Hm…Laety … Ma puce, ma petite puce ... »

Le souffle coupé, il l’embrassa avec plus de fougue encore, plaquant totalement ses lèvres sur les siennes et l’embrassa avec fougue et ardeur, son souffle se faisant court et précipité, ses doigts se faufilant dans ses cheveux, ses lèvres fortement pressées contre les siennes. Sous sa fougue, il avança d’un pas, la faisant lentement reculer, de plusieurs pas, sentant alors le mur derrière elle, la bloquant entre celui-ci et son mur, sans cesser de l’embrasser avec ardeur, sa langue heurtant plus franchement la sienne, son souffle contre sa peau. Difficilement, le souffle coupé, il détacha ses lèvres des siennes, les frôlant toujours toutefois. Lentement, il posa son front contre le sien et remonta une main à son visage pour la caresser avec lenteur, du bout des doigts, sans la quitter du regard. « Je voulais juste savoir … ce que ça me ferais de t’embrasser sans te faire l’amour par la suite … »


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SURVOLE PETIT COQUIN

Surprise Encounter - K&L Vide
MessageSujet: Re: Surprise Encounter - K&L Surprise Encounter - K&L I_icon_minitimeJeu 24 Mar - 19:21

Il parait que quand on veut, on peut. Que quoi que l’on veuille quoi que l’on fasse si on avait de l’espoir si on y croyait dur comme fer, on pouvait atteindre cet objectif. Je voulais y croire, je voulais m’y adonner à fond, je voulais tout simplement réussir a avoir ce que je souhaitais par-dessus tout ce que j’avais toujours voulu depuis maintenant plus d’un ans… Je voulais simplement vivre mon rêve, être la femme la plus heureuse et épanouit possible, je voulais que mon amour s’intensifie, je voulais vivre le grand amour, je voulais vivre dans le bonheur et l’apothéose complet… Je voulais tellement de chose… Mais ce que je voulais par-dessus tout, ce que je voulais plus que de raison, ou j’étais totalement capable de tuer pour l’avoir, c’était lui, cette personne, cet homme, celui que j’aimais intensément depuis notre première rencontre, li ce faux blond, lui cet extravertie, fou, taré, barge, rieur, drôle, amusant, totalement déluré et j’en passe… Kristopher Eiden McCormac. Son prénom ne cessait de raisonner dans ma tête, a longueur de journée, tout le temps, constamment, a la moindre secondes il était présent, il était là enfouit en moi, je ne pensais qu’à lui, je ne jurais que par lui, il était celui qui faisait battre mon cœur depuis plus d’un an, il était l’homme qui me rendait heureuse au réveil… Mais à la fois il me rendait tellement triste… Pourquoi ? La raison était simple… Je ne l’avais pas, il n’était pas a moi, il ne m’aimait pas, il ne voulait pas sortir avec moi, il ne voulait que le célibat et encore le célibat…

Oui, mais depuis quelques jours maintenant, sept pour être plus exacte, il savait… Oui il savait que je l’aimais, il savait que je voulais sortir avec lui… Il savait que j’étais folle, raide dingue de lui… Mon unique amour… L’amour de ma vie ma raison de vivre… Une semaine longue et intense, une semaine éprouvante et dure passé loin de lui malheureusement… On dit que plus on est loin de la personne et plus il est présent dans notre cœur, c’est vrai, je confirme… Il était prêt dans mon cœur, présent et je l’aimais atrocement… oui je l’aimais comme jamais et j’aimais le savoir dans mon cœur, même si parfois je devais en souffrir… Souffrir par amour quoi de mieux ? Quoi de mieux sur cette terre ? Je me le demande bien… Non, Kristopher était tout pour moi… Et il resterait un tout… C’était l’unique homme de ma vie, le coup de foudre il y en a qu’un on ne peut pas retourner en arrière, on ne pas en avoir un second, il y en a qu’un. Sur terre, il y a plus de six milliard d’être humains… Et sur ces six milliard, un seul et unique est fait pour vous. Certains le trouvent, d’autres ne le trouvent pas… Certains le trouvent tôt, d’autre tard, ou voir très tard… Moi ? Je l’avais trouvé tôt… Oui a l’âge de vingt et un ans… Autant dire que c’était même parfait… Tellement parfait… une vie qui nous attendait, une vie comblée d’amour, une vie sublime, joyeuse, heureuse, d’amour et d’eau fraiche… des décennies et des décennies en sa compagnie, j’osais le croire et l’espérer… Même si … L’espoir fait vivre, il fait aussi souffrir… Inspirant longuement, j’essayais de me concentrer sur lui, son odeur, sa fragrance, sa prestance… Il était là, oui là devant moi il me regardait, il me parlait, il était venu me voir cela avait donc un sens…

Je savais qu’il tenait à moi, oui Kristopher, tenait a moi, j’avais des chances de sortir avec lui… Mais nous n’étions jamais trop sur, nous ne pouvions jamais savoir ce qu’il se passait dans la tête des gens… vivre heureuse ou vivre malheureuse ? Le malheur faisait parti de ma vie depuis tellement de temps… Je ne pouvais qu’être habitué… Oui je l’étais… La mort du frère de Jaelyn, la mort de mes parents… Et maintenant le fait que je ne pouvais pas avoir mon homme, que je ne pouvais pas sortir avec l’homme de ma vie, ce n’était que souffrance et encore souffrance. Je connaissais ce mot par cœur… Croisant son regard, je ne pu m’empêcher de sourire, tant il était beau. D’un bleu azur, ses iris me faisaient battre le cœur d’une façon démesuré. Le faite qu’il reprenne ms paroles me fit sourire légèrement. Il aimait me taquiner, il avait toujours aimé taquiner… Je ne saurais dire s’il faisait pareil avec d’autres filles ou bien même d’autres potes garçons, puisqu’en général lorsque je le voyais nous étions seuls, totalement seuls. C’est vrai qu’en y réfléchissant… On ne s’était jamais vu hors du bar a part depuis maintenant un mois et quelques jours… Ou j’avais enfin osé lui demander à sortir du bar. Ce jour ou j’avais craqué, ou ma jalousie et mon amour était ressortie… Ou nous avions enfin fait l’amour tout simplement… Mais il était clair que quand on y réfléchissait, jamais, non, jamais je ne l’avais vu avec quelqu’un d’autre… Est-ce que c’était voulu ? Est-ce qu’il ne l’avait pas fait exprès ? Je ne saurais dire… Je savais qu’il connaissait Zeck… Mais j’interdisais à Zeck de lui dire que nous étions proche… Je savais que je pouvais me confier à Zeck… Chose que je faisais mais s’il venait a dire a Kris qu’il me connaissait et que Kris venait a lui demander ce que j’ai dit sur lui ou je ne sais quoi… Zeck se trahirait au premier regard… Et il lui avouerait tout ce que j’ai dit sur Kris, soit tout mon amour et aussi ma souffrance… Par la suite… Je ne savais pas trop qui connaissait Kristopher… Peut être bien des amis a moi… Mais je ne parlais jamais de lui, je ne voulais pas que les gens puissent voir que j’étais amoureuse de lui, je ne voulais pas que quelqu’un aille lui dire même si maintenant il était au courant…

Je gardais cela au maximum pour moi… Même si Lena le savait et qu’elle m’avait alors conseillé d’aller le draguer et de lui avouer mes sentiments. « Hey … C’est presque du chantage ça… » Souriant en coin revenant a la conversation avec Kris, je lui tirais la langue en lui lançant un regard taquin et amusée. J’avais bien le droit de m’amuser non ? Bon certes, il n’avait pas réellement tord, j’avais presque fait du chantage et ce n’était pas bien, j’étais une mauvaise fille… Me mordant la lèvre en regardant les siennes, je remontais lentement mon regard vers le sien, dévorant des yeux son visage tout bonnement parfait. Son petit nez que j’aimais tant, la douceur de sa peau… tout… J’aimais tout chez lui… « Presque… Hum… Désolée … Ce n’était en aucun cas voulu. » Dis-je en souriant doucement mon regard planté dans le sien. Passant ma langue sur mes lèvres la conversation continua alors que je savais parfaitement qu’il n’allait pas tarder à partir… Oui… Partir pour faire ce qu’il avait à faire, partir de son côté seul, et moi du mien tout aussi seule que lui… Je me sentais presque délaissé, mais il le fallait c’était la vie, nous devions nous quitter pour mieux nous retrouver. Ou pas. Et c’était bien cela qui me faisait peur. Mais c’était la vie… Souffrir pour mieux recommencer par la suite… Sauf qu’avec moi rien ne recommencera, non car je savais pertinemment que le coup de foudre nous ne l’avions qu’une fois et moi c’était Kristopher, il me correspondait, il était mon idéal masculin, il était celui qui me rendrait heureuse, qui ferait de moi une femme comblée… Et je ne voulais qu’une seule et unique chose, connaitre ce bonheur qui me tendait les bras… tout était entre les mains de Kris et je lui faisais une confiance aveugle… Je savais qu’il prendrait la bonne décision… Oui… Il ne pouvait pas en être autrement. Parlant de tout et de rien, il reprit à plusieurs reprises mes propres paroles… Souriant en coin, je le regardais longuement aimant qu’il puisse me taquiner de la sorte. « Qu’est-ce que j’y peux si tu as toujours les bons mots hm ? » Entrouvrant la bouche, je lui lançais un regard taquin en me mordant la lèvre.

Oui j’avais de bon mots, s’il le disait c’est que c’était surement vrai et je ne pouvais que le croire, oui, je me devais de le croire. Kristopher disait vrai il ne mentait jamais, non absolument jamais. Il n’aimait pas ça d’ailleurs, et ça je le savais parfaitement. En fait je me surprenais à voir que je le connaissais par cœur. En même temps… Je faisais tellement attention à lui, je l’aimais, ce n’était pas pour rien autant le connaitre et savoir ce qu’il aimait et n’aimait pas. Ne préférant rien répondre, la conversation s’engagea sur tout autre chose. La jalousie. Comme si des gens pouvaient être jaloux de moi… Je ne voyais pas en quoi… a part peut être les femmes pour le fait que je puisse coucher avec un beau parti de la ville ? que je puisse avoir une chance avec le beau Kristopher ? Je n’en savais foutrement rien, mais ce que je savais c’est que trop de filles dans cette ville le trouvaient beau et orgasmique et j’en passe… Combien de filles avais-je entendu dans le bar le soir parler sur lui en l’écoutant… Sa voix si douce et masculine, sa prestance, leurs envie de l’aborder, de l’embrasser de pouvoir coucher avec lui… Je savais que c’était con de ma part d’être jalouse alors que je ne sortais même pas avec lui… Mais c’était comme ça… « A mon avis il y en a énormément qui jalousent ta beauté Laety. Sans parler de ton intelligence … Ton charme, ta présence, ton humour … Non franchement … A côté de toi je ne suis rien moi. » Haussant un sourcil, je le regardais longuement choqué de ce qu’il pouvait dire… nous avions eu a peu près la même discussion au camping… Sur le fait qu’il n’était rien comparé à moi et il était clair que cela ne me plaisait en aucun cas… Je ne supportais pas qu’il puisse s’enfoncer de la sorte… Non, Kristopher était intelligent lui aussi, Kristopher était un homme bien… Il était beau, il avait du charme, un charisme a me faire fondre sur place, un humour décapant, il était un tout et ce tout me plaisait atrocement… Il n’avait pas le droit de se dénigrer de la sorte…

« Kris… Tu sais très bien que je n’aime pas quand tu te dénigres… ça a tendance a m’énerver… Tu es tout aussi intelligent que moi tu es beau…. Tu as une franchise déconcertante, un humour de malade, tu es totalement fou, sympa, généreux, attentionné… Comment ne pas t’aimer ? Dis le moi… Tu vaux beaucoup plus que tu ne le crois… Stp… Je n’aime pas quand tu me dis ça… » Dis-je doucement en lui lançant un regard suppliant pour qu’il comprenne que ça me blessait plus qu’autre chose… Oui ça me blessait, oui ça me faisait mal de voir que l’homme, l’amour de ma vie se dénigrait de la sorte. M’annonçant par la suite qu’il partait faire les courses dont il avait besoin de faire, je le regardais longuement comprenant alors que c’était la dernière fois que je le voyais pour un long, très long moment… Une semaine ? Deux semaines ? Un mois ? Je n’espérais pas attendre autant de temps…. Même si la réponse devait être non, je préférais ne pas attendre trop de temps… Mais que ferais-je s’il me disait non ? Je partirais comme une idiote… je me prendrais des vacances, comme je l’avais fait à la mort de mes parents… L’Italie, je n’y étais pas allée depuis tellement de temps… Je restais persuadé qu’Andréa serait ravie d’un petit voyage sur son pays natal… Rapidement, Kristopher m’annonça alors qu’il ne ferait pas de coucherie. Surprise qu’il me dise cela comme ça je souriais faiblement, il n’avait pas besoin de me le dire, je lui faisais une entière confiance… « Je voulais juste que tu le saches ... » Souriant fortement sentant alors son baiser sur mon front, j’inspirais longuement en le regardant partir. Il partait, il m’abandonnait, il s’en allait et moi je devais aussi partir pour rentrer chez moi… Le regardant filer, je soupirais longuement avant de partir alors dans le sens opposé du sien, lui tournant le dos, je marchais alors pour rentrer chez moi. Entendant mon prénom, sa voix, je n’eus pas le temps de me tourner qu’une main se posa sur mon épaule pour me tirer en arrière. Me retrouvant face à lui son corps se pressant contre le mien ses lèvres se plaquèrent alors franchement sur les miennes. Gémissant en entrouvrant la bouche, j’entendis son gémissement.

Frissonnant je posais ma main sur sa joue en l’embrassant tendrement, ma langue caressant alors ses lèvres avec avidité et envie. Murmurant son surnom a plusieurs reprises, sentant ses doigts se glisser sur mon corps se faufilant alors sous mon haut un frisson s’empara de mon corps. Gémissant à nouveau, ma langue heurtant la sienne je cru défaillir sur place. Que faisait-il ? Pourquoi m’excitait-il de la sorte… Il allait me rendre totalement folle. Marmonnant a nouveau son surnom, je sentis son autre main se glisser dans mes cheveux pressent alors ma tête contre la sienne. Mon autre main venant caresser sa joue je montais moi aussi dans ses cheveux les tirant en douceur. « Hm…Laety … Ma puce, ma petite puce ... » Me figeant rapidement les jambes tremblante d’entendre ce surnom de sa bouche, le premier surnom qu’il m’avait donné, un gémissant audible sorti de ma bouche alors qu’il caressait mes cheveux avec douceur. Nos corps collaient l’un contre l’autre, je le sentis s’avancer alors que je reculais lentement, mon corps ne cessant de trembler violemment. « Kris… Oh Kris… » soupirais-je doucement en sentant alors le mur contre mon dos. Plaquer entre lui et Kris je luttais pour ne pas relever la jambe le long de son corps, non il ne fallait pas que je relève la tête, c’était signe que j’étais totalement et irrévocablement excitée, et je ne pouvais pas nous faire ça, pas la, même si la dernière fois dans la rue cela avait été fantastique… Le baiser se rompant, ses mains sur mon visage je fermais légèrement les yeux en profitant de cette caresse. « Je voulais juste savoir … ce que ça me ferais de t’embrasser sans te faire l’amour par la suite … » Entrouvrant la bouche, je caressais mon nez du sien en souriant fortement. Il était vrai que nous ne nous étions jamais embrassé, sans coucher après… Passant ma langue sur mes lèvres je déposais un léger baiser sur ses lèvres en soufflant longuement contre celles-ci. « Une première oui… et tu sais quoi ? J’adore cet au revoir… » Soufflais-je doucement en mordillant alors sa lèvre la tirant par la suite en léchant le bout de son nez du bout de ma langue. Le poussant pour le tourner le plaquant contre le mur, mon corps plaquait contre le sien je mordillais alors son cou en suçotant rapidement sa peau pour le marquer. Reculant doucement je posais mes doigts sur ses lèvres en souriant faiblement. « Cette fois… C’est moi qui pars… » Susurrais-je doucement en l’embrassant une dernière fois avant de reculer de plusieurs pas, partant alors a mon tour de mon côté. Le souffle coupait, les larmes aux yeux, le corps endoloris par l’envie subite de lui faire l’amour. Me mordant la lèvre j’attrapais mon téléphone allant dans mon répertoire ou ne se trouvait qu’un seul et unique numéro… Le sien… Celui de Kristopher. Appuyant sur la touche verte je fermais les yeux portant le téléphone à mon oreille entendant alors les bips me prévenant que son téléphone sonnait. Entendant le téléphone se décrocher je me figeais sur place en tremblant. Entendant le son de sa voix je déglutis longuement sans rien dire. Le son de sa voix retentissant à nouveau, je me retournais le voyant alors au loin. « Kristopher… Ta voix au téléphone est envoutante… » Murmurais-je d’une voix totalement coupé. Passant ma langue sur la lèvre je le regardais rapidement en marchant à reculons. « Je t’aime Kris… » Susurrais-je d’une voix sensuelle et totalement charmante. Fermant les yeux, je raccrochais sans lui laisser le temps de dire quoi que se soit, me tournant alors pour partir chez moi.
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Surprise Encounter - K&L Vide
MessageSujet: Re: Surprise Encounter - K&L Surprise Encounter - K&L I_icon_minitimeSam 9 Avr - 18:23

Surprise Encounter - K&L Thumb_15 & Surprise Encounter - K&L 006wz
one week later ...

Une silhouette aux courbes parfaites et harmonieuses. Des cheveux blonds, longs, doux et aux odeurs merveilleusement personnelles. Un visage aux traits fins et harmonieux. Des yeux bleus pâles au regard envoûtant et hypnotisant. Des lèvres fines et pourtant légèrement pulpeuses, à la douceur et au goût qui rendait totalement et définitivement accroc. Une peau pâle et douce à souhait. Une voix douce et sensuelle, un parfum léger et envoûtant, une intelligence à nul autre pareil … Tout cela, tant de perfection en une seule personne. C’était Laety … Laety Opale Shackerwoods. Une femme pas comme les autres. Une femme qui envoutait Kris comme jamais. La première qui le tuait plus que de raison, sans avoir quoi que ce soit à faire. Un simple regard, un petit mot, un souffle, un rire, un sourire … Bref un rien chez elle le tuait plus qu’il ne le fallait. Si ce n’était pas de l’amour, qu’était-ce ? Une amitié très forte ajoutée à un désir physique plus que puissant ? Oui … Pour sa part il ne voyait pas ce que cela pouvait être d’autre. Il ne n’était pas amoureux d’elle … Non pas qu’elle ne méritait pas qu’un homme soit amoureux d’elle. Loin de là même … Puisqu’à ses yeux, elle était plus que parfaite en tous points. Malgré tout, il ne l’aimait pas d’amour. Il doutait terriblement que cela soit le cas en tout cas. Il était bien trop hermétiquement fermé aux sentiments de ce genre, pour qu’ils puissent seulement tenter de s’emparer de lui. Jusqu’à présent et depuis de longues années, il refusait de tomber amoureux de qui que ce soit. Et jusqu’à maintenant, il y parvenait plus que de raison d’ailleurs. Sans doute était-ce du au fait qu’il n’avait jamais rencontré de femme qui en valait sérieusement le coup … Alors que Laety … Laety elle méritait amplement qu’il tombe amoureux d’elle. Après, restait à savoir s’il voulait être dépendant à cause de l’amour, d’elle. Etre dépendant d’une femme … Etait-ce réellement ce qu’il voulait ? Justement … C’était là la question qu’il devait se poser pour les jours, ou semaines, à venir.

Malgré les apparences, ce n’était nullement une question simple à ses yeux. C’était, en réalité, une question des plus compliquées à laquelle il devait absolument répondre. Et le plus rapidement possible, pour mieux faire. Il ne voulait pas qu’elle l’attende trop longtemps et perde son temps à l’attendre, justement. Certes elle était amoureuse de lui comme elle le lui avait dit … Mais s’il venait à ne pas vouloir de cet amour qu’elle lui offrait, elle voudrait sans aucun doute se mettre en couple, tôt ou tard, avec quelqu’un d’autre que lui. Forcément, arriverait le jour où elle ne pourrait plus supporter le célibat. Et puis … Pour oublier une personne, rien de mieux que de passer à quelqu’un d’autre. Pour sa part, il n’avait jamais eus à faire cela … Qui aurait-il voulu oublier ? La seule fille qu’il avait voulu oublier, il y était parvenu plus que de raison … Malgré le fait que cette relation l’avait transformé dans le sens où il craignait l’amour et ne le voulait pas. Il ne voulait pas se jeter dans une relation en sachant qu’il risquait d’être, à nouveau, trahi et détruit. Pour autant, à présent qu’il connaissait les sentiments de Laety qu’il voulait bel et bien croire qu’ils étaient sincères, il doutait qu’elle soit du genre à le détruire par la suite. Elle n’était pas Summer … Elle n’était pas du genre à mentir, être hypocrite et manipulatrice. Elle ne chercherait pas à le retenir d’une quelconque façon que ce soit. Kris lui faisait déjà confiance … Ce n’était pas elle le problème dans toute cette histoire. C’était simplement l’amour en lui-même qui lui faisait peur plus qu’il ne le fallait. Être amoureux le rendrait follement dépendant. L’amour était destructeur en lui-même, que la personne aimée soit bien ou non. Il avait peur de tomber amoureux, peur de finir totalement dépendant, peur de s’engager. Oui … Peur de s’engager. L’amour changeait beaucoup trop les gens à son goût. Selon lui, les personnes amoureuses n’étaient plus les mêmes et il n’était pas certain de vouloir finir de la sorte.

Quoi qu’il en soit, il était à l’instant présent, avec Laety, dans cette rue du centre ville, semblant la retrouver après une trop longue séparation. Ce qui n’était pas tout à fait éloigné de la vérité puisqu’ils ne s’étaient pas vu depuis une semaine et qu’elle n’avait pas pu lui donner la moindre nouvelle durant tous ces jours, à cause d’un petit accident qui lui avait provoqué un bras dans le plâtre. Evidemment, n’étant pas trop con et trop borné, Kris ne put que comprendre ses raisons et les accepter sans la moindre hésitation. Il était même ravit d’apprendre que c’était pour ce genre de raison là qu’elle n’avait pas donné de nouvelles, plutôt que par un changement d’envie. S’il avait réalisé qu’elle ne voulait, finalement, pas perdre de temps avec un type incapable de toute évidence de l’aimer, il aurait été sacrément déçu … Et c’était cette pensée là qui lui faisait réaliser combien il voulait dire un oui franc et massif pour donner une chance à leur couple. Il voulait lui faire confiance et lui laisser la chance de lui prouver que l’amour était plus bon que mauvais. Il voulait se réveiller à ses côtés le matin, partager des moments de complicité et lui faire l’amour à l’infini. Mais il ne voulait pas se précipiter. S’il commettait la moindre erreur de parcours, il ne serait pas le seul à souffrir. Or, le plus important pour lui dans toute cette histoire, c’était épargner Laety au maximum. Ne surtout pas la blesser ! Il le faisait déjà bien assez depuis un an sans même s’en rendre compte, sans en ajouter encore un peu plus. Il ne le supporterait pas, tout simplement. Non seulement parce qu’il tenait terriblement à elle. Mais aussi parce que c’était dans son caractère de se préoccuper constamment des autres et même, bien trop souvent, de les faire passer même avant lui, avant sa propre petite personne.

Alors qu’ils se trouvaient tous les deux l’un en face de l’autre dans cette rue, Kris profitait au maximum de la présence de Laety, ne souhaitant guère laisser passer une telle occasion de passer du temps avec elle, avant qu’ils ne traversent la plus ou moins longue période durant laquelle ils ne se verraient pas ni ne parleraient, d’une quelconque façon que ce soit. Cette décision avait été simple, sur le coup, à prendre … Mais il doutait qu’elle soit aussi simple que cela, à mettre en œuvre. Comment se passer de la présence de la jeune femme, à présent qu’ils avaient vécu de telles choses ensemble et qu’elle était devenue essentielle et importante pour lui, plus que jamais ? Il avait terriblement conscience du fait qu’elle comptait énormément pour lui et même, beaucoup trop. Et pourtant, il ne voulait pas se précipiter en lui donnant une réponse aussi rapidement. Il lui fallait tout de même le temps de voir si ces ‘sentiments’ et ressentis, n’étaient pas simplement passagers. Il ne voulait pas dire oui et puis finalement, reculer après quelques jours, semaines ou mois. Elle ne méritait réellement pas une telle chose et encore moins de la part d’un homme dont elle était amoureuse depuis un an tout de même. Pour lui, les sentiments de Laey n’étaient pas à oublier et négliger, un seul instant. Et il ne risquait pas de passer outre. Il lui fallait faire tout ce qui était en son pouvoir pour la blesser le moins possible. Il ne voulait pas blesser qui que ce soit et encore moins une fille qui était amoureuse de lui. Malheureusement, il ne savait pas vraiment comment s’y prendre. Il n’était pas habitué à voir des filles réellement amoureuses de lui, de la sorte. Généralement, il faisait tout pour que la situation soit parfaitement claire dès le début, en faisant comprendre aux filles qu’il ne voulait en rien s’engager et que, par conséquent, il ne vivrait pas de relation avec qui que ce soit. Il avait toujours pensé avoir été clair sur ce point là, même avec Laety … Mais il parait que l’amour, le vrai, ne se contrôle pas. Alors devait-il en déduire qu’elle était réellement amoureuse de lui, pour de bon ? Sans doute que oui … Est-ce que ça l’effrayait ? Etrangement, non … Pas autant qu’il aurait put l’imaginer du moins.

Profitant de ces brefs instants avec elle pour parler de tout et de rien, Kris fit remarquer à la jeune femme qu’elle venait de faire du chantage, ce qui était parfaitement vrai. Mais au lieu de l’agacer ou l’irriter, cela le faisait doucement rire et l’amusait sincèrement. Etait-ce étrange de trouver que tout ce qu’elle pouvait faire ou dire, était … Mignon, craquant et tout ce qui s’ensuit ? Bah … Dans le fond, il s’en fichait royalement ! Tout comme il se foutait pour de bon des avis éventuels de personnes extérieures à leur relation qui n’était plus simplement amical après qu’ils aient couchés ensemble à plusieurs reprises, incapables de s’en empêcher tant la première fois avait été plus que parfaite et au-delà de tout. « Presque… Hum… Désolée … Ce n’était en aucun cas voulu. » Riant doucement, Kris conserva son regard plongé dans le sien, la regardant ensuite longuement sans cesser de sourire en coin et sans rien répondre. Oui … Il ne doutait pas qu’elle n’avait pas fait cela volontairement. Etrangement, il la connaissait suffisamment pour savoir qu’elle n’était nullement ce genre de personne. Loin de là même. Pas Laety … Et c’était une immense qualité à ses yeux. D’un côté, il fallait avouer qu’il trouvait qu’elle était blindée de qualité. Elle était même totalement parfaite et plus encore ! Sans doute même trop parfaite pour lui. Mais ça, il préférait ne pas le dire. Pas dans l’immédiat du moins. Comme un tas d’autres choses à vrai dire. La conversation continuant longuement, Kris ne put s’empêcher de taquiner la jeune femme à plusieurs reprises sur tout et rien, aimant plonger son regard malicieux dans le sien alors qu’elle faisait mine d’être vexée ou outrée. L’un comme l’autre, ils savaient lorsqu’il plaisantait et lorsqu’il était sérieux. C’était tellement évident … Lorsqu’il lançait de petites piques, c’était pour rire et non pas pour se montrer méchant, ou autre, avec elle. Il n’était pas de la sorte et encore moins avec les personnes qu’il appréciait. Surtout Laety … Il était très proche d’elle depuis le premier jour où il l’avait abordé, même s’il lui avait tout de même fallut du temps pour s’en rendre compte.

Toujours dans leur conversation qu’ils semblaient ne pas vouloir interrompre l’un comme l’autre, Kris eut la surprise de voir qu’elle n’avait finalement pas si confiance en elle qu’il le pensait. Comment pouvait-elle douter qu’il puisse y avoir des femmes qui la jalousaient pour sa beauté ? Pour sa part, il en était plus que certain. Elle avait tout pour elle. Absolument tout pour elle ! Non contente d’être merveilleusement belle, elle était aussi terriblement intelligente et ça, personne ne pouvait passer à côté ! Selon lui, il devait forcément y avoir tout un tas de filles qui étaient jalouses de sa perfection presque trop parfaite et sans faille, justement. Et il était franchement choqué de l’entendre dire que les seules filles qui devaient la jalouser, étaient celles qui jalousaient leur relation. A croire qu’il était la seule chose bien chez elle. C’était idiot … Il était loin d’être un type parfait et bien sous tous rapports. Il n’était pas aussi parfait et irréprochable qu’elle, il en était totalement persuadé. « Kris… Tu sais très bien que je n’aime pas quand tu te dénigres… ça a tendance a m’énerver… Tu es tout aussi intelligent que moi tu es beau…. Tu as une franchise déconcertante, un humour de malade, tu es totalement fou, sympa, généreux, attentionné… Comment ne pas t’aimer ? Dis le moi… Tu vaux beaucoup plus que tu ne le crois… Stp… Je n’aime pas quand tu me dis ça… » Souriant en coin, légèrement moqueur, Kris lui lançant un regard brillant de malice et de taquinerie. A croire qu’il était plus qu’habitué à se comporter de la sorte avec elle et à la taquiner sans cesse. C’était d’ailleurs parfaitement le cas ! Il aimait la taquiner pour tester ses réactions, sachant parfaitement qu’elle ne pouvait que bien le prendre, sachant qu’il plaisantait toujours sur ce genre de paroles. Il ne pouvait pas être réellement méchant avec elle, c’était tout bonnement impossible ! Elle comptait déjà trop pour lui et leur relation lui était nécessaire. C’était bien pour cette raison là, d’ailleurs, qu’il refusait autant de la perdre, quoi qu’il arrive.

« Et je n’aime pas quand tu te dénigres Laety…On arrête tous les deux ? » Demanda-t-il l’air de rien, en souriant toujours en coin et sans la quitter du regard un seul instant. Il voulait profiter au maximum de sa présence non loin d’elle et du fait qu’elle se trouvait juste devant lui. S’apprêtant à mettre fin à leurs petites retrouvailles pour aller, enfin, faire les courses qu’il avait prévu, Kris mentionna le fait que durant tout le temps que dureraient ses réflexions, il ne coucherait pas avec qui que ce soit. A ses yeux, cela était tout bonnement évident. Mais surtout, impossible. Comment pourrait-il trouver le goût à coucher avec une autre qu’elle, après le plaisir violent qu’il avait put ressentir dans ses bras ? Son corps plaqué contre le sien avec force, la sueurs perlant sur leur peau, des coups de reins d’abord lents, devenant rapidement de plus en plus précipités et violents, des gémissements, des cris, deux corps qui tremblent l’un contre l’autre, leurs souffles se coupant longuement. Avant d’être incapable de le faire, Kris se détourna pour filer rapidement. Mais arrivé au bout de la rue, il ne put que se figer là et se retourner, la rejoignant sans attendre en la faisant se retourner face à lui pour plaquer son corps contre le sien et ses lèvres sur les siennes, l’embrassant avec insistance sans tarder. Frissonnant longuement de plaisir, il laissa échapper un bref gémissement sans cesser de l’embrasser sous la force de l’envie, son baiser étant à la fois tendre et fougueux. Incapable de s’en empêcher, il plaqua plus encore son visage contre le sien, de sa main dans ses cheveux, murmurant son surnom à deux reprises, son souffle se coupant longuement tant il aimait ce moment, si merveilleux en soit. « Kris… Oh Kris… » Incapable de s’en empêcher, sous l’effet de sa fougue, Kris la fit lentement reculer, la plaquant contre le mur avec douceur, sans cesser de l’embrasser toujours avec autant de tendresse et de fougue.

Soupirant doucement, il interrompit le baiser pour poser ses mains sur ses joues et les caresser avec douceur, la regardant en souriant légèrement et annonçant doucement qu’il avait simplement voulut savoir ce que ça lui ferait de l’embrasser sans lui faire l’amour par la suite. C’était on ne peut plus vrai … Il voulait juste connaître le plaisir et le bonheur de l’embrasser de la sorte. L’embrasser … Ses lèvres contre les siennes, son souffle heurtant le sien inlassablement, sa langue caressant doucement et tendrement la sienne. « Une première oui… et tu sais quoi ? J’adore cet au revoir… » Souriant faiblement, il la laissant l’embrasser doucement, déposant à son tour un léger baiser sur ses lèvres, la suçotant ensuite avec douceur, sans la quitter du regard. Il la laissa ensuite inverser les rôles, le plaquant contre le mur. Gémissant doucement, il faufila ses mains dans son dos pour la serrer contre lui en fermant les yeux, sentant ses mordillements dans son cou. « Oh oui je l’aime aussi … » Souffla-t-il d’une voix légèrement rauque, incapable de cacher totalement l’envie qui naissait en lui, se contrôlant pourtant pour ne pas craquer. Il ne le fallait surtout pas ! « Cette fois… C’est moi qui pars… » Gémissant faiblement, il la regarda reculer avec lenteur avant de filer lentement. Soupirant doucement, il laissa retomber sa tête contre le mur derrière lui en fermant les yeux. Cette fille aurait raison de lui ! Soupirant longuement, il finit par se détacher du mur en lançant un dernier regard à l’adresse de Laety qui s’éloignait, avant de s’éloigner de l’autre côté. Sentant son téléphone vibrer dans sa poche, il décrocha sans attendre. « Kristopher… Ta voix au téléphone est envoutante… » Riant doucement, Kris se retourna pour la voir, cessant de marcher sans la quitter du regard, la regardant s’éloigner à reculons. « Et que dire de la tienne ? » Demanda-t-il d’une voix caressante, luttant contre l’envie de la rejoindre à nouveau. « Je t’aime Kris… » Se figeant plus franchement, Kris laissa échapper un bref gémissement, la voyant raccrocher son téléphone et se détourner à nouveau. Totalement figé, il rangea lentement son téléphone dans sa poche, la regardant jusqu’à ce qu’elle ne soit plus visible, souriant alors en coin avant de faire à son tour demi tour.




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