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 « It's a love story, baby. »

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SURVOLE PETIT COQUIN

« It's a love story, baby. » Vide
MessageSujet: « It's a love story, baby. » « It's a love story, baby. » I_icon_minitimeLun 14 Fév - 3:23

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    « Zeck, tu vas où comme ça? » Je m'arrêtai brusquement de marcher et restai immobile un moment avant de me retourner. Caleb me fixait de ses petits yeux endormis, les bras croisés et les cheveux en bataille. Apparemment, je l'avais réveillé après m'être pris les pieds dans le tapis et avoir renversé tout le contenu de la petite table du hall. Maudissant cette maison trop grande dont les bruits faisaient écho pendant des heures et des heures, j'adressai un sourire maladroit à mon cousin suivit d'un gloussement un peu étrange. Quoi qu'il était un peu normal qu'à une heure du matin, un jour de semaine, il soit un peu énervé de se faire tirer ainsi du sommeil. « Désolé. Je... j'allais sortir. » Il haussa un sourcil en me fixant d'un air qui passait de l'étonnement à l'incompréhension. Il savait très bien que le lendemain matin, j'avais un examen important très tôt et que j'avais passé la journée ainsi que la soirée à étudier jusqu'à en avoir mal au crâne. Vous devez sûrement vous demander qu'est-ce qu'il foutait chez-moi? C'était une tradition, depuis qu'on était gosses. Il passait au moins trois à quatre nuits par semaines chez-moi lorsqu'on étaient enfants et adolescents, et j'imagine que depuis que j'étais revenu on n'avait pas échappé à cette vieille tradition. Il profitait de l'espace de la maison avec Devon, d'ailleurs le petit adorait venir ici. Je passai une main nerveuse dans mes cheveux, prouvant ainsi à mon frère de coeur qu'il y avait beaucoup plus derrière mon sourire gêné qu'une simple balade nocturne. « Laisse-moi deviner. Tu vas jouer aux Roméo chez Dora, c'est ça? » Ma bouche s'entrouvrit alors que je m'apprêtais à protester, mais je ne trouvai rien de très intelligent à dire. Mes yeux faisaient tout le travail à ma place, me trahissant avant même d'avoir dit un seul mot. « C'est important. » répondis-je sur un ton suppliant. Je ne voulais pas qu'il m'en veuille, je ne voulais pas non plus qu'il me questionne... ce dont j'avais besoin, c'est de rester confiant et ne pas m'effondrer en pleurs devant la porte. La peur m'envahissait déjà bien assez comme ça. Au lieu de me faire des reproches, il s'approcha et posa une main réconfortante sur mon épaule. Ce geste pourtant anodin me fit l'effet d'une vague apaisante, et mon corps se détendit tout d'un coup. « Je sais. » Deux mots qui l'un sans l'autre n'ont aucune signification particulière. Mais prononcés l'un après l'autre, ils me prouvèrent à quel point Caleb était important à mes yeux. Je restai un moment à le regarder, puis me décidai finalement à sortir.

    La route jusqu'à l'appartement de Dora et Lena dura bien moins longtemps que dans mes souvenirs. J'appréhendais tellement ce moment que j'aurais préféré ne jamais y parvenir, mais au bout d'une dizaine de minutes à angoisser dans la voiture, je me retrouvai devant l'immeuble en question. Je n'étais allé qu'une fois chez Dora depuis mon retour à Southampton lors d'une soirée où plein de gens étaient invités, mais je me souvenais de tous les détails. Chaque moment passé avec cette femme restait ancré dans mon esprit pendant des semaines, voire des mois, et j'y rêvais même éveillé. C'était complètement idiot d'être ainsi obsédé par une fille, mais je n'y pouvais rien. Mon coeur voulait mourir chaque fois que ses yeux croisaient les miens, et les occasions étaient nombreuses vu tous nos amis en commun. Je sortis de la voiture et me plantai devant la façade avant de l'appartement, laissant mon regarder s'élever jusqu'au troisième étage. Il n'y avait aucune lumière émanant de la petite fenêtre donnant sur la chambre de Dora, ce que je trouvai bien curieux. Habituellement, elle veillait jusqu'à des heures pas possibles pour "étudier", quoi que c'était une façon subtile de dire qu'elle flânait sur msn et facebook jusqu'à ce que ses yeux la forcent à aller se coucher. Rien qu'à l'imaginer endormie, les cheveux entremêlés, m'arrachèrent un sourire nostalgique. Il y a quelques années, c'était au creux de mes bras protecteurs qu'elle plongeait dans le sommeil, et à son réveil j'étais déjà debout à l'observer dormir. Ces souvenirs me paraissaient si lointains, mais ils tourbillonnaient encore dans ma tête avec la même clarté qu'autrefois. Tel un adolescent qui venait rencontrer sa copine en bravant l'interdit, je trouvai un petit caillou par terre et essayai de viser sa fenêtre. La première fois, je manquai ma cible. La deuxième fois, elle atterrit avec si peu de force dans la vitre qu'on n'entendit aucun bruit. Et la troisième fois, ce fut un peu trop fort. Un morceau de vitre de la forme au caillou se brisa, et il disparu à l'intérieur. Étouffant un juron, j'espérait qu'il n'était pas allé se balancer comme un idiot dans la figure de Dora, et j'attendis patiemment. Lorsque je la vis arriver à la fenêtre, mon visage s'éclaira soudain. « Bonsoir! Tu peux descendre? Je dois te parler. » Façon un peu directe de l'aborder, mais j'avais laissé ma bonne humeur prendre le dessus, comme toujours. Et elle était habituée, de toute façon, à ce trait de ma personnalité. Trépignant d'impatience, j'attendis qu'elle sorte.
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Olivia Calloway
Olivia Calloway
⚡ i'm your national anthem

# Date de naissance : 31/07/1987
# Âge : 36
# Profession/Études : Présentatrice de la matinale sur la première radio locale.
# Quartier : Fort Adams.
# Humeur : Souriante.
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Situation amoureuse: Joker.
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MessageSujet: Re: « It's a love story, baby. » « It's a love story, baby. » I_icon_minitimeMar 15 Fév - 23:08

❝ it's a love story, baby ❞
« featuring d. ezeckiel beckenridge & dora j. blackwood »


« Dora ? Allez, debout! » Je grognai tant dis que la source de la voix, qui m'était très familière, me secouait l'épaule avec la bonne humeur qui lui était habituelle. Bonne humeur qui m'avait toujours fait sourire, d'ailleurs. « Meurf. » Je me redressai lentement, mes yeux mettaient un peu de mal à s'habituer à la lumière nouvelle. Bordel de merde. Je vis ma mère, souriante, ses cheveux blonds attachés en un chignon fait à la va vite, valises encore à la main. Je lui rendis son sourire, un peu forcé, puis regardai l'heure de la cafetière. Vingt trois heures vingt neuf. Tout ce dont je me souvenais, c'était que j'avais débarqué au Manoir aux alentours de dix-huit heures, que j'avais cherché ma mère - en vain, puisqu'elle n'était pas encore rentrée de New York - et que j'avais été prendre mon pot de Nutella à la cuisine. Et apparemment, je m'étais écroulée sur la table... Ben bravo, Blackwood, de mieux en mieux. Pour une fois que c'était pas en cours... « Comment va ? Qu'est ce que tu fais là ? Tu travailles pas ? » J'essayai de causer, de lui dire que ça allai bien, très bien même - ouh là, je commençai vraiment à sombrer dans la mythomanie, là - que je la cherchais pour je ne sais plus trop quelle raison et que j'étais pas au boulot parce que... Eh ben, parce que je m'étais endormie, quelle question. Je me contentai d'acquiescer d'un signe de tête d'essayer de me lever mais je retombai aussitôt sur la chaise. Elle rigola et je relevai enfin la tête vers elle. « Excuses moi de t'avoir réveillée, je sais que chaque minute de sommeil est précieuse pour toi, ma chérie. Tu me cherchais ? » Non, je cherchais mon père... Haha. Bien évidemment, que je la cherchais elle! Question idiote, encore une fois. Mais M'man, c'était M'man, et on pouvait pas changer ça. « T'inquiètes. Eh ben... Oui. » Je l'observai patienter un instant. « Sauf que... J'ai oublié pourquoi. » Elle soupira, alla s'asseoir en face de moi. « Comment ça va avec... Zeck ? » Je déglutis, jouant distraitement avec ma gourmette. « T'inquiètes pas pour ça. » Mouais.

Une heure, trente-et-une minutes. Une heure et trente-et-une minutes que je me retournai, encore et encore, inlassablement dans mon lit, sans parvenir à trouver le sommeil. Comme toujours, une fois qu'on me réveillai, c'était foutu. Je soupirai. J'aurai pu ranger l'appartement, qui en avait bien besoin, faire de la guitare ou du piano, appeler Cameron pour lui proposer une partie de Guitar Hero puisqu'il n'en refusait jamais une, taper la causette au voisin Bob Marley, en gros, faire quelque chose. Sauf là, rien. Pas vraiment envie, sûrement. Perdue dans mes pensées, je finis par me lever, renfiler mon jean dans le noir alors que l'interrupteur était à portée de main et là... Bruit familier, mais ça faisait terriblement longtemps que je l'avais pas entendu. Caillou contre une vitre. Me demandant bien qui pouvait bien être assez bourré pour ne pas avoir vu la sonnette, je m'avançai et ouvrit la fenêtre. Je me penchai légèrement... Soit un, mon esprit me jouait des tours, soit, deux, Zeck était bel et bien là, en bas. Et comme à chaque fois que je le voyais, mon cœur s'accéléra légèrement. Qu'est ce que pouvais bien me vouloir l'homme de ma vie à une heure aussi tardive ? Et là, j'eus l'impression de retourner bien des années en arrière. « Bonsoir! Tu peux descendre? Je dois te parler. » Bien évidemment que je pouvais descendre... J'acquiesçai d'un signe de tête, fermai la fenêtre, attrapai mon gilet, et sortit de l'appartement tout en l'enfilant ainsi que mes bottes. Je me tapai un sprint dans les escaliers, en manquant de me casser la gueule plusieurs fois de suite. Je finis par arriver en bas. Tout en m'interrogeant, j'ouvris la porte et sortis, me retrouvant en face de lui. « Bonsoir. »




pa'don, pa'don, c'est de la grosse daube *pars se pendre*


Dernière édition par Dora J. Blackwood le Jeu 10 Mar - 18:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « It's a love story, baby. » « It's a love story, baby. » I_icon_minitimeJeu 17 Fév - 23:19

« It's a love story, baby. » Tumblr_lgk25zJeI21qcpc07o1_500

    Lorsque je vis Dora acquiescer de la tête et refermer la fenêtre, je restai quelques secondes sans bouger. Pendant un instant, je craignis qu'elle change d'idée en court de route et que finalement, elle replonge dans le sommeil. Je devais la voir, c'était la nuit de la St-Valentin, peu importe le nombre de temps dont Dora avait besoin pour réfléchir, peu importe le temps que j'attendrais avant de la ravoir dans mes bras... elle ne pouvait tout de même pas me laisser en plan le jour de la St-Valentin. Mes pensées divaguèrent pendant les quelques minutes où je restai seul à l'extérieur. Le froid était mordant, et je me trouvai soudainement très idiot de lui avoir demandé de me rejoindre. J'aurais plutôt dû aller frapper à sa porte, mais j'avais craint qu'elle ne me laisse pas rentrer. Parce qu'à l'intérieur se trouvait Lena, une Lena qui risquait de me botter les fesses à la moindre parole contraire à ce qu'elle souhaitait. Je savais qu'elle ne me détestait pas, qu'elle voulait seulement protéger Dora et lui empêcher de souffrir une autre fois à cause de moi. Sauf qu'elle comprendrait que la dernière chose que je souhaitais, c'était que Dora pleure encore par ma faute. Mon souffle produisait une mince fumée blanche qui flottait au même rythme que le vent, et je resserrai mon manteau un peu plus en croisant les bras. Cette situation me replongea dans des souvenirs vieux de plusieurs années, et je me souvins de la toute première fois où j'avais lancé un caillou à la fenêtre du manoir Blackwood. Cette pensée m'arracha un sourire nostalgique alors qu'une Dora version petite fille apparaissait devant la vitre et m'envoyait balader. À l'époque, j'avais mal digéré ce rejet et j'avais refusé de lui reparler avant des semaines. J'étais amoureux d'elle, depuis toujours, mais il m'avait fallu déployé bien des efforts pour que Dora accepte enfin de devenir ma petite-amie. La deuxième fois que j'avais lancé un caillou à sa fenêtre, elle avait bien voulu l'ouvrir pour me dire poliment de dégager. La troisième fois, elle avait sourit. Et la quatrième fois, je l'avais embrassé.

    Je sursautai légèrement lorsque la porte de l'immeuble s'ouvrit et que Dora apparut devant moi. Elle portait un gilet bien trop mince pour la température qu'il faisait à l'extérieur, ce qui me confirma qu'elle s'était dépêchée de descendre. Mon coeur s'accéléra lorsque nos yeux se croisèrent, et je faillis perdre l'équilibre et m'étaler sur la neige. Maladroits, voilà ce que nous étions, tous les deux. Plus jeunes, on s'était amusés à imaginer les enfants qu'on aurait plus tard. Dora avait suggéré qu'on recouvre la maison d'une pellicule en plastique, ou de gros coussins géants pour éviter que nos bambins se fassent mal comme nous. Je toussotai légèrement pour me redonner confiance, et mon premier réflexe fus de tendre les bras dans sa direction. Par chance, je freinai mon geste avant de commettre l'erreur de la serrer contre moi. C'était un automatisme, mais je ne voulais pas qu'elle me repousse, ça m'aurait trop blessé. Je préférais encore garder mes distances. « Bonsoir. » Cette fois, ce ne fut pas le froid qui me fit frissonner. Un seul mot, prononcé froidement. Si j'avais pu disparaître, je l'aurais fait. Pourquoi j'étais venu ici, déjà? Mes mains se mirent à trembler, et je baissai le regard. « C'est la St-Valentin et je... et ben, je... » Putain, pourquoi je bafouillais comme un con? « J'ai quelque chose pour toi. Tu euh... si tu as froid on peut toujours rentrer... » T'es con, Zeck, t'es con. Voilà ce à quoi je pensai en prononçant ces mots. Au même moment, j'avais plongé une main dans l'une des poches de mon manteau, pour m'assurer que la chose était bien en place.
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MessageSujet: Re: « It's a love story, baby. » « It's a love story, baby. » I_icon_minitimeSam 19 Fév - 1:08

❝ it's a love story, baby ❞
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Il me fallu quelques secondes pour comprendre pourquoi il n'avait pas sonné ou été toquer à la porte : le chien de garde qui me servait de meilleure amie aurai pété son câble, enfin si cela l'avait réveillé, mais la connaissant... Eh bien elle aurai continuer de dormir, comme un bébé. Mais on ne sait jamais, hein... Mon « bonsoir » avait été prononcé d'un ton aussi glacial que la température - d'ailleurs, celle ci était assez glaciale, et je me mis à trembler sous mon gilet - et ce qui ne me plaisait pas du tout... Bon, c'était trop tard, maintenant. J'étais curieuse de savoir ce qu'il faisait là. Cette scène me rappela des dizaines de souvenirs... Combien de fois l'avais-je envoyé bouler parce qu'il m'avait éveillé ? Combien de fois étais-je descendue en douce, en essayant de ne pas me faire choper par mes parents ? Ça remontait bien loin, maintenant. Pourtant, la plupart de ces souvenirs, je m'en souvenais comme si c'était hier. Comme du moindre moment passé avec Zeck. À chaque fois que ses yeux croisaient les miens ou qu'il me souriait, mon cœur avait un raté, et repartait à une vitesse folle. C'était donc ça, l'amour? Peut être, je n'en savais trop rien, je n'étais tombée amoureuse qu'une seule et unique fois. Et bordel de merde que je l'étais encore. Ça ne finirai donc jamais? J'étais sûrement condamnée à être amoureuse de lui jusqu'à la fin des temps, j'en étais sûre. Si en six malheureuses années je n'avais pas réussi à tourner la page, à l'oublier, ou même, simplement, à le haïr, c'était sûrement ça. Je le vis commencer à tendre les bras, mais il freina le geste. Vieux réflexe, haha. Il devait sûrement avoir peur que je l'envoie bouler... Ce qui n'aurai pas été le cas, oh non.

Il baissa le regard et je fis de même, jouant distraitement avec ma gourmette, qui, comme d'habitude, était accrochée à mon poignet droit. « C'est la St-Valentin et je... et ben, je... » J'allai lui répondre un truc du genre « Et alors ? C'est Dora, moi, j'te rappelle » et là, illumination : ah oui, LA St-Valentin. Je déglutis silencieusement. OK, OK, la fête des amoureux, mais bon... S'il m'avait réveillée, j'aurai pété mon câble, s'il venait me voir pour ça. « J'ai quelque chose pour toi. Tu euh... si tu as froid on peut toujours rentrer... » C'était pas la température qui me faisait peur, j'avais bien passé un hiver avec un trench déchiré, mon premier hiver en France, haha. Haha. Et là, je me sentis tout de suite con. Il avait quelque chose pour moi... Et moi, je n'avais rien, mais alors rien, pour lui. Je me contentai d'acquiescer d'un signe de tête. C'est vrai qu'il faisait... Frais ? Oui, frais, c'était un bon adjectif ça... Je me retournai vers la porte, restant silencieuse. Merde, fermée. Je fouillai dans mes poches de jeans, avant de sortir un trousseau de clefs. Manoir, voiture, appartement, chez Max... Ah, voilà. J'ouvris la porte, lui fit signe d'entrer, avant me glisser dans le couloir désert à mon tour et de fermer la porte derrière moi. J'entendis mon portable vibrer dans ma poche de jean, et, une main toujours sur la poignée, je sortis mon iPhone.


« It's a love story, baby. » 2d144g0 From Lena to Dora
    14 jan, 2011 01:24 PM
¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯
BLACKWOOD, si tu me dis pas où tu es immédiatement, j'te jure que j'appelle les flics, comme la dernière fois =O Ou pire, j'appelle ton parrain, j'vais en profiter maintenant qu'il est plus dans le coma, MWAHAHAH.



Mon regard jongla entre Zeck et mon portable un instant. « Je t'inviterai bien à monter dans l'appart, mais Lena risque de... Huum... S'énerver. » Je lui fis un - tout petit, quasi invisible - sourire, un peu désolée. Je répondis simplement à ma meilleure amie de ne pas s'inquiéter, que j'étais encore en vie et que j'allai très très bien. « À moins que tu sois suicidaire... » Dis-je tout bas tout en arrêtant de sourire. C'est sûr que si Liev me voyait débarquer avec Zeck à une heure et quelques du matin, ça allait vraiment pas le faire, mais alors pas du tout...




Dernière édition par Dora J. Blackwood le Lun 11 Avr - 21:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « It's a love story, baby. » « It's a love story, baby. » I_icon_minitimeMar 22 Fév - 22:15

« It's a love story, baby. » Tumblr_lgk25zJeI21qcpc07o1_500

    C'est à ce moment que je vis à quel point je connaissais cette fille par cœur. Je la côtoyais depuis quoi, toujours? Et c'était la première fois que je me rendais compte que ses gestes et ses paroles n'avaient plus aucun secret pour moi. Je pouvais aisément connaître le fond de sa pensée sans même avoir à lui demander. Lorsqu'elle mentait, je le voyais tout de suite. Et quand je lui avouai avoir quelque chose pour elle... il fut évident qu'elle n'avait rien pour moi. Sa tête bouleversée me fit sourire, elle n'avait pas à s'en vouloir pour cela, mais c'était mignon. C'était moi qui était assez idiot pour débarquer chez-elle à une heure pas possible en espérant qu'elle m'aime encore assez pour me rejoindre. C'était fou, complètement fou... mais pas aussi fou que mon amour pour elle. J'en serais mort, si c'était seulement possible. Mort à force de l'aimer. Dora n'avait qu'à respirer pour me rendre dingue, et seul son souvenir m'avait permis de me relever et de me reprendre en main après la mort de mes parents. Je piétinais sur place en essayant de me réchauffer, et lorsque je lui dis qu'on pouvait entrer si elle avait froid, ça ne fut pas très convaincant. En fait, j'avais l'air beaucoup plus frigorifié qu'elle ne l'était. Pourtant, j'avais un manteau très chaud... mais sans doute était-je moins tolérant qu'elle. Elle hocha la tête pour ne je ne sus qu'elle raison. Parce qu'elle avait froid, ou pour autre chose? Je me contentai de la suivre en silence, ce dernier étant beaucoup plus glacial que la température. Dora chercha ses clés un moment, puis me fit signe d'entrer. Ce que je fis, tout en poussant un soupir soulagé. Une douce chaleur emplissait mon corps, mais ce ne fut pas parce que j'étais enfin à l'intérieur. C'était pour une raison tout à fait trop... idiotement romantique. En passant devant elle pour pénétrer dans l'immeuble, nos mains s'étaient frôlées, à peine une fraction de seconde. Ça avait pourtant suffit à me faire frissonner.

    J'attendais debout, face à elle, qu'elle me dise de la suivre. Mais elle resta plantée là à lire un texto sur son Iphone, et je n'osai pas parler, encore moins demander de qui il s'agissait. Probablement Lena qui s'inquiétait, et mes doutes furent confirmés à peine quelques secondes plus tard. L'ombre d'un sourire flottait sur les lèvres de Dora, qui fit valser mon cœur dans ma poitrine. Elle me souriait, même si ça ne paraissait pas. Était-ce bon signe? « Je t'inviterai bien à monter dans l'appart, mais Lena risque de... Huum... S'énerver. » Je réprimai un rire amusé, pensant exactement comme elle. Lena, sacrée Lena... elle n'avait pas changé du tout depuis six ans. Toujours aussi... hum, adorable. Il était vrai qu'entrer dans l'appartement révélait presque d'un suicide, et la dernière remarque de Dora acheva de me faire rire aux éclats. « À moins que tu sois suicidaire... » me dit-elle à voix basse. « Je pensais exactement la même chose. Donc euh... on reste ici? » demandai-je finalement. N'attendant pas sa réponse, je lui adressai un sourire charmeur. Autrefois, elle pouvait difficile y résister. J'attrapai alors sa main et entremêlai mes doigts avec les siens, tout en l'entraînant jusqu'à l'escalier. Je stoppai finalement arrivé en haut, et me tournai vers elle. Je lâchai sa main pour aller fouiller l'une de mes poches, pour en ressortir une petite boîte rectangulaire. Elle n'était pas carrée, non, autrement ça aurait parut très suspect. « C'est le... cadeau que je voulais t'offrir il y a six ans, pour ton anniversaire. Comme je n'ai jamais eu l'occasion, je te le donne aujourd'hui. Il est trop tard, beaucoup trop tard... mais accepte-le quand même. » C'était une chaînette pendentif en or, qu'il comptait lui offrir pour son anniversaire avant que la tragédie de produise. Pour s'agencer avec sa gourmette. Peut-être qu'elle ne l'aimerait pas et trouverait ça horriblement trop... romantique, mais il en avait marre d'ouvrir et de refermer cette boîte en regrettant de ne pas la lui avoir offerte.
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MessageSujet: Re: « It's a love story, baby. » « It's a love story, baby. » I_icon_minitimeLun 11 Avr - 21:46

❝ it's a love story, baby ❞
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Si j'avais cru à ces choses là, à ce système là, j'aurai qualifié Zeck comme étant mon âme-sœur, ma moitié. Dès qu'il n'était pas là, je ressentais comme un vide, comme s'il manquait quelque chose, comme un tableau exposé dans un musée alors qu'il n'était même pas fini. J'aurai bien voulu dire qu'avec les années, le vide devenait moins important mais c'était faux, totalement faux. Et dire que dès qu'il apparaissait... Tout était à sa place, qu'importe la situation. C'était insupportable, avec tout le mal qu'il m'avait fait, ainsi involontairement soit-il. Dès qu'il était dans les parages, je me sentais complète, moi, et j'irradiais de bonheur et de bonne humeur. Depuis qu'il était partit, je me sentais comme une coquille vide. Je n'avais l'impression d'exister pour personne, de n'être qu'une personne parmi tant d'autres. Et pourtant, j'aurai préféré qu'on me saigne, qu'on me prive de Nutella pendant des années et des années, qu'on me pète ma voiture, qu'on me vole ma carte de crédit, plutôt que d'être là, face à lui, surtout la nuit du quatorze février. Mais, d'un autre côté, j'aurai préféré que l'on me fasse la même chose que d'être séparée de lui. Putain de merde. J'avais toujours été quelqu'un de contradictoire - et le pire, c'est que j'en avais conscience, plus que quiconque - mais à ce point là, ça me tuait un peu plus chaque seconde. J'avais besoin de temps, c'était clair, mais plus le temps passait, plus j'avais l'impression de mourir sur place. J'étais folle amoureuse de lui, et j'espérais encore que ça change, comme ça, du jour au lendemain. Et j'attendais, je le faisais attendre, alors qu'on avait encore tant de choses à rattraper et à vivre. J'étais tarée, littéralement. S'il y avait bien quelque chose que j'avais toujours détesté, et ça, tout le monde le savait, c'était de ne pas pouvoir contrôler mes sentiments. Sinon, en ce moment même, je pense que je serai en train de lui mettre des baffes. Violente, moi? Jamais. Je n'étais pas sûre de grand chose en ce moment même, mais je savais que si je le perdais à nouveau, je ne m'en remettrai pas. C'est terrible, de ne pas pouvoir contrôler ça.

Je rangeai doucement mon portable dans ma poche de jean. « Je pensais exactement la même chose. Donc euh... on reste ici? » Et paff! Non seulement on devrai le foutre derrière les barreaux pour avoir brisé le cœur de la pauvre petite Dora que j'étais, mais pour meurtre. J'étais déjà assez mal à l'aise de l'avoir en face de moi, et il avait fallu qu'il ressorte ce sourire, ce sourire qui m'avait toujours fait fondre. Rien que pour ça, il méritait perpét'. J'étais figée sur place, tant dis que mon cour repartait à une vitesse folle. C'était donc possible qu'un humain eut un sourire de ce genre, si magnifiquement parfait? Et comme par hasard, ce dit humain aurai été celui qui hante mes plus beaux rêves et mes pires cauchemars? Putain. Il attrapa ma main et entremêla ses doigts avec les miens. DAMN IT. Il voulait me tuer, c'était sûr et certain, maintenant. Ailleurs, je me laissai entraîner vers les escaliers. Il fallait que je me ressaisisse, et vite. Sinon, mon cœur allait y rester, à coup sûr. Il me ramena sur Terre en lâchant ma main, laquelle, libérée, se mit à jouer automatiquement et nerveusement avec la gourmette accrochée à mon poignet droit. Gourmette qu'il m'avait offert, d'ailleurs, et qui, malgré les années et la blessure irréparable que son départ avait causée, m'était indispensable pour être de bonne humeur. Encore un des mystères qui faisaient partit de ma vie... Il finit par sortir une boîte, une simple boîte rectangulaire, légèrement semblable à celle dans laquelle il m'avait offert ma gourmette. Un peu plus grande, quand même. Qu'est-ce qu'une boîte pareille pouvait bien cacher? « C'est le... cadeau que je voulais t'offrir il y a six ans, pour ton anniversaire. Comme je n'ai jamais eu l'occasion, je te le donne aujourd'hui. Il est trop tard, beaucoup trop tard... mais accepte-le quand même. » Décidément, il avait un problème avec les "trop tard". Lorsque l'on s'était revus pour la première fois en fin août, il m'avait sortit une autre connerie de ce genre ; "C’est peut-être trop tard", qu'il avait dit avant de m'expliquer le pourquoi du comment. Sauf qu'il avait dû oublier ce que j'ai toujours dit : "Quoiqu'il se passe, il n'est jamais trop tard". Mieux vaut tard que jamais, non? Je restai silencieuse, laissant mon regard jongler entre la boîte et Zeck. « Merci. » Je savais même pas ce qu'il y avait dans cette foutue boîte, mais, même si ça ne me plaisait pas, c'est l'attention qui compte, comme on dit. Qu'est ce que je pouvais dire encore comme formule de politesse? Bon, j'aurai pu en rester là avec mon "merci", mais j'avais besoin de dire autre chose. Décidément... « T'étais pas obligé. » Du tout! C'était classique, débile, et sans originalité, mais certes, poli. Au moins, ça ne trahissait pas le fait que je ne voulais qu'une chose en ce moment, c'était de l'embrasser, de le serrer contre moi, et lui dire que je l'aimais, que j'étais définitivement conne. Je me mordis la lèvre inférieure, ne sachant que faire.



cherche pas à comprendre; j'avais rien à faire d'autre, j'étais inspirée, donc je l'ai réécrit *sbaaaf*
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